29/06/2017 (Brève 1021) De nouvelles victimes des forces de sécurité … (LDDH)

Dans un communiqué de la LDDH signé par son Président Omar Ali Ewado, nous apprenons que les nomades qui avaient été arrêtés dans le nord du pays et transférés en grand nombre dans le centre de rétention de Nagad, pourraient avoir été récemment relâchés, après deux mois d’incarcération illégale dans des conditions particulièrement pénibles : chaleur, insalubrité, etc. Ce point reste à vérifier, car l’accès au centre et aux informations sont strictement interdits et en particulier aux ONG.

L’élément
important est de savoir qu’il y a eu un mort (mauvais traitement, refus de soins ???) le 25 juin : il s’agit d’Abdo Mohamed Ismaïl qui avait été arrêté à Tadjoura deux mois auparavant.

On signale aussi la mort le 11 juin, des suites d’actes de torture, d’un docker qui avait été arrêté le 28 mai 2017 par la Sécurité du port.

L’ARDHD se joint aux appels de la LDDH pour :

  • demander l’ouverture d’une enquête à la suite de ces deux décés et le renvoi devant la justice pénale
    des auteurs de ces crimes.
  • demander la fermeture définitive du centre de rétention de Nagaq, qui est un lieu de détention aux conditions inhumaines et qui échappe au contrôle de l’autorité judiciaire