16/07/2014 (Brève 419) L’équipe de Guelleh signe la fin de l’internet à Djibouti, enfin la fin de l’Internet convivial. Ali Farah Assoweh en faisant croire aux députés qu’Internet était le vecteur de tous les crimes, leur a fait passer une loi vague qui permet d’arrêter tout individu qui communique sur la toile.

____________________________ Note de l’ARDHD

Selon l’agence Xinhua, (voir article ci-dessous), Ali Farah Assoweh a joué sur la peur pour faire passer à l’assemblée nationale une loi liberticide et d’application aussi vague qu’étendue pour renforcer le contrôle d’Internet et pour appliquer des peines aux utilisateurs …

Grâce à cela, Djibouti se hausse au rang des plus grands ennemis d’internet, comme la Chine ou la Corée par exemple.

_____________________________________ XINHUA

Lien avec l’article :

Djibouti : adoption d’un projet de lutte contre la cybercriminalité

DJIBOUTI, 15 juillet (Xinhua) — Les députés djiboutiens ont adopté lundi le projet portant sur création d’un dispositif pénal de lutte contre la cybercriminalité.

Ce projet a été présenté par le ministre djiboutien de la Justice, Ali Farah Assoweh, qui a fait savoir aux députés que la cybercriminalité a pris une ampleur telle qu’il n’est plus envisageable de laisser les criminels virtuels en puissance dicter leur lois et installer la terreur sur le net.

« Il s’agit donc d’une nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se distingue des formes traditionnelles en ce qu’ elle se situe dans un espace virtuel », a-t-il souligné.

Tout en examinant le texte de loi, les élus préconisent la nécessité d’une campagne d’information et de sensibilisation des masses sur les risques et les menaces inhérentes à la cybercriminalité.

Le projet adopté vise à compléter les dispositions existants du code pénal de Djibouti de 1995 notamment pour les crimes et délits commis via internet et ce, pour une meilleure protection des citoyens, des entreprises et des administrations, selon un communiqué de la presse présidentielle djiboutienne.

Le projet comporte des dispositions adaptées pour lutter contre ce nouveau phénomène, notamment les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication et les procédures en matière d’infraction commise au moyen des technologies de l’information et de la communication, ainsi que les peines d’emprisonnement et d’amendes.