27/09/2012 (Brève 031) Alerte rouge levée pour Hassan Osman Ismaïl, réfugié djiboutien en Ethiopie. Nos correspondants nous confirment qu’il a été finalement libéré par les services de la DIAC, mais contre la signature « forcée » d’un document en amharique, dont il ignore le contenu.

Nous levons l’alerte rouge, car nous avons eu la confirmation qu’Hassan Osman Ismaïl avait été libéré hier tard dans la soirée. Il aurait subi, selon nos informateurs, des violences de la part de deux policiers qui étaient arrivés dans l’après-midi aux bureaux de la DIAC.

Il est quand même à noter qu’un troisième policier se serait opposé à ses deux collègues en leur demandant de cesser de frapper un malheureux paisible et innocent …. (C’est si rare …)

Qu’a-t-on fait signer sous la contrainte à Hassan Osman ?

Quel crédit peut-on accorder à une signature extorquée par la violence et l’intimidation ?

Jusqu’à maintenant Hassan Osman Ismaïl, qui ne maitrise que quelques rudiments d’Amharique est bien incapable de savoir ce qu’on lui fait signer de force. Sans n’avoir aucune certitude sur ce point, on peut penser qu’il pourrait s’agir d’une renonciation à réclamer les sommes qui lui étaient dues et dont il avait été arbitrairement spolié par des rapaces qui abusent de leur pouvoir et de leur statut pour s’enrichir sur le dos de malheureux réfugiés …

Et comme toujours dans des affaires aussi sordides de corruption, de menaces et d’extorsion de signatures, les policiers présents lui ont bien recommandé de ne jamais parler de « cet incident » à quiconque …