08/10/14 (Brève 436) ALERTE pour un jeune gendarme qui avait été enlevé par l’Erythrée, alors qu’il effectuait une mission avec des militaires de la force d’interposition du Qatar. Il avait été libéré par l’Erythrée le 15 septembre, après deux mois d’incarcération. Aussitôt après, au lieu de le félicier, le régime de Guelleh l’a jeté à Gabode à l’isolement

18/10/14 ALERTE pour un jeune gendarme qui avait été enlevé par l’Erythrée, alors qu’il effectuait une mission avec des militaires de la force d’interposition du Qatar. Il avait été libéré par l’Erythrée le 15 septembre, après deux mois d’incarcération. Aussitôt après, au lieu de le féliciter, le régime de Guelleh l’a jeté à Gabode à l’isolement

Il s’agit de M.Ahmed Abdallah Kamil, un jeune gendarme de 1ère classe, qui avait été « kidnappé » le 25 juillet 2014 par l’Erytree alors qu’il accompagnait pour une mission d’inspection les militaires de la force d’interposition du Qatar.

Contrairement à toutes les lois internationales, l’Eythrée l’avait gardé en prison pendant 2 mois. Il avait été libéré le 15 septembre 2014.

Libéré par l’Erythrée, il est incacréré de nouveau par Djibouti !
Au lieu de l’accueillir comme il se doit pour le retour d’un prisonnier de guerre, le régime de Guelleh l’a fait immédiatement arrêter et après 3 jours de garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, il a été jeté à Gabode où il est placé à l’isolement : personne ne sait ce qui lui est reproché.

Un secret d’état entre deux dictateurs complices et ennemis ?

De là on pourrait imaginer que Guelleh a peur de ce que gendarme pourrait raconter à propos de ce qu’il a vu ou entendu en Erythrée. Des militaires djiboutiens sont curieusement toujours incarcérés, sans aucune « réclamation » de la part de Guelleh … . Connivences et petits secrets entre deux dictateurs sanguinaires ?

Pourtant le gouvernement Djiboutien avait d’abord exigé sa libération dans un communiqué ) et ensuite il avait annoncé sa libèration ).

Sa mère, en dépit de la maladie dont elle souffre a d’abord parcouru les 30km de brousse qui sépare sa maison de la ville d’Obock, puis la traversée jusqu’à Djibouti. Elle n’a été autorisée à le voir que chaque lundi.

A l’appel de sa famille, l’ARDHD lance une alerte rouge pour la libération immédiate et sans condition de Ahmed Abdallah Kamil, gendarme djiboutien, injustement et illégalement détenu à Gabode par le régime de Guelleh, après avoir été interné pendant deux mois par le régime dictatorial de l’Erythrée. Elle demande une enquête pour connaître la vérité sur cette incarcération, qui pourrait cacher des relations ou des complicités entre les deux régimes dictatoriaux.