27/02/2012 (B645) Les lecteurs nous écrivent … ils dénoncent certains propos publiés dans le journal du PND d’Aden Robleh.

_______________________________ Note de l’ARDHD

Voici les extraits que nos correspondants jugent racistes, dangereux et dépassés. Nous laissons aux lectrices et aux lecteurs, le soin d’en juger.

Nous avons simplement noté que le PND était abonné aux renversements d’alliance, rompu à la pratique du double jeu et adepte de la provocation (cf la déclaration à la BBC concernant les causes probables de la mort du Colonel Bogorreh. Déclaration non suivie d’acte devant la justice pénale …)

Des rumeurs

Nous avons appris que certains s’interrogeraient actuellement sur la véritable volonté de ses dirigeants de manifester le 18 février 2012 au stade Gouled … En effet, des rumeurs prétendent qu’il aurait pu s’agir d’une opération concertée avec le pouvoir. Qu’il y aurait pu avoir des accords secrets pour appeler à la manifestation, sachant qu’elle serait interdite par le ministre de l’intérieur. Objectif : laisser supposer que le PND était considéré comme le rival puissant et dangereux pour le régime. Allez savoir !!

Nous rappelons aux lecteurs qui nous ont adressé leurs contributions, que le rôle de l’ARDHD n’est pas d’émettre une opinion à propos des opposants sincères et véritables, mais bien au contraire d’accompagner un mouvement pour que le peuple djiboutien retrouve le plein exercice de tous ses droits et pour que cesse les violations caractérisées des Droits de l’homme.

Pour celles et ceux qui auraient tendance à l’oublier, faut-il leur dire que, dans le contexte actuel, la cible n’est certainement pas au PND, mais bien au Palais de l’Escale et qu’il serait stérile de concentrer son énergie sur des leurres.

_________________________ Extrait de la République (PND)


« Il y’a plus grave, la destruction de l’identité du pays, le détenteur du pouvoir ont décidé à éradiquer la population autochtone du pays …. C’est surtout l’épouse qui est le maitre d’œuvre. »

« Que l’on me le comprenne en parlant d’autochtones et d’immigrés, mon intention n’est pas de dresser les uns contre les autres il ne s’agit de bouter hors du pays les immigrés mais tout simplement de respecter l’ordre naturel des choses. Aux autochtones de jouir de ce que j’appellerai le droit d’ainesse ce qui le confère le droit de guider ou de diriger le pays ; aux immigres, le droit de travailler et de vivre dans le respect et la sécurité. Il ne faut oublier que la citoyenneté à l’occidentale est différente que celle en vigueur et en Arabie. Dans nos pays chaque ethnie et tribu est maitre de sa terre ancestrale et c’est à elle que revient la gouvernance de cette terre. »

« C’est cette population autochtone d’Ali Sabieh, de Galafi à Kabah Kabah en passant par Obock, Tadjourah, Dikhil a lutté pour mettre un terme à la colonisation française. Les autres habitants que j’appellerai immigrés n’y avait contribué que très rarement. »