02/02/2012 (B641) Point de vue Ma conception de l’opposition : encore une coordination, après une alliance, une union, une coalition, etc… (Lecteur)

Même si je suis un fervent combattant de la lutte contre le régime sanguinaire et dictatorial de IOG, il n’en demeure pas moins qu’il est consternant de constater que l’opposition n’arrive toujours pas à se mettre d’accord sur une plateforme commune ou un consensus pour arriver en ordre de bataille et présenter un projet politique, fiable, acceptable et privilégiant l’intérêt commun du peuple djiboutien.

Force est de constater que chacun bataille de son côté, soit se lie avec un parti ou représentant d’un parti mais sans pour autant faire l’unanimité auprès des Djiboutiens désireux de se débarrasser du régime d’IOG.

Le courage politique des leaders de partis, c’est de mettre de côté leur égo, leurs divergences d’opinions personnelles, leurs proximité communautaire mais concevoir une vision globale et convergente dans la recherche de solutions.

Ce n’est que de cette manière, en mettant de côté vos divergences, en essayant de vous rencontrer sans imposer un tri sélectif, que vous arriverez à adhérer les Djiboutiens afin qu’ils épousent votre projet commun, quitte après, une fois le régime dehors, à ce que chaque parti défende ses idées et laisser le peuple décider de son avenir.

J’ai l’impression que nos leaders mettent la charrue avant les bœufs » et pensent qu’en intégrant certaines personnes spécifiques issues de quelques communautés, un cocktail en quelque sorte, ça passera mieux. Je pense que c’est exactement le contraire.

Il y a eu un forum de l’opposition il y a quelques temps de cela, qui n’a pas donné les résultats escomptés. Pourquoi ne pas partir sur des bases nouvelles et essayer de regrouper l’ensemble des leaders politiques, avoir une discussion claire, sérieuse et honnête qui puisse aboutir sur un projet commun, en incluant les idées de tout le monde.

Bref, ce n’est pas en partant en ordre dispersé qu’en arrivera à vaincre ce dictateur d’IOG.

Il faut du courage (politique), un sens du compromis, un sesn de l’écoute, un respect de l’autre et un débat d’idées.

Aldagal : un citoyen
pour servir l’intérêt général
et non pour polémiquer