22/09/2015 (Brève 477) Djibouti : Ismaël Omar Guelleh persévère dans son projet daffrontement interclanique. Pubication de l’UDDESC signée par Hassan Cher Hared, son secrétaire général.
UDDESC
Union Djiboutienne pour les Droits Economiques, Sociaux
et Culturels &Civils et Politiques Quartier 4
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Réf. : 03/C/AN2015
Daprès une source bien informée de larmée nationale djiboutienne, AND, le lundi 14 septembre 2015, sest tenue une réunion dans la grande salle de létat-major de larmée djiboutienne, à laquelle presque tous les officiers et sous-officiers de larmée nationale djiboutienne avaient été convoqués. Il sagissait dune réunion « dextrême importance » organisée sur ordre du chef suprême de larmée nationale, monsieur Ismaël Omar Guelleh, actuel président de Djibouti mais ce dernier ny pas participé.
Comme à laccoutumé, la réunion débute par la récitation dune sourate du Saint Coran. Ensuite le Général Zakaria Cheikh Ibrahim (de lethnie Mamasan comme Guelleh), chef d’état-major de la Défense Djiboutienne, prend la parole et psalmodie devant les officiers et sous-officiers des propos haineux que son maitre lui a fait boire comme de leau, et il dit : « chers officiers et sous-officiers, je vous ai appelé ici aujourdhui pour vous annoncer que la nation est en danger, nous devons nous souder pour faire face à une tribu qui a décidé de déstabiliser le pays. Les Odahgobes ont constitué une plateforme non pas pour subvenir ou remédier aux problèmes sociaux de leur ethnie mais plutôt pour chasser du pouvoir son Excellence Ismaël Omar Guelleh. Larmée doit se préparer à les mater les armes à la main et votre chef suprême vous remerciera généreusement. »
Certains officiers commencent à rire et dautres laissent apparaître des visages inquiets devants ses propos irresponsables et sectaires venant de leur chef, le Général Zakaria.
Mais, le Général Osman Nour Soubagleh (de lethnie Odahgobe), réagit et sen prend au Général Zakaria en sadressant aux invités : « nécoutez pas ce vieux qui délire. Nous sommes une armée nationale formée pour protéger la nation de lennemi extérieur et pour défendre notre peuple. Nous ne devons pas nous mêler dans les affaires internes du pays qui relève de la compétence dautres institutions. En acceptant de jouer le heu de Zakaria. Je vous garantis que larmée partira en vrac. »
Et en quelques heures linformation dépasse nos frontières et le Gande de lethnie Issa, dont leur résidence principale est Dire-Dawa, tient une réunion durgence sur la situation le lendemain même.
Le Général Osman Nour Soubagleh qui avait demandé audience le même jour au président Guelleh tente de lui exposer son point de vue sur la situation et sa colère à légard de Général Zakaria.
Comme dit un proverbe somalien « Doofar waligii madaahiro ooma daayo dabeecadiisa » ce dernier coule des larmes de crocodile et traite de tous les noms doiseaux le General Zakaria. Il rajoute que sa propre famille et ses proches travaillent à sa perte et sengage à trouver une solution aux dérives sectaires de certains militaires de sa famille. Cest à la fois comique et bête quand lordonnateur se déclare victime !
La question qui se pose est : Que gagnera IOG en déclenchant des affrontements interclaniques ?
Dans nos échanges dinformation avec des proches du régime de guelleh, deux réponses reviennent chaque fois :
1 – Des conseils sataniques pour un pouvoir éternel.
Des féticheurs dorigine tanzaniens et ougandais que Guelleh a lhabitude de consulter lui auraient conseillé de faire couler beaucoup de sang au Sud du pays et dans son ethnie immédiate. Une information à prendre avec beaucoup de précaution mais pas impossible quand on sait que dans lhistoire des dictatures africaines certains ont déjà utilisé ces pratiques sataniques dans le but de sassurer une présidence éternelle.
L’un des précurseurs en la matière fut le maréchal-président Joseph-Désiré Mobutu du Zaïre, lactuelle république démocratique du Congo. Des multiples pratiques magiques de ce dernier, qui n’ont jamais permis à son pays d’aller de l’avant, l’enfonçant au contraire dans les ténèbres, on peut Entre autres retenir, le déversement de ses selles et urines dans l’une des principales sources d’eau du pays. D’ailleurs, lors de sa repentance publique, son ministre de la communication, feu Sakombi Inongo, dira dans différentes interviews télévisées : « Le maréchal-président prenait un verre de sang humain le matin lien : https://youtu.be/hEJ9KxRWe88?t=2m36s».
2 – La haine destructrice de Guelleh à lencontre de toute organisation non soumise.
« La souffrance émotionnelle, également la principale cause de la souffrance et des maladies corporelles. Le ressentiment, la haine, l’apitoiement sur soi, la culpabilité, la colère, la dépression, la jalousie, ou même la plus petite irritation sont sans exception des formes de souffrance.
Il existe deux types de souffrance : celle que vous créez présentement et la souffrance passée qui continue de vivre en vous, dans votre corps et dans votre mental.
La plus grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même aussi longtemps que, à son insu, on laisse le mental prendre le contrôle de sa vie.
La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c’est une forme de négativité. L’intensité de la souffrance dépend du degré de résistance au moment présent. Le mental cherche toujours à nier le moment présent et à s’en échapper et tant que vous êtes incapables d’accéder au pouvoir de l’instant présent, chaque souffrance émotionnelle que vous éprouvez laisse derrière elle un résidu. Cette souffrance accumulée est un champ d’énergie négative qui habite votre corps et votre mental. Cest une névrose obsessionnelle qui sinstalle avec une haine consciente ou inconsciente envers le rival. Cette dimension « négative » connote une névrose plus difficile à traiter parce que plus tournée vers les désirs inconscients de destruction ou délimination. »
Cette théorie relative décrit mot à mot une grande partie de la personnalité de Guelleh qui est régulièrement animé dune haine à légard de tout pensé, individu ou organisation vu comme rival ou non soumis à ses exigences. Il peut, sans sy lasser une seconde, travailler à sa destruction pendant des générations. Le cas du syndicat en ait une preuve révélatrice de la personnalité dIOG.
À la fin des années 80 et au début des années 90 Guelleh, préparé à succéder son oncle Hassan Gouled Aptidon, devait surpasser et écarter deux rivaux plus expérimentés et plus talentueux (Ismail Guedi Hared et Moumin Bahdon Farah). Et chacun, de son côté, rassemble sous son aile toutes les organisations existantes.
LUGTD dirigée par Kamil Diraneh Hared, cousin germain de Guedi, a été automatiquement taxé de supporter son cousin. Ismaël Omar Guelleh se rabat sur lUDT qui a vu le jour en 1992 et y investit à sa manière. Les dirigeants de lUDT, nayant pas compris lattente de Guelleh ou nayant pas voulu jouer son jeu, quel quen soit la raison, pour IOG ils demeurent des ennemies éternels. La preuve, deux générations et 20 ans après il ne manque aucune occasion pour nettoyer lUDT et lUGTD du paysage associatif et sociale de Djibouti et internationale avec ses clonages, ses corruptions des fonctionnaires internationaux, licenciements abusifs, emprisonnements arbitraires, etc
Si je me réfère à mon opinion sur
« Je crois quIOG pense faire dune pierre deux coups. Il compte déclencher une guerre civile entre deux clans Issa : les mamasans et les odahgobes. Daprès son esprit limité il pense de cette manière à la fois justifier son état durgence et saper la plateforme clanique Odahgobe.
Nonobstant, comme toujours lesprit pernicieux dIsmaël Omar Guelleh ne manque pas didée chthonien et lugubre. Il espère toujours la mise en place dun état durgence pour ainsi annuler toute élection sous prétexte dassurer la sécurité et lexistence de Djibouti. Lien : http://www.hch24.com/actualites/07/2015/djibouti-affrontement-inter-clanique-programme-et-etat-durgence-sur-le-pays-le-projet-diog-pour-une-presidence-2016-sans-election/»
Conclusion
Quels que soient les avantages politiques ou matériels que compte retirer Ismaël Omar Guelleh, le dictateur mafieux de Djibouti, à précipiter son peuple et le pays dans des affrontements interclaniques, nous sommes sûrs que la réussite de son projet machiavélique mettra Djibouti dans une mini situation comparable au malheur rwandais de 1994.
Dans lespoir dune réaction régionale et internationale lUDDESC appelle le peuple djiboutien à plus de vigilance et de retenu une fois de plus.
Fait en Suisse, le 18/9/2015
Hassan Cher Hared
Secrétaire général de lUDDESC