27/08/2013 (Brève 174) Le Yémen complice d’un régime dictatorial sans foi ni loi, qui déshonore la Justice ? (ARDHD

Ce soir nous apprenons que Mohamed Alhoumekani a comparu devant un juge yéménite qui a estimé que le dossier pénal présenté
par Djibouti ne justifiait pas son extradition.

Mais les représentants djiboutiens sont revenus à la charge et ont promis d’apporter d’autres éléments sur la base d’une autre plainte ou condamnation. Et le juge a prononcé une incarcération préventive de 15 jours à l’encontre d’Alhoumekani
et ce , uniqement sur le fondement d’allégations djiboutiennes non étayées pour le moment.

Cela augure mal pour le moment.

Pour quelles raisons ? que pourrait-on imaginer d’autre qu’une véritable complicité des autorités yéménites avec l’un des régimes les plus sanguinaires de la planète ?

Sinon, comment serait-il possible de maintenir en prison un citoyen, sur la base d’affirmations non étayées ?

Officiellement la Belgique botte en touche.

Les autorités semblent s’exonérer en arguant d’une règle (qui est précisée, il est vrai, sur le site des affaires étrangères), à savoir que sa diplomatie belge ne peut pas intervenir pour un bi-national, dès lors qu’il est dans le pays de son deuxième passeport.


Fidèle à ses engagements (secrets ?) de protection du régime dictatorial de Guelleh, la France ne bouge pas pour protéger un témoin capital

La mobilisation de tous les opposants au régime est nécessaire. Nous préparons une action devant l’Ambassade du Yémen à Paris et nous annoncerons le jour et l’heure, probablement en début de semaine prochaine.