10/02/2012 (B642) LDDH : la Commission Internationale des Juristes(CIJ) exige la fin des persécutions du juge et des défenseurs des droits humains.


Le Président

NOTE D’INFORMATION DU 9 FEVRIER 2012.

La Commission Internationale des Juristes (CIJ) exige la fin des persécutions du juge
et des défenseurs des droits humains.

Une communication sur la visite de Maître Fabienne TRUSSES en République de Djibouti, suivra prochainement.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) s’associe à la Commission Internationale des Juristes (CIJ) et demande à la Juge d’Instruction de la Cour Suprême Madame Rahima MOUSSA DAWALEH de procéder rapidement à un non lieu avec le soutien du Procureur Général Djama Souleiman-la libération immédiate et de la Présidente de la Cour Suprême Madame Khadija Abeba, troisième personnalité du Conseil Supérieur de la Magistrature,

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) exprime sa solidarité à toutes les propositions de la la Commission Internationale des Juristes(CIJ), notamment :
« Selon les standards internationaux sur l’indépendance du pouvoir judiciaire, un juge ne peut en aucun cas avoir à faire face à des accusations criminelles pour des décisions et des actes relevant de l’exercice de sa fonction juridique », insiste Ilaria Vena, conseillère juridique adjointe au Centre pour l’Indépendance des Magistrats et des Avocats, un programme de la CIJ. « Il est inadmissible de traiter un magistrat comme un criminel pour une action telle que celle du juge Souleiman ».

« Le juge Souleiman a été manifestement victime de plusieurs violations de ses droits les plus élémentaires.

Son cas montre que l’indépendance du pouvoir judiciaire, garantie notamment par la Constitution de Djibouti, n’est souvent pas assurée, » ajoute Clément P. Mavungu, conseiller juridique au Programme Régional Afrique de la CIJ.

« Les autorités compétentes doivent réhabiliter totalement le juge Souleiman et lui fournir réparation pour toute atteinte à ses droits. »

La CIJ demande également que les cas supposés de mauvais traitements et de torture infligés au juge Souleiman et aux journalistes Houssein et Farah fassent l’objet d’une enquête approfondie et impartiale.

Lien avec le communiqué de la CIJ déjà mis en ligne sur le site