10/02/2012 (B642) LDDH : communication sur la visite de Maître Fabienne TRUSSES


Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 10 FEVRIER 2012.

Communication sur la visite
de Maître Fabienne TRUSSES

« Son cas montre que l’indépendance du pouvoir judiciaire,
garantie notamment par la Constitution de Djibouti,
n’est souvent pas assurée, »

ajoute Clément P. Mavungu,
conseiller juridique au Programme Régional Afrique de la CIJ.

« Les autorités compétentes doivent réhabiliter totalement
le juge Souleiman et lui fournir réparation pour toute atteinte à ses droits. »

Le Juge intègre n’est plus moralement isolé. Il a Maître TRUSSES des Avocats Sans Frontières et Maître ZAKARIA à ses côtés, la Commission Internationale des Juristes (CIJ) exige la fin des persécutions du Juge Mohamed CHEICK SOULEIMAN et que « les autorités compétentes doivent réhabiliter totalement le juge Souleiman et lui fournir réparation pour toute atteinte à ses droits. »

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) suit avec une attention particulière et demande un non lieu immédiat.

Maître Fabienne TRUSSES est arrivée le 5 février à Djibouti pour suivre avec Maître Zakaria le dossier du Juge Mohamed CHEICK SOULEIMAN CHEICK MOUSSA, illégalement arrêté le 21 novembre 2011 alors qu’il bénéficiait de son immunité de Juge, puis après avoir été torturé dans les locaux de la Gendarmerie, il fut arbitrairement incarcéré dans la sinistre prison de Gabode et toujours maintenu dans une cellule à l’isolement complet.

Les avocats sont tenus au secret professionnel et ne peuvent rendre publique leurs informations. Nous établirons à une date ultérieure un rapport sur tous les vices de procédures du début jusqu’à aujourd’hui, dès que la Juge d’instruction de la Cour suprême publiera son Non-Lieu, que nous, défenseurs des Droits de l’Homme, nous exigeons.

En marge des activités de Maître TRUSSES auprès de la juge d’Instruction de la Cour Suprême, du Procureur Général, de la Présidente de la Cour Suprême, Maître Fabienne a eu de fructueux entretiens avec le Juge Mohamed Cheick SOULEIMAN en détention Arbitraire et malgré le peu de temps de son séjour de 48 heures dans notre pays, l’Avocate des Avocats Sans Frontières a accepté d’accorder des séances de réunions avec les deux Centrales Syndicales UDT et UGTD qui sont constamment harcelés tout comme les membres de la Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH), qui va très prochainement soumettre son rapport aux Avocats Sans Frontières. .