08/02/2012 (B642) Chroniques du Sergent Ariko : les dernières nouvelles du front (1ère partie)

– Grogne au sein des forces armées djiboutiennes basées à Doumera

Les soldats en ont assez de l’inactivité qu’on leur impose à Doumera. Certains affirment que Guelleh n’a qu’un objectif : les éloigner de la capitale pour prévenir toute possibilité de coup d’état.

L’Érythrée a rejeté le plan de sortie de crise que le Qatar avait préparé. Les délégations djiboutiennes et érythréennes auraient du se rencontrer a Doha mais la partie érythréenne a fait savoir que le régime RPP ne jouait pas franc jeu en collaborant avec son ennemi éthiopien. D’ou son retrait de ses négociations.

L’ambassade des États-Unis a rejeté une offre de service, présentée par les sociétés dirigées par enfants du régime alors que les autres entrepreneurs de la place n’ont rien à se mettre sous la dent et que, faute de commandes, ils commencent à licencier leur personnel.

L’ambassade des États-Unis a promis à ses jeunes entrepreneurs laissés sur la route, de les aider. Exit donc, les enfants mal élevés du régime qui sont devenus trop gourmands, singeant en cela leurs aînés …

– Rien ne va plus au sommet du commandement de la police.

Le duel que se livre le colonel Abdillahi Abdi et le lieutenant colonel Omar Hassan Matan a mis la police sens dessus-dessous. Les ordres contradictoires de ses deux chefs galonnés fusent et la base a du mal à les suivre. Tous les deux ont le soutien absolu de la dernière dame. Mais au fait où est passé l’auto-proclamé de 1999 ?

– Le colonel Abdillahi Abdi a piqué une grande colère.

A cause de cet ex-sergent-chef du service des transmissions de la police qui avait reçu la consigne de liquider le patron de la force publique. Tenez-vous bien, « il s’est échappé » de la prison de Gabode pendant que le directeur, l’ex-tortionnaire Ali Aden Bouraleh dit Ali Hoor se rendait à la Mecque pour demander pardon à Allah pour les crimes qu’il a commis.

Le colonel a-t-il réclamé la tête du responsable Salah Djama ? Surtout sera-t-il écouté par le régime?
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Le régime RPP qui déteste les caricatures s’en serait pris à Amin Amir qui vit au Canada et qui avait caricaturé IOG dans son bain alors que la population djiboutienne manque d’eau.

Cette caricature a fait le tour du monde y compris a Djibouti, plusieurs journaux du Somaliland l’avaient reprise. Le régime a donné des instructions pour qu’Amin Amir cesse de faire rire sur le dos d’IOG.

Les pressions de Robleh Olhayeh n’ont rien changé Amin Amir résiste, car il ne veut pas cautionner un régime qui traite ses concitoyens en esclaves, les laissant mourir de soif et de faim tandis que la fille du chef prend du bon temps avec son gigolo en France.

– Le succès de FaceBook dérange le régime qui essaye de contrer le site, sans succès pour le moment.

Facebook est devenu depuis quelques semaines à la fois la voix des sans voix et en même temps le cauchemar du régime en place. Plusieurs jeunes courageux y dénoncent publiquement la dérive totalitaire d’Ismail Omar Guelleh. Incapable de stopper la machine Facebook le régime cherche des solutions pour l’endiguer. Il a recruté des informaticiens indiens pour tenter de bloquer certains sites sensibles.

Mais rien à faire contre Facebook, où ça tire à boulets rouges contre le régime.

Un grand bravo a tous ses jeunes qui se battent avec nous pour vaincre la bêtise au pouvoir.De nouveau un grand bravo à Jean-Paul Noël Abdi et à Jean-Loup Schaal qui sont à nos côtés.

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La quête de financement recommence, mais avec des « fortunes » diverses

– La Chine s’inquiète des dérives financières du régime et refuse de passer à la caisse

La chine a envoyé au port de Djibouti une importante délégation pour surveiller les conditions d’investissement mis en orbite avec Abdallah Abdillahi Miguil, le petit ambassadeur de Djibouti à Pékin.

Selon des sources bien renseignées les Chinois auraient été surpris de découvrir l’ampleur de la pauvreté qui accable la population qui tranche avec le luxe du Palais d’Haramous mer.

Le dictateur aux abois aurait sommé les Chinois de financer de nouveaux projets de développement. Mieux informés de la situation, les Chinois auraient refusé de passer à la caisse.

En dépit des sourires de façades, le régime n’a pas obtenu ce qu’il espérait des Chinois.

– Un coup de poker gagnant contre le Japon ?

Le régime s’est venté d’avoir obtenu un don d’un milliard de Fdj du Japon. Or le Japon, qui a une économie difficile : déjà en récession depuis plusieurs années, il doit affronter les conséquences du Tsunami. Dans ces conditions, peut-il se permettre de jeter un milliard de Fdj par la fenêtre.

Guelleh a trouvé la solution

Faire peser la menace d’une coupure d’eau sur le régiment nippon pour exiger le financement d’une rénovation des installations de distribution : estimation du régime de Guelleh bien supérieur aux coûts réels – un milliard de Fdj non remboursable ? Vont-ils demander un audit des travaux effectivement réalisés ??? Il est probable que rien ne sera fait pour améliorer le réseau, dont les travaux ont déjà été financés, sans réalisations concrètes, par plusieurs états …

– Les Ambassadeurs partent pour mendier

IOG a imposé à ses ambassadeurs qui dormaient de commencer à mendier auprès des états arabes. Les deux ambassadeurs d’Abu Dhabi et du Koweït sont entrés en action. Le premier a présenté ses lettres de créances a l’émir du Koweït qui passe un moment difficile avec une contestation populaire qui demande la tète de son premier ministre et un parlement dominé par les islamistes qui demandent des comptes au successeur de Cheik Jaber Ahmed el Sabah.

De son côté, Mohamed Ali Moumin le petit ambassadeur de Djibouti accrédité à Koweït city laisse un héritage amer de son séjour à Khartoum au Soudan. Ce poste aurait du revenir à l’ex-consul en inde mais il deviendra le prochain consul de Djibouti à Hargeisa.

Mohamed Ali Moumin s’est rendu à Koweït city pour informer la première dame du Koweït du souhait exprimé Kadra Haid de la rencontrer personnellement.

Mohamed Ali Moumin traine une gamelle derrière lui. Les autorités de Khartoum menacent de l’envoyer devant la justice pour entrée illégale de khat .. Il aurait obtenu ce poste grâce à son intervention pour obtenir la libération de deux soldats djiboutiens du régiment d’action (R A R) d’Arta. Il possède la double nationalité djibouto-érythréenne. Ce qui lui a permis de maintenir des contacts avec des hauts gradés des forces d’Asmara pour qu’ils facilitent la libération de nos prisonniers de guerre.

(Suite prochainement)

Sergent Ariko
Londres