06/01/2016 (Brève 609) Dans un excellent article en page 4 du Canard enchaîné sorti ce matin sous la signature J-F. J. »La chasse bien gardée de la France à Djibouti », il est fait état des harcélements, arrestations et tortures courantes contre l’opposition et des différents massacres du 21 décembre 2015, commis sans ne susciter de répobration de la part de la diplomatie française, dont l’Ambassade ne répond pas à la demande d’asile d’un député de l’opposition, grièvement blessé par balles.

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Canard enchaîné

Le journaliste évoque l’indulgence « incompréhensible » de la France si compréhensive et pas du tout critique à l’égard du régime de Guelleh, contrairement à la position de la diplomatie américaine, qui condamne les récents événements. Le journaliste évoque les massacres du 21 décembre et la situation des dirigeants de l’USN surpris par des tirs à balles réelles et soignés dans un premier temps à Bouffard, puis pratiquement livrés aux forces djiboutiennes qui filtraient les accès et qui ont emprisonné au moins deux personnalités à leur sortie.

L’honnêteté impose de préciser que ce ne sont pas les médecins de Bouffard, comme nous l’avions déjà écrit qui sont responsables de cet état de fait, car ils ont soigné les blessés avec tout leur savoir-faire et leur dévouement. Ils ont été soumis à des ordres supérieurs. D’ailleurs l’attitude s’est renversée littéralement mardi dernier
pour Saïd Houssein Robleh. L’Ambassadeur Mucetti avait déjà quitté le pays, en fin de mission anticipée. Trouvez la relation !!!