24/01/2014 (Bréve 351) Désormais, IOG arrête tout le monde ! Après les opposants et les entrepreneurs étrangers qui ont eu le malheur d’investir à Djibouti, ce sont les touristes français qui sont arrêtés par les gendarmes et placés en garde à vue !! 7sur7, (media belge avec une large audience) relate les faits …

Lien avec l’article
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1780532/2014/01/24/Deux-touristes-francais-arretes-a-Djibouti.dhtml

Décidément, le régime de Guelleh qui est aux abois poursuit, comme nous l’avions craint depuis les dernières élections législatives volées au peuple, une répression de plus en plus large, intense et féroce.

Tous les opposants passent par la case : arrestation arbitraire et garde à vue extra-judiciaire. Certains sont libérés après quelques heures de détention, d’autres passent par les salles de torture avant d’être jetés dans la prison de Gabode, sans soin ni asistance.

De nombreux investisseurs étrangers, que nous avions pourtant prévenus, ont fait les frais de l’appétit féroce de la RPP (Reine Paulette de Pacotille) qui n’a qu’un seul objecti : les dépouiller et les renvoyer chez eux ensuite …

Maintenant, ce sont les touristes qui sont visés par le SDS, les gendarmes et les policiers.

Moins d’investisseurs étranges, moins de touristes : voilà qui va contribuer à appauvrir le pays et ruiner définitivement une activité économique qui se meurt, assassinée par les injustices, la corruption et les pressions de tous ordres.

___________________ 7 sur 7

Deux touristes français arrêtés à Djibouti

Par: rédaction 
24/01/14 – 14h37  Source: Belga

la République de Djibouti, située sur la mer Rouge, est entouré par la Somalie, l’Éthiopie, l’Érythrée et fait face au Yémen..

Deux touristes français et le président de Ligue djiboutienne des droits de l’homme (LDDH) ont été arrêtés jeudi à Djibouti, déplore vendredi l’Union pour le Salut National, la coalition qui regroupe les partis de l’opposition au régime du président Guelleh.

Maître Zakaria Abdillahi Ali, député de l’USN et président de la Ligue djiboutienne des droits humains, a été arrêté à Ali-Sabieh (sud-est), en même temps que deux amis français, leur chauffeur djiboutien et deux élus de la région, alors que l’avocat et les deux Français étaient en conversation avec les deux élus, rapporte le représentant de l’USN auprès de l’Union européenne, Ali Deberkale. Il n’a accès ni à sa famille, ni à un médecin, et a entamé une grève de la faim pour protester contre l’illégalité de son interpellation. Les deux Français et leur chauffeur djiboutien sont détenus avec lui.

« Depuis la victoire volée de l’USN aux élections législatives de février 2013, la répression qui s’abat sur les opposants et la population djiboutienne va croissant », souligne M. Deberkale. « Les ONG parlent de meurtres, de tortures, d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires, de harcèlement, de menaces… La France persiste à apporter son soutien à la dictature et à son régime au pouvoir depuis 36 ans, au nom de ses intérêts militaires. Je condamne vivement cette arrestation politique et espère que cette provocation incitera enfin la France à reconnaître que la situation qui prévaut depuis un an à Djibouti est catastrophique et nécessite une réaction ferme. »