26/02/2012 (B645) Radio-Trottoir / Flash info : un hélicoptère américain s’écrase à quelques encablures d’Haramous (Source : nos correspondants proches du Palais princier) Article illustré le 27/02 à 20h00 CET

Flash Info. du 26 février 2012

Un hélicoptère américain bourré d’électronique
s’est écrasé. Bilan: un pilote ingénieur et 3 experts en drone sont morts à quelques dizaines de kilomètres de d’Haramous.

C’est arrivé il y a un peu plus d’une semaine. Il s’agissait d’un hélicoptère très, très sophistiqué de l’armée de l’air américaine, équipé d’appareils électroniques qui permettaientà l’Etat-major de l’armée de l’air de guider les drones chargés de bombarder les populations civiles, de Mogadiscio.

Toutes les opérations de drones dans la région partent de la base américaine au sud de l’Ethiopie. Les missions sont télécommandés depuis Djibouti : du décollage aux bombardements des Somalis du Sud, jusqu’au retour et à l’atterrissage sur leur base en Ethiopie.

La location annuelle de cette base s’élève à 600 millions de dollars américains, qui vont directement dans les poches de Meles et de ses obligés d’Addis à Haramous.

Mais au fait, qui aurait pu abattre cet outil précieux ?

Difficile de le savoir, d’autant plus que les spécialistes en balistique n’ont pas terminé leurs recherches.

Pourtant certains spécialistes privilégient le fait qu’il aurait été atteint par un missile sol-air lancé à partir, soit d’une villa fermée non loin de la résidence d’IOG, par un associé d’El Shabaab tendance commerçant, soit à partir de la terrasse d’un immeuble de Loota, mitoyen de l’ambassade des Etats-Unis à Haramous, où par certains éléments El Shabaab tendance Al Qaîda que dirigerait Ismaël Tani et qui auraient pu avoir accès à ces bâtiments ….

On voit donc le véritable imbroglio que doit déméler le FBI qui enquête sur la mort de quatre ingénieurs américains, hautement qualifiés.

Le FBI a beaucoup de travail à Djibouti : déjà, la mort d’un informaticien qui travaillait à l’Ambassade des USA retrouvé étranglé dans sa chambre d’hôtel, plus un conseiller qui a perdu la vie aux Salines.

Bref, travailler pour le FBI à Djibouti, ce n’est pas un métier de tout repos, d’autant plus que l’on dit que des sources locales, haut placées, parasiteraient les preuves auxquelles les inspecteurs devraient normalement avoir accès.

Source : Haramous