29/02/2016 (Brève 681) Peut-on vivre en France avec un statut de réfugié, bénéficier des droits (y compris médicaux et financiers) accordés par ce pays et se rendre à la réunion organisée par le régime le 4 mars à l’hôtel Marriott ? Clairement ma réponse est un non sans appel !!!! (lecteur)

Nous savons tous que l’invitation à participer à la réunion électorale du mars 2016 est une invitation à soutenir le dictateur et ses obligés. Ceux qui détournent l’argent du pays, qui asservissent la population et qui mènent le pays à la faillite, après l’avoir vendu à des puissances étrangères. Ces puissances, la Chine en particulier, nous consentent des prêts qui engagent toutes les jeunes générations sur des dizaines d’années, sans espoir de retour sur investissement, car le pays du soleil levant conservera les bénéfices des investissements réalisés.

Sans espoir véritable de retrouver un niveau d’emploi conforme à nos attentes. Sans espoir de faire émerger notre pays au niveau des pays ayant acquis une autonomie véritable. C’est tout le contraire qui se passe. Guelleh et sa clique endettent le pays, non pas pour lui permettre d’atteindre une meilleur niveau de vie, mais uniquement pour s’enrichir, tout en nous appauvrissant un peu plus chaque année.

Si vous vivez en France avec un statut de « VRAI » réfugié, c’est que vous avez été contraints de quitter votre pays, vos familles, vos amis et vos souvenirs. Dans ce contexte, il faudrait vraiment être masochiste et incohérent pour aller
applaudir la candidature de Guelleh pour un 4ème mandat.

Et pourtant je sais que certains iront apporter leur soutien à la mascarade organisée. Pourront-ils se présenter ensuite comme de vrais réfugiés ? Certainement pas et j’appelle tous les vrais réfugiés qui le pourront à se poster aux alentours de l’hôtel Marriott et à prendre en photo toutes celles et tous ceux qui entrent.

Il sera facile ensuite d’identifier, parmi les invités, les personnes bénéficiant d’un statut de réfugié en France et de transmettre l’information aux services concernés, pour qu’ils refassent une lecture de leur dossier de demande du statut …
Je serai posté à proximité de l’entrée et je vous invite à transmettre à l’ARDHD, une copie des photos des participants, qu’elle me transmettra.

La liberté d’expression et de déplacement existe en France. Rien n’interdit d’aller à cette fête de la honte, mais il faut avoir le courage de ses opinions. A mon avis un réfugié sincère qui a obtenu ce statut protecteur au motif qu’il était persécuté à Djibouti ne peut pas répondre présent. Ceux qui viendront devront être désormais considérés comme de faux réfugiés et faire l’objet d’un signalement.

A bon entendeur ….