29/06/2014 (Brève 404) LDDH Etat de lieu (du 27/06) des violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales en République de Djibouti.


Etat de lieu des violations des droits de l’homme et des libertés fondamentales en République de Djibouti

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Introduction :

Depuis l’accession d’IOG au pouvoir en mai 1999, la répression antipopulaire est devenue sournoise ce que la communauté internationale a tendance à ignorer. Certes, le régime en place à Djibouti a ratifie des nombreuses conventionnelles internationales relatifs aux droits civils et politiques mais quant au respect, c’est tout une autre histoire.

Démocratie de facade, la République de Djibouti vit toujours sous le parti unique, la pensée unique et le culte de la personnalité. Toute tentative d’alternance par voie démocratique est étouffée dans l’œuf depuis plus de deux décennies. 

Malgré le désir ardent et palpable du peuple à cette alternance, le régime en place à Djibouti a toujours imposée son maintien et ce, en usant et abusant tous les moyens possibles pour détourner la voix du peuple.

L’impunité pour les prédateurs économiques en vigueur dans le pays en détriment du peuple a accentué la pauvreté dans la majorité des ménages djiboutiennes.

L’arrière-pays survit grâce aux vivres du PAM, vivres dans la qualité laisse à désirer.

Les services sociaux (santé, éducation,…) se sont éteints longtemps faute d’une politique avisée en la matière.

Le déficit démocratique dont souffre notre pays a l’impact sur tous les domaines de la vie des djiboutiens.

Le cloisonnement ethnique et tribal que le régime a cultivé et cultive est entrain de s’effriter.

Depuis les dernières élections legislatives, plusieurs dizaines des milliers des djiboutiens ont été internés au centre de rétention administrative de Nagad inconnu au niveau du Parquet de Djibouti. Et des centaines des djiboutiens, hommes et femmes, ont été incarcérés illégalement et arbitrairement à la sinistre prison de Gabode.

Les violations des domiciles sont devenues monnaie courante. Des paisibles citoyens ont été arrêtés en plein sommeil dans la nuit sans aucun mandat de la justice.   

Le moindre de soupçon d’appartenance ou de sympathie avec l’opposition de l’USN peut te conduire à Gabode et te priver de l’emploi dans l’administration ou dans le privé.

Nous déplorons toujours les graves violations des droits de l’homme généralisées et systématiques en République de Djibouti.

La police a toujours utilisée des balles réelles pour réprimer les manifestations pacifiques causant plusieurs blessés qui ne sont pas pris en charge par les hôpitaux publics.

Chapitre 1 : Violations des droits civils et politiques.

Election et participation aux affaires publiques

Des élections périodiques à des intervalles réguliers ont été tenues mais sans que cela permettent une alternance politiques car le même parti RPP est toujours au pouvoir depuis 1977. Ceci est du à l’absence totale des élections libres, démocratiques et équitable comme les démontrent les élections législatives de 22 février 2013 où les résultats définitifs par bureau de vote ne sont pas encore publiés jusqu’aujourd’hui et dont des irrégularités graves ont entachées ce scrutin législatif dont les partis d’opposition ont participé après 10 ans de boycott suite des législatives de 2003 dont l’opposition s’estime d’être spoliée de sa victoire.

Ce semblant de démocratie est d’autant grave que ces élections truquées mettent en péril la légitimité des institutions nationales qui y procèdent comme le stipule que l’article 4 de la Constitution : « La légitimité populaire est le fondement et la source de tout pouvoir. Elle s’exprime par le suffrage universel, égal et secret. »

Ainsi, une crise postélectorale sans précédente secoue le pays depuis près de 16 mois marquée d’une répression féroce et à grande échelle des leaders et militants d’opposition. Plus d’un millier des personnes ont été arrêtées depuis 22 février 2013 et la crise politique se dégrade de jour en jour où une sortie de crise n’est plus plausible après l’échec des négociations entamées entre le gouvernement et la coalition de l’opposition politique USN (Union pour le Salut National) du 14 août au 14 septembre 2013.

 

Photo de la réunion entre les deux délégations lors du dialogue politique Gouvernement-USN, 14 aout 2013

Arrestations et détentions arbitraires, Violence

Le cycle répression-violence continue avec le lot des arrestations et détentions arbitraires quasi systématiques après la sortie de la prière de vendredi, le harcèlement judiciaire des leaders de l’opposition , la violence physique et les bavures policières à l’encontre des leaders et militants de l’opposition sont devenues monnaie courante avec des tirs à balles réelles sur les militants dont a été victime un jeune militant dénommé Kako Houmed Kako, blessé par balles au niveau de l’abdomen et un autre blessé au pied le 12 mai 2014 lors d’un meeting organisé par l’USN à la cité Arhiba. De même, une femme a aussi été violentée par des agents policiers et a eu une double fracture aux 2 avant-bras à la suite.

Kako Houmed Kako blessée par balles au ventre  

 

 

 

 

 

 

 

Hasna Hassan Houmed présente une double fracture aux 2 avant-bras

 

 

 

 

Le début de cette année 2014 a été une année mouvementé avec l’arrestation de tous les leaders de l’opposition ainsi que des militants et leur séquestration au centre de détention administrative à Nagad pendant une demi-journée sans aucun motif alors qu’ils célébraient le 1er anniversaire de la création de l’USN, le 16 janvier 2014 ,au sein de leur siège social au quartier 4.

Aussi, en cette journée internationale de fête de travail du 01 mai 2014,les militants USN n’ont pas échappés à la spirale de la répression policière qui s’est continuée jusqu’au 03 mai 2014 où les agents des forces de sécurité déguisés en tenue civile portant des t-shirt blanc ont sévèrement violenté et blessés beaucoup des militants de l’opposition venus assister à un meeting organisé par l’USN au siège central de l’UDJ sis à l’Avenue Nasser dont ce siège a été vandalisé par ces agents. Le 12 mai 2014, le siège de l’ARD a subi le même sort.

Conditions de détention et Prisons
Les conditions de détentions sont lamentables et horribles où les personnes sont incarcérées dans des cellules exiguës et insalubres. La prison centrale de Gabode constitue un goulag pour l’opposition  dont les prisonniers n’ont aucun droit pour protester les conditions de détention inhumaines en déposant des plaintes auprès des autorités judiciaires qui transiteront à travers les autorités pénitentiaires ; amenant ainsi le prisonnier à garder le silence sous peine d’être puni.

La surpopulation carcérale est un autre grand problème qui met en danger la santé des prisonniers car il existe des personnes atteintes des maladies transmissibles (la tuberculose,…etc) qui dorment à coté des autres. Parfois, les eaux usées des égouts font surface causant une détérioration de l’état de santé des personnes vulnérables à savoir les personnes atteintes du VIH/SIDA.

En plus de la chaleur épouvantable de l’été, s’y ajoute le calvaire des sanitaires à cause de la surpopulation carcérale et de manque d’hygiène.

Dans ces conditions affreuses, un nombre important des prisonniers sous mandat de dépôt depuis 1, 2,4 voir 8 ans y vivent au coté des condamnés dans cette prison.

Un nombre élevé des prisonniers politiques sont écroués dans cette prison et n’échappent pas à ces conditions de vie dégradantes.

Le cas du centre de détention administrative de Nagad qui est un centre de détention illégale ainsi que l’emprisonnement des militants USN et citoyens sans mandat délivré par un magistrat constituent un crime en regard de la Constitution et des textes en vigueur en République de Djibouti.

Sans oublier les conditions de détention inhumaines dans les locaux des postes de police et brigades de gendarmerie où des centaines personnes y passent quotidiennement.

Mahamoud Elmi Rayaleh est mort en détention à la prison centrale de Gabode et les circonstances de sa mort ne sont pas encore élucidées. Cette mort suspecte n’a pas encore trouvé d’explications de la partie officielle. Monsieur Mahamoud a été enterré sans autopsie médico-légale et en catimini par la police.

Recemment, nous appris la mort en détention d’Abdillahi Hared à la prison de Gabode.

Liberté d’expression et de presse
La pensée unique règne en maitre à Djibouti car il n’existe aucun média indépendant. C’est le gouvernement qui dirige le seul journal, la seule station de radio et la seule chaîne de télévision du pays.

La censure est pratiquée à grande échelle où les sites Web hostiles à la politique du gouvernement sont toujours bloqués à Djibouti dont le seul fournisseur des télécommunications est l’établissement public Djibouti-Telecom.

Toute critique à l’égard du gouvernement et du chef de l’Etat est sévèrement punie.

Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme sont harcelés, menacés et arrêtés pour leurs écrits et leurs prises de position.

Les seuls journaux des organes de presse de l’opposition ont disparu à cause de la machine judicaire. Et les journalistes des medias gouvernementaux sont prisonniers d’une autocensure et un contrôle constant de leurs productions.

Ainsi, les djiboutiens se servent des réseaux sociaux comme support médiatique pour s’informer et diffuser et l’information alternative.  

Ces violations flagrantes des libertés fondamentales sont constamment dénoncées par notre organisation qui rappelle l’Etat à respecter ses engagements internationaux et à garantir les dispositions de la Constitution nationale en son article 15 : « Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume et l’image ».

Liberté de réunion et d’association
La Ligue Djiboutienne des Droits Humains déplore les mesures restrictives touchant les réunions publiques des partis politiques de l’opposition ainsi que la répression policière des manifestations pacifiques des militants de l’opposition.

Photo du meeting de l’USN réprimé par les forces de police, 06 décembre 2013

Des centaines des personnes sont arrêtées lors des meetings de l’USN par les forces de l’ordre. Nous avons recensé en ce premier semestre de l’année 2014 plus de 400 personnes arrêtées sans aucun mandat.

Ces nombreuses personnes sont arrêtées et jetées en prison par les forces de police sans aucun mandat d’arrêt. Le droit à un procès équitable dés lors que ce sont les agents de police qui arrêtent, accusent les militants des chefs d’inculpation sans qu’un mandat ne soit délivré par un magistrat. Les droits à la défense sont bafoués à savoir l’assistance d’un avocat ou l’examen d’un médecin de leur choix ou des visites familiales. Pire, les décisions de la justice ne sont pas respectées comme le montre la séquestration du porte-parole de l’USN, Daher Ahmed Farah, à la prison centrale de Gabode malgré une décision de relaxe par un jugement du tribunal correctionnel de Djibouti.

Cela démontre la violation flagrante du principe de séparation des pouvoirs et de l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Par ailleurs, la liberté d’association n’est pas respectée à cause des interférences de l’Etat dans les organisations syndicales et associatives. Exemples marquants :

  • Le licenciement abusif et l’harcèlement des syndicalises touchent le fonctionnement régulier des syndicats qui contraignent les travailleurs à la loi du silence. Ainsi, plusieurs syndicalistes licenciés ne sont pas toujours réintégrés dans leurs fonctions malgré les multiples recommandations du BIT et des promesses non tenues du gouvernement , les travailleurs djiboutiens ne peuvent pas réclamer  une amélioration de leurs conditions de travail sachant qu’une catégorie des travailleurs à savoir les dockers ne possèdent aucun droit concernant l’assurance sanitaire, la sécurité sociale et autres droits des travailleurs garantit par le Code de travail alors que ce sont des travailleurs exposés à des nombreux risques néfastes à leur vie et à leur santé.
  • Les associations de quartier sont devenues des caisses de résonnance du gouvernement car plus de 4 000 associations sont enregistrées mais n’ont aucune utilité concrète .Et dernièrement le Secrétariat d’Etat à la Jeunesse et aux Sports a placée sous son autorité les centres de développement communautaire (CDC) ainsi que leurs comité de gestion issus des associations de quartier .Cette décision constitue une forte ingérence qui met en péril l’efficacité et le sens même des CDC qui devaient être laissés au mouvement associatif des communes.

Liberté de circulation
La liberté de circulation des biens et des personnes est gravement atteinte à Djibouti en contravention de l’article 14 de la Constitution qui stipule : « Tous les citoyens de la République ont le droit de se déplacer … sur toute l’étendue de la République. »   

Fait marquant, une interdiction de voyager frappe les dirigeants de l’opposition dont les derniers sont Me Djama Amareh Meidal, délégué aux affaires extérieures de l’USN, dont son passeport a été confisqué par un agent de la police de PAF ainsi que Mr. Adan Mohamed Abdou, vice-président de l’ARD et syndicaliste qui a été arrêté au bord de l’avion avant son décollage pour participer à la conférence internationale de BIT.

Droit de l’intégrité de la personne humaine et de la vie privée :
Torture et traitements dégradants et inhumains
Des nombreux des cas des tortures ont été signalés. Ces tortures sous toutes ses formes sont pratiquées et les auteurs de ces actes criminels ne sont jamais poursuivis et les victimes n’ont reçu aucune sentence judiciaire ou réparations. 

La torture est systématique à Djibouti et les détenus payent le prix fort. Aussi, les défenseurs des droits de l’homme ne sont pas épargnés dont récemment Said Houssein Robleh, Secrétaire général de la LDDH a été arrêté et condamnée à 10 jours de prison et 8 mois de prison avec sursis.

Un jeune dénommé Sahal Ali Youssouf a été trouvé mort à Gachamaleh le 07 juin 2013 après avoir été enlevé et sauvagement torturé par des éléments de la police nationale.

Chapitre 2 : Violations des droits socio-économiques et culturels

Corruption
La corruption est instituée en système à Djibouti dont l’économie du pays est minée par ces fléaux que constituent la corruption et l’affairisme.

Pour exemple, la recette budgétaire du port de Djibouti ne figure pas dans le registre du budget de l’Etat alors que le port constitue le poumon de l’économie générant des chiffres d’affaires estimées à plus de 10 milliards de franc Djibouti.

De même, la rente issue du loyer des bases étrangères installées à Djibouti n’apparait dans aucun document du budget de l’Etat et nous ne savons pas si cette somme d’argent colossale est versée dans les caisses du Trésor national soit le 30 millions d’euros/an de la France et le 38 millions de dollars des Etats-Unis qui est passé à 63 millions de dollars.

Sans parler des détournements de fond public et de la corruption généralisée au sein de l’administration, que peut-on dire de cette économie extrabudgétaire ?

Alors que la population Djiboutiennes vit d’une extrême pauvreté et une misère généralisée ainsiqu’un chômage de masse mais le PIB/habitant est chiffré à 1 523 US $ selon la Banque mondiale (Doeing Business 2014).

Nous ne trouvons pas les mots pour qualifier ce genre d’économie et des finances publiques.

Sans oublier, le surendettement du pays inacceptable qui a dépassé le seuil critique dont qui se répercutera sur les générations futures  et qui mettrait notre économie sous tutelle.    

Insécurité alimentaire

La population djiboutienne est sous la menace d’une insécurité alimentaire permanente à cause de la flambée des prix des denrées alimentaires, d’un manque d’une politique volontariste de production agricole réelle et d’une absence totale d’une stratégie de réserve de stock alimentaire  pour lutter contre la sécheresse récurrente et en cas de catastrophe naturelle comme lors des inondations où nous avons vu que la population n’a pu survivre à une semaine d’inondations.

Cependant, l’Etat a acheté des énormes parcelles de terres agricoles en Soudan, en Ethiopie et en Malawi après la crise de 2008 pour garantir la sécurité alimentaire de la population. Mais, jamais les récoltes de ces terres n’ont été écoulées sur le marché national dont nous cherchons jusqu’aujourd’hui leurs couleurs.

Cette insécurité alimentaire a des conséquences néfastes sur la condition de vie et la santé des citoyens à savoir la malnutrition infantile et des insuffisances qui se répercutent l’espérance de vie de nos populations déjà faible.  

Santé
La santé de Djibouti est devenue un mouroir pour nos citoyens du fait de la mal gestion du budget de la santé pourtant colossal et l’absence de qualité des soins et de services de santé.

Et pour cause, les pauvres citoyens sont obligés de se procurer les médicaments à la pharmacie pour se soigner à l’hôpital. Même pour les soins de base, les patients doivent s’acheter le dakin et les compresses et les solutions d’injection. Pourtant, des tonnes des médicaments gisent dans la CAMME (Centrale d’achat des médicaments et des matériels essentiels) jouxtant l’hôpital Peltier, qui après leur expiration sont soient distribués ou détruits à des millions de franc djibouti. Pire, des tonnes des médicaments sont envoyées dans les pays voisins .Et parfois, on nous rapporte que l’hôpital manque d’oxygène qui met gravement en danger la vie des patients en détresse.

La mortalité infantile est élevée avec 67 décès pour 1 000 naissances vivantes. Ceci est du à un manque de prise en charge néonatale adéquate.

Il n’existe pas un hôpital de référence aux normes correctes pour un pays dont les patients nécessitant une évacuation sanitaire attendent leur mort pour défaut d’aide médicale de l’Etat lorsque des membres de l’autorité et leurs familles font l’aller-et-retour des hôpitaux de Paris ou autre sous les frais des contribuables djiboutiens.

La malnutrition, les maladies infectieuses et les épidémies de paludisme et de tuberculose et de sida ravagent beaucoup des djiboutiens. En dernier, l’épidémie de paludisme a tué plus de 100 personnes en ce début d’année 2014 sans qu’aucune alerte n’a été lancée à temps ni par le ministère de santé ni par le bureau de l’OMS à Djibouti. Mais c’est après la sonnette d’alarme tirée par notre organisation que tout le monde s’est réveillé.

Education
L’éducation est meurtrie par la politique des chiffres.

L’école produit des diplômés sans emploi et l’Etat a fermé toute opportunité d’études à l’extérieur dont les bourses d’études et le dossier blanc ont été bloqué.

Fait surprenant, les 3 000 candidats de la série générale (S-ES-L) qui ont composés le bac, 400 ont été admis en premier soit un taux de réussite de 13%.

Le même scenario se perpétue à l’université dont la plupart des filières range plus de 200 étudiants, environ 50 étudiants passent à la deuxième année.

Ainsi, la plupart des étudiants qui n’ont pas pu être admis, se retrouvent dans la rue que ce soit les lycéens et les universitaires.

Conclusion :
Les droits des citoyens et libertés publiques sont foulés au pied sans que les auteurs de ces délits ne soient poursuivis mais sont au contraire promus à des grades supérieurs.

Nous dénonçons ces violations des droits de l’homme mais l’Etat fait fi des ces allégations et s’entête toujours à harceler les seuls défenseurs des droits de l’homme existants à Djibouti.

L’impunité officielle est la source de ces violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales

Recommandations :

  • La LDDH condamne sans réserve les violences policières contre les manifestations pacifiques de l’opposition.
  • La LDDH demande la fin de la spirale des violences dont sont uniquement victimes les populations civiles.
  • La LDDH déplore le trafic des êtres humains qui se cache dans la migration clandestine dont notre pays est devenu l’une des plaques tournantes dans la région.
  • La LDDH demande la poursuite des auteurs des abus devant la Justice pour mettre fin à l’impunité.
  • La LDDH lance un appel solennel à l’adresse de la communauté internationale pour faire pression sur le régime en place à Djibouti qui viole sans vergogne les droits humains.
  • La LDDH recommande la visite d’une mission d’enquête internationale sur les violations des droits humains généralisées et systématiques.
  • La LDDH exige la fin de l’opacité financière en vigueur dans le pays.
  • La LDDH demande vivement la libération des détenus politiques et lance un appel urgent et solennel aux deux parties (pouvoir-opposition) pour l’ouverture d’un dialogue politique basé sur la vérité et la transparence.

 

Le Président de la LDDH :                            Le Secrétaire général :
Omar Ali Ewado                                              Said Houssein Robleh    

Cite Hayabley, Babala                                                       Cité Barwaqo, Balbala
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