27/09/2013 (Brève 255) La presse Yéménite parle de l’affaire d’Alhoumékani. (Traduction réalisée par la famille de Mohamed)

(Traduction et adaptation du journal yéménite réalisées sous les réserves d’usage – Se référer en cas de doute à la source en langue arabe qui seule fait foi)

HAEL Ali Almmaba
hael  Ali Almmaba 25 septembre 23h58
 Le ministre de l’Intérieur et Hamid al -Ahmar bloquent  la libération des prisonniers politiques à leurs intérêts à Djibouti
Special / hael Almmaba

Une source de sécurité yéménite a déclaré que la rencontre entre le procureur général de Djibouti Maki Omar Kader et Abdul Qader ministre de l’Intérieur Qahtan hier avait pouir ordre du jour de discuter de la remise du citoyen yéménite  Mohammed Alhoumékani aux  autorités djiboutiennes en dépit des preuves de son innocence.

La source, qui a souhaité garder l’anonymat, a déclaré que le ministre Qahtan aurait refusé de libérer Mohamed Alhoumékani qui a prouvé son innocence comment en concluent les enquêtes menées par le département local d’Interpol au Yémen et la décision des procureurs.

Selon la même source , il y aurait une pression faites par de hauts responsables yéménites pour ne pas le libérer afin de préserver leurs intérêts à Djibouti. Parmi ces responsables un nom revient souvent Hamid al -Ahmar, le directeur de l’agence  locale à Djibouti de la banque Saba  

Il est à noter que le prisonnier Mohamed Saleh  est le père d’un sportif (Moncef) qui a été couronné du titre dans sa catégorie, lors du championnat de  kikboxing à Sanaa. 
Mohamed Saleh Alhoumékani avait  témoigné dans le meurtre d’un juge français en 1995 en mettant en cause la Présidence djiboutienne.

Cet ancien officie de la Garde présidentielle à Djibouti, avant son exil en Belgique en tant queréfugié politique avait fourni de nouvelles preuves sur l »assassinat du Juge français qui pourrait avoir été commis sur ordre des authaurites djiboutiennes. L’instruction djiboutienne avait conclu au suicide et ensuite le contraire a  été prouvé aprés des enquêtes diligentées  par la justice française. Il est apparu que Mohamed Saleh  est considéré comme un témoin clé dans l’instruction judiciaire qui pourrait impliquer le président de Djibouti.

Aujourd’hui il (Alhoumékani) est détenu dans la prison yéménite et son affaire pourrait mettre en évidence des intérêts particuliers de commerçants et de fonctionnaires de l’Etat.