19/12/2011 (B635) Chroniques du Sergent Ariko. Le départ du contingent djiboutien pour le casse-pipes en Somalie. Guelleh part pour mendier en France et aux USA. Les « engagements individuels » pour le contrôle des ambassades. Anciens et nouveaux s’affrontent dans certains postes …

– Le départ du contingent pour la Somalie

Le dictateur a décidé d’envoyer en Somalie plus de 850 militaires, issus en majorité du milieu des soldats « Kourougmen »,

– du peloton féminin de l’armée nationale,


des nouvelles recrues ainsi que des corps constitués :
– 3 éléments de la garde républicaine,
– 50 gendarmes du peloton d’intervention de l’escadron des services de la caserne Rayaleh Gofaneh (située prés du CES de Boulaos)

et 10 éléments des sapeurs pompiers.

Au moment où les sapeurs pompiers de Djibouti ville viennent de « perdre » l’immeuble qui leur servait de quartier général en face du Sémiramis. Le colonel Moussa Ragueh a eu beau protester mais il n’a pas été écouté, car l’immeuble a été spolié par le couple diabolique, pour des investissements personnels ….

 

– Les forces armées envoient 200 soldats, dont la plupart sont des nouvelles recrues issues du SNA.

– La police envoie 30 policiers. A noter que le commandant Abdourahman, patron de la police, a refusé d’aller se faire tuer en Somalie.

Après plusieurs mois de tergiversations et de problèmes de commandement, liés en partie à la désertion des jeunes qui ne voulaient pas servir « de chair à canon » aux miliciens d’Al Shebab qui sont mieux entrainés et mieux équipés qu’eux.

Le général Zakaria a été accusé par le dictateur de n’avoir rien fait pour sauver la mission suicide et il a été mis a l’écart du projet.

Le dictateur a fait appel aux armées américaine et française pour sauver la mission en entrainant aussi bien que possible les soldats du corps expéditionnaire. Malgré cet entrainement accéléré, on redoute d’avoir des cercueils à accueillir à Djibouti.

Le dictateur sait que ses hommes ne sont pas de taille à lutter contre des miliciens aguerris qui font trembler toute la Somalie du sud.

De plus, il a sélectionné les officiers qui vont commander ce régiment dénommé par lui « Hiil » sur des critères uniquement tribaux.

Le gros de la troupe est composé de la tribu Saad moussa, suivi des Afar, de quelques Gadaboursi et enfin d’un Kourougmen arabe. Aucun membre de sa famille ni de la tribu Issak ne participera à la mission.

Les grands noms de l’armée ont tous refusé d’assurer le commandement de cette mission suicide. Citons en particulier : le colonel Ali Soubaneh Chirdon, le colonel Yonis Hoch, le colonel Abdo Abdi Dembil, le colonel docteur Ganchangir, le colonel Youssouf Bala de la DCMAT, le commandant Saïd Omar Kaireh, frère du patron de la SDS, le colonel Abdourahman Aden Cher, le colonel Aden Okieh Bouh, le lieutenant-colonel Douksieh Abdi Douksieh, le lieutenant-colonel Ibrahim Elmi Kaib et bien d’autres.

C’est le lieutenant-colonel Osman Doubad Sougouleh qui prend le commandement avec le lieutenant Amina du peloton féminin, dans son état-major.

Le dictateur voudrait-il se débarrasser de plusieurs éléments nocifs du corps des forces armées, en les envoyant au casse-pipes ?

Cela expliquerait-il le fait que le général Zakaria ait trainé les pieds pour organiser la mission ? La présidence semble l’avoir identifié comme un obstacle.

Pour la troisième fois, le dictateur en chef s’est déplacé au camp militaire Ali Ounes près d’Obock pour tenter de redonner du moral aux hommes, qui ne l’ont vraiment pas. Le dictateur a lu un discours qui a fait bailler plus d’un officier. Le climat n’était pas serein de toutes les façons, car les officiers n’apprécient pas la façon dont le cabinet militaire conduit les affaires.

Furieux de cela (et ayant compris que les informations qui m’ont été communiquées sont le résultat de fuites volontaires dans les rangs), le dictateur a demandé à ce que l’on dessaisisse Zakaria du dossier AMISOM pour le confier au général Nour Soubagleh. Le cabinet militaire est supervisé par le colonel Hassan Saïd secondé par le colonel Mohamed Elmi. C’est lui qui a suivi de près la formation de nos militaires.

La motivation n’est-elle pas au rendez-vous ?

On signale que les deux instructeurs tant français qu’américains ont été surpris en constatant le manque d’enthousiasme des soldats de l’AND pour participer à une mission suicide (sic)

Interviewé par la RTD le lieutenant colonel Osman Doubad n’a pas su cacher qu’il n’avait pas le moral pour aller se faire tuer avec ses hommes à Mogadiscio.

Pour faire croire au soutien des ministres issus des tribus « sélectionnées », le dictateur a demandé à sa secrétaire d’état à la solidarité, fille du colonel Youssouf Kayad Guelleh d’intervenir sur les ondes. Les bêtises qu’elle a racontées à la RTD ont fait sourire tout Djibouti.

Le premier ministre son excellence « la vache qui rit » n’a pas voulu dire que des Afar, proches de sa tribu pourraient figurer parmi les morts dans cette opération. Comme il vient de mettre à l’abri son frère, en le faisant nommer Ambassadeur en Allemagne, il ne pouvait pas dire aux militaires Afar que l’état ne les soutenait pas.

Ces milices qui ont tué des étudiants innocents vont-elles se laisser impressionner par les soldats djiboutiens et le soin de leur faire la morale ?

Il est à craindre que non.

Au premier engagement sérieux, notre contingent risque de subir des pertes sévères.

Mais au fond, quelle importance pour le dictateur ? Cette mission va lui rapporter de l’argent frais sur le dos des soldats. C’est pourquoi, en accord avec ses homologues, il a demandé au Conseil de la Paix et de la Sécurité de l’Union africaine d’assurer au prix fort et en US$, la paie des militaires étrangers, qui interviennent en terre étrangère, alors que Djibouti doit faire face à un d’autres fronts contre l’Erythrée … et aussi contre le FRUD armé dans le nord et au sud de la république.

Le conseil de l’UA n’a pas les moyens de payer ces revendications.

Lors de sa visite éclair en Somalie, le Secrétaire général de l’ONU a aussi refusé de passer à la caisse pour répondre à la demande de Sharif cheik Ahmed (complice de crime avec IOG ?).

Chacun a pu entendre sur la RTD, le discours stupide de Guelleh lors de sa visite au camp Ali Ounes et voir la distribution des certificats de pacotille aux instructeurs français et américains, en guise de récompense pour l’entrainement des troupes djiboutiennes.

Même avec des formations accèlèrèes comme ce fut le cas, nos militaires ne sont pas encore de taille pour renverser les Al Shebabs qui sont 4 fois plus nombreux qu’eux et mieux équipés.

– la population djiboutienne dans la misère

Ce régime qui se vante d’aller défendre la paix en Somalie n’a même plus les moyens de nourrir sa population ni de lui assurer les services minimum. Les coupures d’eau sont quotidiennes et la population commence à se plaindre de tout (carence de l’éducation, abandon de la santé, plus de loisirs ni de liquidité, agravation du chômage, manque d’eau et d’électricité, violences juvéniles et insécurité, etc.).

Vraiment, ce gros menteur ferait mieux de quitter le pouvoir vu son bilan qui est catastrophique.

Le peuple de Djibouti l’a massivement rejeté et il le sait.

Reste la question de l’armée ?

Les forces armées, la police, la gendarmerie ainsi que les sapeurs pompiers sont orphelins. Aucune de ses institutions ne reçoit plus les subventions de l’état, ce qui provoque le mécontentement des hommes.

– C’est un simple sergent-chef qui a ouvert le bal !

Quand il a demandé à IOG comment les soldats du corps expéditionnaire allaient être payés ? En US$ comme les casques bleus ou en Francs djiboutien ? Les salaires continueront-ils à être versés à Djibouti? Les familles qu’ils vont quitter pourront-elles les percevoir pour assurer l’existence ?

Se sentant humilié par un simple sergent IOG a répondu évasivement en assurant que tout serait réglé au mieux et dans l’intérêt des militaires et de leurs familles.

Mais il a été profondément ébranlé par ces questions qui l’ont déstabilisé sérieusement.

– Le massacre d’Arhiba

Avant de poursuivre mon exposé, je tiens à lire la Fathiya sur les morts victimes de la tuerie sauvage qui a endeuillé notre pays en 1990. Des centaines de personnes sont mortes sur des ordres émanant de la présidence.

(Je réclame une minute de silence ? Frères et sœurs, lisons à haute voix le coran d’Allah sur ses morts)

Après cette lecture , je tiens à demander à l’officier français qui appartenait à la base DA188 de nous remettre ou de rendre publique la vidéo qui a été enregistrée le 18 décembre par son hélicoptère qui tournait au-dessus d’Arhiba.

Selon certains officiers qui me l’ont rapporté, on y verrait distinctement les visages de ceux qui ont commandé la tuerie et des exécutants les plus acharnés :
– les Walyaleh de la FNS,
– une unité de l’escadron de la gendarmerie du camp Barkhat Siraj commandée par le commandant Mahdi Cheik Moussa ,
– la police sous les ordres du colonel Yacin Yabeh,
– la marine nationale et ses hommes qui étaient postés en retrait pour tuer les innocents qui tentaient de s’échapper par la mer sous les ordres du Lieutenant Elmi Farah Abaneh,
– les unités du CCO avec à leur tête, le commandant Zakaria cheik Ibrahim, le lieutenant Outeh et le capitaine Omar Bouh Goudadeh,.

Précisons que tous les officiers Afar avaient été tenus a l’écart de cette opération puisqu’il s’agissait de venger les soldats de la compagnie de parachutiste mené par l’adjudant chef Gamaleh, qui étaient tombés dans une embuscade tendue par le FRUD. Faits prisonniers de guerre, ils avaient été emprisonnés à Assa Guella sur ordre du comandant Ougoureh Kifleh.

Par réaction à ce massacre, douze députés Afar, mené par le combattif Ahmed Mohamed Issa dit Cheiko avaient démissionné, essuyant le refus du dictateur Gouled de faire la lumière sur cette attaque sauvage.

Le ministre de la Santé Mohamed Djama Elabeh s’était rendu le soir même à l’hôpital Peltier ou affluaient les blessés et les morts.

Les médecins légistes français lui confirmeront que toutes les victimes ont été atteintes par balles … Aussitôt, il est allé protester auprès d’Hassan Gouled qui a fait semblant de ne pas être au courant.

Ecoeuré par cette attitude et ne voulant pas être complice d’une tuerie maquillée en simple opération de vérification d’identité Mohamed Djama Elabeh a démissionné du gouvernement le 14 janvier 1992.

Suivi par son ami Souleiman Farah Lodon. Souleiman Farah n’avait pas bonne presse auprès de son clan : les Gadaboursi avaient payé un lourd tribu pour avoir osé dire la vérité à un régime qui ne sait pas distinguer le vrai du faux.

Combien de membres de ce clan ont été sauvagement torturés pour une affaire montée de toutes pièces par une bande de voyous à la maison située à côté de l’oued d’Ambouli.

Le ministre de Gouled a claqué aussi la porte.

Espérons qu’après la chute de ce régime, dont la fin est proche Inch Allah, les djiboutiens pourront connaitre la vérité sur ces années de plomb qui ont secoué Djibouti. Les archives photo et vidéo se trouvent à la direction de la sécurité nationale sise au plateau du serpent.

Je reviendrais humblement sur ce massacre du 18 décembre dans un prochain article.

Je tiens à rendre hommage aux jeunes djiboutiens qui se sont recueillis ce dimanche au cimetière des martyres d’Arhiba ainsi que tous les autres qui se sont déplacés pour montrer à la face du monde que ce régime criminel est fini.

Un grand bravo aux jeunes qui ont manifesté en Belgique, au Canada, en Éthiopie et ailleurs comme en France.

Il est à noter que les autres communautés qui déclaraient hier encore, que ce n’était qu’une affaire Afar, se sont déplacées aussi au cimetière d’Arhiba.

Un signe pour le régime qui voit sa fin. Il avait déployé la police et la gendarmerie. Mais une grande partie des hommes ont laissé pénétrer les manifestants, ne serait-ce que pour rendre publique leur mécontentement contre le régime.

Les chefs des compagnies d’intervention de la police ainsi que le jeune lieutenant Ilyas patron du GIGN djiboutien ne se sentaient pas légitime pour arrêter cette masse humaine. Tous ces morts innocents bénéficieront de la justice d’Allah.

Pendant que les djiboutiens toutes origines confondues pleuraient les victimes djiboutiennes, le dictateur se demandait comment il allait bien pouvoir vendre « sa salade » aux occidentaux.

– IOG va quémander de l’argent en France et aux USA

Il a rendez-vous avec Sarkozy le 21 décembre à 17h00, puis il s’envolera ensuite pour les États-Unis où il espère bien pouvoir rencontrer les hauts patrons de l’administration Obama.

Ce voyage organisé pour défendre non pas la cause nationale, mais ses intérêts personnels est mort-né. Accompagné de sa « Bernadette Chirac », la fameuse Paulette, (qui sera peut-être chargée de faire du charme ?). Mais d’abord, IOG veut connaître l’homme qui a ensorcelé sa fille Fadouma Awo. Ce vieux requin de 44 ans, déjà père d’une fille de 15 ans a réussi à épouser sa fille…

Ensuite, il doit essayer de forcer la main de Sarkozy, qui est en perte dans les sondages, afin de lui soutirer un supplément de financement pour la finalisation des accords de défense que Paris a rejetés.

Selon mes sources, le général français n’a pas été chargé de transmettre un message très positif de Sarkozy à IOG. Sarkozy l’aurait chargé d’expliquer que la France a l’instar des pays de la zone Euro traversait une crise financière sans précédent. En résumé, il n’y a plus d’argent pour le gros IOG.

Sur le volet de la formation de nos militaires, Paris n’a pas apprécié que des officiers djiboutiens envoyés en stage de formation en France en ait profité pour se faire « la belle » réclamant l’asile politique auprès de la Norvège.

Paris n’a pas apprécié l’exercice qui a provoqué des échanges diplomatiques entre les deux pays.

Du coup la France a refusé de continuer à former nos militaires.

De son côté la présidence djiboutienne voudrait pouvoir obtenir que nos éléments à potentiel, reçoivent une formation dans les meilleures écoles militaires françaises : garde républicaine, police et gendarmerie à Melun.

Mais Paris fait la sourde oreille en disant qu’elle n’allait pas avaler « une nouvelle connerie de Guelleh ». IOG pense qu’il pourra forcer la main de Paris à signer un protocole d’accord sur les accords de défense qui sont au point mort.

Le dictateur sera accompagné par le chef du cabinet militaire de la présidence, le colonel Mohamed Elmi, le ministre des affaires étrangères, le ministre de la défense nationale, son staff rapproché sans oublier sa fille nommée conseillère de la Présidence, comme l’avait fait Jacques Chirac de son temps. Tout ce beau monde va venir en France. (Heureusement, comme l’a souligné le FMI, que l’avion est grand et qu’il peut accueillir 181 passagers – Note de l’ARDHD).

Les gardes du corps sont déjà là à pied d’œuvre afin d’empêcher la justice française, au cas où elle en aurait envie, d’arrêter cet IOG aux abois à propos de l’assassinat d’un juge français à Djibouti.

– Ca va être difficile aux USA. Deux sujets difficiles : le maintien de Robleh et l’assassinat d’un fonctionnaire américains aux Salines


Ensuite, à Washington IOG va essayer de vendre « sa soupe » à l’administration d’Obama, qui réduit le nombre de ses soldats dans le monde, pour cause de restriction budgétaire.

C’est le congrès à majorité républicaine qui détient le dernier mot.

Nul doute que la question du maintien de l’ambassadeur Robleh Olhayeh soit au centre des discussions. Par ailleurs, l’administration américaine ne manquera certainement pas de rappeler qu’elle attend toujours des réponses à propos de l’assassinat du chef de la sécurité de l’ambassade des États-Unis par des hommes de la sécurité djiboutienne.

Son corps avait été retrouvé derrière les Salines ouest. Le régime RPP n’avait pas été coopératif avec les investigateurs du FBI, spécialement délégués pour participer à l’enquête. Aujourd’hui Washington attends toujours des explications.

Mais le gros IOG a terriblement besoin d’argent liquide, qu’il va aller mendier aux américains, en dépit des solides points de désaccord entre les deux administrations. Il ne peut pas faire autrement, car il ne peut plus acheter la complaisance de ses obligés avec de grosses enveloppes bien garnies et le manque de liquidité du Trésor engendre une grogne sociale sans précédent.

Pour le moment Washington a fermé le robinet pour cause de refus de coopération judiciaire entre Djibouti et le département de la justice américaine.

A-t-il conscience, notre gros menteur, qu’Obama n’a aucune envie de le recevoir car il n’a pas été élu démocratiquement.

IOG espère que dans la mesure où Washington a ouvert sa plus grande ambassade à Djibouti (qui peut accueillir plus de 700 personnes) il pourra forcer la main d’Obama.

Contrairement à ce qu’il espérait, son entêtement à vouloir envoyer des troupes a la mort en Somalie n’a pas reçu un écho favorable de Washington. Lors de son passage à la présidence le secrétaire d’état américain à la défense a fait savoir à IOG que Washington ne financerait en aucun cas, les frais de l’engagement des troupes djiboutiennes en Somalie.

Furieux, IOG avait mis un terme immédiat aux entretiens et prié le secrétaire d’état de quitter Djibouti. Lors de l’interview traditionnelle dans la cour de la présidence, on avait noté l’absence de tous les ministres, contrairement aux règles habituelles. Seule la silhouette d’Hassan Saïd apparaissait, chacun se demandant ce qu’il faisait, puisqu’il ne parle pas un mot d’Anglais !!

Son homologue Kamil au ministère de la défense nationale n’avait pas reçu le secrétaire d’état américain. A noter que ce dernier n’avait pas été escorté par la garde républicaine mais par des soldats américains. Il est allé parler aux troupes US du camp Lemonnier.

En plus il est hautement probable que la présidence n’ait pas bien assimilé le message pourtant très clair du secrétaire d’état américain. Il a simplement exigé plus de démocratie à Djibouti. IOG est devenu « tout vert ». C’est dans ce contexte, disons difficile, qu’IOG doit atterrir à Washington.

– Duel pour la suprématie à l’Ambassade de Bruxelles.

Avant de partir il a envoyé son ministre des finances pour tenter de régler un sérieux problème en Belgique. Deux ambassadeurs s’y affrontent pour le contrôle de l’Ambassade !.

D’un côté, Badri Ali Bogoreh le nouvel ambassadeur nommé par IOG qui n’a pas encore pu présenter ses lettres de créances au Roi des belges Albert II. Parce que Mohamed Moussa Chehem (le prince des noisettes – Note de l’ARDH) refuse de reconnaître le nouvel ambassadeur, légitime.

Aux dernières nouvelles Med Moussa Chehem aurait confisqué les clés de l’ambassade de Djibouti en Belgique et Badri serait contraint de dormir à l’hôtel ! Il ouvre l’ambassade à 6h00 et il ferme les portes vers 17h00 de l’après midi.

IOG s’est résigné a envoyer son ministre des finances ilyas Moussa Dawaleh à Bruxelles pour convaincre Moussa Chehem dit Kounta Kinteh de rentrer à Djibouti. Mais Moussa Chehem n’a pas l’intention de quitter son Ambassade. Pour justifier sa position il rappelle qu’il a fait inscrire de nombreux djiboutiens afin qu’ils puissent recevoir gratuitement des soins aux frais des contribuables belges.

Espérons que l’état belge qui a été fragilisé par une crise politique, puisse détecter les dérives et les « faux » rédigés et imprimés dans cette ambassade djiboutienne. A qui veut l’entendre, Mohamed Moussa Chehem affirme que son départ marquerait la fin d’un système inavouable !

Tout cela tombe bien mal, parce qu’au même moment, le ministre Dawaleh des finances tente de négocier un prêt entre Djibouti et l’Union européenne, en dépit du blâme sévère qui a été émis par les délégations du FMI et de la banque mondiale. (A propos, entre autres choses, de l’achat par IOG d’un avion personnel laissé vacant par son ami et dictateur Paul Biya). Bruxelles à voté non et Djibouti a eu beau harcelé le représentant de l’Union européenne a Djibouti, c’est toujours NON ! Rien à faire tout est bloqué à la commission de Bruxelles.

– Ambassade en Arabie Saoudite

On m’apprend que rien n’est encore réglé à l’ambassade de la République de Djibouti auprès du Royaume d’Arabie Saoudite.
Adresse Quartier Salah-Uddin, 40 Rue Al Broud
Adresse postale BP : 94 340 Riyad
Téléphone +966 1 4569168- 4543583
Fax +966 1 453182

A Riyad le nouvel ambassadeur Sya Dine Bamakrama contraint lui aussi à faire son mea culpa.

Il a décidé de renvoyer une jeune djiboutienne qui était sa secrétaire pour offrir le poste à une jeune et belle tunisienne. L’injustice de Guelleh touche aussi les employés des ambassades a l’étranger.

À Paris Rachad Farah recrute des chinois comme chauffeurs ! (Pour la sécurité de leur conduite ?)

– Fausses lettres de créance en Chine ?

Fort mécontent que son maitre à penser lui ait joué un mauvais tour en l’envoyant se refaire « une virginité ? » en Afrique du sud alors qu’il ne comprend pas un mot d’anglais, Abdallah Abdillahi Miguil a décidé qu’il serait Ambassadeur de Djibouti en Chine.

Comme rien ne l’arrête, il fallait jeter de son fauteuil, le seul ambassadeur (ex FRUD) Ismail Ibrahim Houmed. Ce qu’il a fait en s’auto-proclamant, nouvel ambassadeur de Djibouti auprès de la Chine. Avec l’aval de la dernière dame, il a remis une fausse lettre de créances au président Hu Jintaho.

De son côté, Ismail Ibrahim Houmed ne comprend plus rien. Personne ne l’a avisé de ce nouveau détournement commis par le Warabey Kalahayieh. Il a beau protesté mais il n’y aurait plus rien à faire, semble-t-il.

Personne ne lui répond au palais de la présidence ?

– Le frère de Dileita promu en Allemagne


Comme je l’ai déjà dit plus haut, la « vache qui rit » a réussi a installer son frère en Allemagne. Aden Dileita qui n’était jadis qu’un conseiller de l’ambassade de Djibouti en Inde, a été nommé Ambassadeur.

La raison est simple. A partir du moment où les dinosaures vieillissants du RPP sont souvent malades, ils ont besoin à la fois d’un coin tranquille à l’abri des caméras et des cris de l’opposition et aussi de l’assurance d’une médecine de qualité.

L’Allemagne est idéale. Réputée pour la qualité de ses docteurs, elle remplacera avantageusement les services médicaux de Cuba… Certes, ils n’y trouveront pas une gente féminine aussi accueillante …. ce qui adoucissait certainement les rigueurs des soins médicaux … !

On sait que le jeune ministre des sports n’est pas un homme sérieux. Il avait été surpris en pleine journée dans son bureau en train de « faire la cour » à une jeune fille qui est arrivée des États-Unis.

C’est grave.

A défaut d’être licencié, eh bien ! il a reçu les félicitations de son maitre à penser.

Incroyable mais vrai.

On m’a confié que deux ministres du gouvernement Tiji auraient eu aussi des relations personnelles avec leurs secrétaires. L’une d’elle serait tombée enceinte. L’autre pas mais les dégâts sont faits. Au lieu de les chasser du Gouvernement, le gros menteur a simplement souri.

Incroyable mais vrai.

IOG s’est décidé à truffer les locaux de la Présidence avec des cameras qui surveillent tout. Peut-être imagine-t-il contribuer ainsi à son programme d’amélioration de la transparence au plus haut niveau de l’Etat ?

Au peuple de Djibouti de faire le bilan et de se décider à mettre ce gros menteur a la porte de la République.

Sergent Ariko
Londres