02/05/2012 (B654) Sergent Ariko : le congrès du RPP, un congrès de l’obscurantisme, dans le noir, sans toilettes, sans électricité et sans climatisation … et sans contenu !

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Ali Djama Guelleh a-t-il fait couper volontairement l’électricité pendant le congrès du RPP ? Déjà son collègue avait fait couper l’eau !! (Note de l’ARDHD)

– Un congrès de l’obscurantisme, dans le noir, sans toilettes, sans électricité et sans climatisation.

Après le scandale causé par l’actuel patron de l’EDD Djama Ali Guelleh, qui a fait couper le courant en pleine séance du comité centrale du RPP avant hier lundi,  IOG va-t-il se séparer de son cousin qui a manifestement joué contre lui ?

Quels sorts attendent aussi le premier ministre Dileita, le rapporteur du parti Ali Abdi Farah, le secrétaire général Idriss Arnaoud ?  Tous ils ont été copieusement hués par les militants du parti.

Déjà dès son arrivée, IOG a constaté que l’atmosphère était électrique (sans aucun jeu de mots !! Note ARDHD). Les militants n’avaient pas le moral. La capitale n’a plus de distribution d’eau. Nombre de militants et de militantes n’avaient même pas pu se laver avant de venir.

Ce congrès du comité central était l’occasion, pour certains, de faire leur cirque et de jeter leur rage face à un chef qui est dominé par sa femme. Pourtant la dernière dame est toujours en France pour assister sa fille Fadouma Awo qui est sortie de l’hôpital Américain de Neuilly où elle avait accouché d’un petit garçon.

Déjà un problème ! Quel nom va t’on donner à ce garçon ?

Les mauvaises langues auraint déjà tranché et le surnommeraient « le petit singe ». À Djibouti ce surnom « de singe » circule dans tous les majliss.

Les femmes de la tribu Issak auraient retiré leur soutien à Paulette. Salie par sa fille à Djibouti après le refus  de ses parents de lui laisser convoler avec celui qu’elle aimait, Kadra Haid n’ose plus remettre pied à Djibouti : elle sait qu’elle devra subir des insultes dégradantes.

Son petit fils, que sa fille Fadouma Awo a mis au monde, a servi de détonateur pour celles et ceux qui avaient une haine contre ce régime qui est à bout de souffle.

Au comité central personne n’écoutait les discours d’IOG et d’Idriss Arnaoud. Les hommes allaient sans cesse aux toilettes pour échapper au supplice et passer le temps. Ils ne voulaient plus être membres de ce parti.

Une fois le premier vice-président a tenté de ramener le calme dans la salle après qu’un militant ait été  insulté par Hachi et qu’il lui ait répliqué. C’est le  chef « ivre de Mirgane », qui l’a remis à sa place.

On dit que le soir même, seul, tandis que madame se promène en France, IOG n’aurait pas pu trouver le sommeil. Cette bagarre, les insultes et autres quolibets ont fusé de partout, interrompant l’ex ministre Ali Abdi Farah, Idriss Arnaoud et consorts, lui revenaient sans cesse en tête.

Ah, c’est vrai qu’ils ont été copieusement hués par les militants. Même les chanteurs de la troupe, inquiets de la tournure des événements,  ont exigé d’être payé sur place sinon ils auraient refusé de chanter à la Gloire du parti.

C’est alors que le courant s’est éteint.

IOG a demandé a ce que l’on mette en marche le groupe de secours. Pas de chance, on a appris que le groupe avait été volé la veille !

IOG est humilié.

Il n’a pas bougé et il a appelé les gens au calme. Yacin Elmi Bouh a été le premier à le défier. Il est sorti dehors prendre l’air sous l’œil de son patron. S’ensuivirent d’autres militants dont des vieux. Les femmes ont alors été priées de sortir. Hachi a appelé les gens au calme et a la retenue. Là la situation a explosé.

Les militants ont carrément insulté Hachi qui n’a pas trouvé de mots pour répliquer tant les insultes fusaient de tous les cotes. Le gouverneur Djama Haid, à peine revenu du Somaliland, s’est éclipsé avant d’être rattrapé par les soldats de la GR. Hélas pour lui, il n’avait pas reçu l’autorisation de sortir tant que le dictateur serait à l’intérieur.

Sentant la chaleur gagner son front, IOG a résisté pendant 20 mn, sous les hurlements des militants qui ont demandé des comptes a l’état tandis que d’autres insultaient le gouvernement. Finalement le gros s’est retiré par une sortie derrière. N’ayant pas été prévenu, son chauffeur l’attendait devant.  

Les jeunes femmes et hommes qui chantaient sa gloire dès l’annonce de l’ouverture du congrès ont commencé à l’insulter et à le huer. L’intervention des unités du groupement 2 de la GR sous les ordres du commandant Ibrahim Abdi Farah dit Coca, n’a pas pu faire taire les quolibets et les femmes n’avaient pas leur langue dans leur poche.

Le manque d’eau est catastrophique.

Toute la capitale a été touchée par ce manque d’approvisionnement. Du sabotage ! disent certains ministres Tiji ! De la pure provocation dit la population, qui est touchée…

Les femmes qui hier chantaient les youyous du RPP ont boudé la cérémonie. Le comité des femmes du RPP était conduit par la députée et ex-secrétaire général de l’UNFD, Degmo Mohamed Issak. Ses femmes qui en veulent d’abord à Kadra Haid, ont jeté leur colère sur IOG et sur son premier ministre.

IOG a du mesurer le défi lancé par ses militantes qui n’en peuvent plus des dictats qui leur sont imposés par Kadra Haid a qui il semble avoir donné les pleins pouvoirs.

Le jeune Ougass Moustapha refuse de cautionner le régime

IOG espérait  aussi la venue du jeune Ougas Moustapha Ibrahim qui a été appelé de Dire Dawa afin qu’il bénisse le congrès. Le jeune Ougas a été reçu la veille au palais de la présidence par IOG qui l’aurait, dit-on sommé de venir au congrès.

Mal lui a pris, car le jeune Ougas Moustapha a décliné l’offre en disant que l’objectif prioritaire de son déplacement à Djibouti était de négocier une paix fragile entre les tribus Afar et Issa d’Ethiopie qui ont des difficultés à s’entendre sur une portion de territoire.

Pour cela il s’est entretenu avec le sultan des Afar et celui de Tadjourah afin de créer un comité tripartite qui conduirait une enquête sur ce territoire qui est situé en Ethiopie.

IOG avait d’autres plans en tête. Il sait que la communauté qui regroupe 12 tribus Issas n’est pas contente de la façon dont Djibouti est gérée. C’est dans l’espoir de les calmer qu’il avait fait appel uu jeune Ougas Moustapha Ibrahim.

Mais le jeune Ougas Moustapha, qui est soutenu par Allah et par son peuple, a totalement refusé  de bénir le congrès du RPP. Il a demandé à IOG de se repentir devant Allah pour tout le mal qu’il a fait à toutes les communautés djiboutiennes. IOG aurait accusé le coup.

Il n’a pas reçu les bénédictions du jeune Ougas Moustapha, malgré les demandes du chef de sa garde dite républicaine le berger éthiopien Mohamed Djama et son chef de sa sécurité Hassan Saïd natif d’Ethiopie lui aussi.

Le jeune Ougas a refusé de se prêter a ce tour de passe-passe. IOG, ainsi humilié, n’a rien pu faire d’autre que de laisser repartir le jeune Ougas Moustapha Ibrahim vers l’Ethiopie. Au comité central IOG a du inviter les gens après le mois béni de ramadan.

Mais il a constaté que ses militants n’ont plus confiance en lui.

Ainsi se termine le congrès du comité central du RPP dans la confusion la plus totale et dans un esprit de revanche.

Sergent Ariko
Londres