10/02/2016 (Brève 663) Selon un long article bien documenté et signé par Hassan Cher dans hch24.com, les autorités françaises sur alerte des autorités américaines, auraient lancé une vaste enquête sur le trafic de stupéfiants, le blanchiment d’argent et l’acquisition de biens mal acquis en particulier en France.Ces enquêtes viseraient le couple présidentiel.

Djibouti : des enquêtes en cascades sur les blanchiments d’argent, trafic de stupéfiant et biens mal acquis contre le couple présidentiel Guelleh/Kadra et entourages.

Suite à des notes d’alerte que les institutions françaises ont reçus du DEA – USA, Drug Enforcement Administration, et de la CIA et le contrôle de Kadra Mahamoud Haid, l’épouse du président de Djibouti, par la police française à 56 Rue François 1er, 75008 Paris, Paris Île-de-France, la fin du  mois de janvier 2016 alors qu’elle faisait des achats importants payés en liquidité dans des magasins de luxes situés dans la rue précitée,  c’est le branle-bas à Paris comme à Djibouti. Depuis, les téléphones sonnent sans cesse au palais de Guelleh à Haramous, à Djibouti, et les téléphones jetables se vendent bien à Paris.

Tous les réseaux du régime de Guelleh dispatchés en Europe font la tournée des contacts et lieux des fréquentations à Paris de la famille du baron et entourages afin d’avoir à l’œil l’avancé des enquêtes de la police française sur les blanchiments d’argent, trafics des stupéfiants et biens mal acquis dont Guelleh/Kadra tirent les ficèles.

Nos contacts dans l’antre du régime nous apprennent qu’Ismaël Omar Guelleh a tenu une réunion familiale d’extrême urgence les premiers jours de ce mois de février 2016 dans son palais d’Haramous, à Djibouti-ville. Le sujet de la réunion fut « une menace occidentale ».

Mais l’innocent citoyen se demandera ce qui agite et inquiète autant l’homme fort de Djibouti, président Ismaël Omar Guelleh.

En fait, nos contacts auprès du régime nous ont exposé un réseau clanico-mafieux, qui n’a rien à envier à celle de la triade chinoise, active sur une bonne partie de la planète et tenue en laisse par le couple présidentiel Guelleh/Kadra.

Nous publierons pour l’instant qu’une partie de ces informations dont la plupart sont encore en instruction :

1ere Kadra Mahamoud Haid, épouse du président Guelleh de Djibouti, et ses enfants.

Née, grandie, vécue et mariée dans l’obscurantisme, la première dame croyait que l’abus et l’usurpation du pouvoir de peuple lui permettaient d’imposer leur loi à la planète.

La preuve, elle s’est permit de créer un système d’arnaque de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en France. Elle payait en espèce tous ses achats et déclarait aux commerçants ne pas avoir d’adresse permanent ou des logements en France alors qu’elle passe des mois de vacances dans la résidence secondaire situé au 91, avenue Henri-Martin – 75016 paris.

C’est Mohamed Robleh Atteyeh, un détaché à l’ambassade chargé de la sécurité, un policier en faction à Paris plus de 15 ans, s’occupait de la récupération du détaxe auprès des commerçants que madame avait faitses achats en personnes et ses caprices remplis dans les deux colis que la représentation envoie par semaine via la valise diplomatique. Une partie de l’argent ainsi détourné des recettes des impôts françaises partait dans la poche du policier collecteur et l’autre partie finançait un réseau de collecte d’information que la première dame avait mise en place à l’insu des systèmes étatiques.

La concierge  portugaise de l’appartement du 91, avenue Henri-Martin – 75016 Paris, madame Fatima, et son mari ont été entendu par la 6ème DPJ de Paris dans le cadre des enquêtes sur les blanchiments d’argent et fraudes aux impôts parce que le couple portugais recevait régulièrement de la part de madame Kadra Haïd des liquidités importantes  qui n’ont jamais étaient déclarées aux contrôles fiscales. Ces versements de liquidités servaient à des collectes d’information dans la résidence, sur les visiteurs, sur les employés de la résidence et de l’ambassade de Djibouti à Paris et sur Ismaël Omar en personne pendant ses déplacements à Paris. La chambre à coucher de la concierge donne sur la cour d’entrée et ainsi elle pouvait tout même ces heures de repos. Pour rendre compte à madame, la concierge utilisait des téléphones jetables à hauteur de 100.000 à 150.000 euros par ans. Ce système de communication par téléphone jetable a été  recommandé par Kadra Haid qui utilisait elle aussi ces genres d’appareils pour ses communications pendant ses passages à Paris et c’est le chauffeur portugais de la résidence, monsieur Jose, qui s’occupait de l’approvisionnement.

Un autre fournisseur de Kadra Haïd, vendeur de meuble ROMANO BARBES du 41 Boulevard Barbès, 75018 Paris a été perquisitionné par les enquêteurs dans le cadre de l’instruction sur les blanchiments d’argent commis en bande organisé.   Les artisans (peintres et décorateurs) qui ont réalisé des travaux au domicile à Paris de Kadra Haid et Ismaël Omar Guelleh ont été mis en garde-à-vue pour facturations frauduleuses et blanchiment d’argent.

La résidence, gérée par une Société civile immobilière – SCI- HARAMOUS- appartenant à la famille Guelleh, transformée en caverne d’Ali Baba, regorge autant d’objet de valeur achetée avec les deniers publics détournés des caisses de l’état djiboutien. Le petit Aïnanche Ismaël Omar laisse bourre dans le sous-sol de la résidence une Mercedes d’une valeur de 300.000 euros utilisée que 10 fois mais qui fait partie des objets consignés dans les registres des enquêteurs de la police française.

Naguib Abdallah Kamil, fils de Kadra Haid, n’est pas en reste et il est bien note dans les agendas de la police. Une voiture de marque – Ranch Rover SVD d’une valeur de 150.000 euros achetée il y’a 4 semaines est bloquée au niveau des douanes françaises sur ordre de la police. Avec Mohamed Robleh il faisait déjà l’objet d’une commission rogatoire de la direction nationale d’enquête et de renseignement douanière, et la section de recherche de la gendarmerie nationale de Paris – la brigade Exelmans – pour importation des stupéfiants, fautes à la détaxes  et tva, faux usage des faux (distribution des documents d’identités et des voyages à des personnes mêlés aux réseaux des terrorismes internationales surtout des yéménites et magrébins).

Le réseau a pu être remonté grâce aux renseignements français qui ont interpellés des syriens circulants avec des passeports djiboutiens et des candidats aux djihates qui voulaient se rendre au Yémen.

Un appartement localisé à  3 avenue Marceau, 75116 Paris et appartenant à la fille de Guelleh et Awo Ismaël Omar et son mari Tommy l’ivoirien est placé sous-surveillance de la justice française.

La facture de l’accouchement, la semaine dernière, de la deuxième fille de Guelleh, Haïbado Ismaël Omar, l’épouse du jeune ministre de l’éducation, à l’hôpital américain de 63 Boulevard Victor Hugo, 92200 Neuilly-sur-Seine a été aussi réglée en espèce. Les enquêteurs ont pu mettre la main sur la facture.

Liban Ismaël Omar impliqué, comme son père et oncle décédé, dans un trafics d’arme lucratif à destination de la Somalie, envoie régulièrement à Mogadiscio Habib Douale – connu sous le nom de Habib Dhehgour.

Tommy, l’époux de Awo, ex- résident à Sarcelle  était fiché aux stups de Paris.

Autres barons ou enfants des barons du régime qui sont sous les projecteurs de la justice.

Madame Saida, l’épouse du directeur de l’ONEAD-Mohamed Fouad Abdo  – a accouché aussi à l’hôpital américain de Neuilly au mois d’aout 2015 et la facture de l’accouchement qui se trouve dans les dossiers d’instruction a été  réglée en liquidité.

La veuve de Mahamoud Haid Djama, madame Choukri Douale et deux de ses frères ont été entendu sur commission rogatoire. Les deux frères au Canada sur commission rogatoire internationale émanant de la justice française et la veuve ont été interrogés à Paris. Madame Choukri Douale qui tentait de sauver sa peau n’a pas manqué à témoigner contre Kadra Haïd.

Mohamed Zakaria, fils du Générale Zakaria Cheikh Ibrahim, chef d’état-major de la Défense Djiboutienne, réside à Nancy et est enregistré à l’ambassade de Paris comme détaché avec un salaire de 4.500 euros. Il est payé simplement pour gérer certains trafics et malversations de la famille de Guelleh.

Un appartement situé à Sarcelle, en France, et appartenant à Saïd Abdillahi dit Saïd Barkat a été mis sous mandat de justice.

Osman connu sous le sobriquet « stoppeta » et habitant à Brest se rend régulièrement à Rennes dans le but de rassembler des renseignements pour le compte de la police politique de Djibouti, SDS. Cet agent a été impliqué dans le passé l’assassinat d’un légionnaire à Djibouti et fut relâché par le SDS afin de les servir en Europe. Il s’est déclaré d’origine somalienne auprès de l’immigration française mais depuis peu son dossier est dans les mains de la police.

Ahmed Osman Guelleh, le directeur de GSK Group,  l’époux de Loula Guessod, est recherché par les enquêteurs de la police.

Le propriétaire de DAHABSHIIL est visé aussi par les enquêtes de blanchiments d’argent parce qu’il  avait obtenu  le titre de banque sans remplir les conditions requises.

La représentation diplomatique de Djibouti en France et détachés.

Les magistrats chargés du dossier ont demandé au Quai d’Orsay la révocation du statut diplomatique pour Mohamed Omar Djama, Mourad Mouti, Ayed Moussa Yahya,  Naguib Abdallah Kamil et Mohamed Zakaria Cheikh Ibrahim.

Ayed Moussa Yahya, marié à une martiniquaise, avait été employé par l’ambassade de Djibouti à Cuba avant d’être muté à Paris. Il était impliqué dans un trafic des drogues et de blanchiments d’argent transitant entre les Caraïbes, l’USA, l’Amérique du Sud avec des cartels de l’Amérique du Sud et des libanais. Sachant que les libanais se sont spécialisés particulièrement dans  les transferts des fonds. Sous surveillance déjà de la DEA.-USA et la CIA, l’OCRTIS (Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants, Fort-de-France), réagissant suite une fiche d’alerte émanant de la sécurité américaine, s’intéresse aussi du sujet. Ses informations sont parvenues aux français justes trois mois après qu’il ait remis ses lettres de créances diplomatiques.

La nièce  d’Ayed, la grande fille de son frère Yahya, a quitté précipitamment le quartier Bellevue de la ville de  Nantes pour Amiens.

Un associé de Yahya, un patron du trafic en France a été assassiné pour un règlement de compte dans un bar sis sous l’appartement dont loge la famille Yahya. Ce dernier handicapé par un accident de la route a transformé son logement en un de lieu de stockage des  stupéfiants.

La drogue pure était acheminée sous scellé diplomatique à partir des iles caraïbes, de Venezuela, de la Colombie et de Bolivie. Suite à l’assassinat des représentants du réseau à Nantes,  c’est avec la fratrie Dhehgour qu’ils continuent le business dont Adan Douale – Ibrahim Douale  dit adosh – Habib  Douale – Warsama  Douale – Hassan Douale et tous ses bons mondes touchent le RMI en France.

Aden Douale a acheté un appartement à Nantes – quartier Bellevue – lieu connu étant la plaque tournant du stupéfiant et placé comme zone de sécurité prioritaire. Il a déclaré aux français n’avoir pas des richesses mais vit avec la rente des fonds gagné dans les activités criminelles et déposés dans des banques situés en Turquie, Koweït, Hong-Kong, sachant qu’il a été directeur du port et de l’aéroport plus de 30 ans, il se servit et a servi de plaque tournant aux trafics de la famille Ismaël Omar Guelleh.

La société Comad qui appartenait Ismaël Omar Guelleh et Barkat Gourad Hamadou avait été impliqué dans le déversement des produits chimiques industriels et militaires dans la zone maritime de Tadjourah et Zeyla, à l’extrême nord de la somalie. Ces actes criminels avaient causé la mort des plusieurs afars à Djibouti et des mamasans à Lughaya.

Les dossiers des enquêtes sont actuellement dans les mains des magistrats spécialisés du nouveau parquet financier de France.

« Madame Eliane Houlette, procureur de la République financier près le tribunal de grande instance de Paris, mardi 3 mars 2014, en présence de la garde des Sceaux et de nombreuses personnalités du monde judiciaire et juridique a répondu comme suit la question suivante :

Quelle est votre mission ?

« Ma mission sera de deux ordres:

Conduire une politique pénale homogène, visible et cohérente sur le plan national en matière de criminalité économique et financière, passant par la concertation et le dialogue avec des interlocuteurs judiciaires et extrajudiciaires;

Faire exister le parquet financier au plan international, en consolidant les liens établis avec les autres parquets d’Europe, pour faire progresser l’entraide répressive internationale. »

(http://www.justice.gouv.fr/le-garde-des-sceaux-10016/mieux-combattre-la-delinquance-financiere-et-la-fraude-fiscale-26778.html) »

Hassan Cher