11/12/2017 (Brève 1102) La LDDH dénonce dans un communqiué le refus opposé au dernier moment par l’Institut français de Djibouti pour la mise à disposition d’une salle de conférence, en contradiction avec un accord donné préalablement. Y aurait-il eu collusion de l’Ambassade de France avec le pouvoir dictatorial ?

Dans un communiqué du 10 décembre, la LDDH, sous la signature de son Président Omar Ali Ewado, dénonce l’annualtion en dernière minute de la mise à disposition d’une salle de réunion par l’Institut français de Djibouti. Pourtant la LDDH avait obtenu un accord préalable, afin de pouvoir célébrer le 10 décembre 2018 la déclaration universelle des droits de l’homme dont le thème retenu cette année est « Oeuvrons pour l’égalité, la justice et la dignité humaine ».

La décision d’annulation de la mise à disposition de la salle émanerait selon la LDDH directement de l’Ambassadeur de France à Djibouti, ce qui laisse planer de nombreuses interrogations sur la neutralité de la France ou sur une éventuelle position de soumission face au pouvoir dictatorial de Guelleh.

La LDDH tient à rappeler que la même mésaventure était survenue l’année dernière avec une annulation au dernier moment par Bender Djedid.

La LDDH se plaint du harcèlement permanent dont sont victimes les Défenseurs des Droits de l’Homme et plus particulièrement les dirigeants de la LDDH. En particulier tant le Président que le Vice-Président ont été refoulés à l’aéroport et interdits de quitter le territoire, alors qu’ils avaient programmé des voyages à l’étranger.

En dépit de ces injustices qui portent atteinte aux Droits fondamentaux des citoyens, aux libertés individuelles
et à la libre action des défenseurs des Droits de l’Homme, la LDDH, qui a intégré la possibilité d’une collusion regrettable entre l’Ambassade de France et le pouvoir (en contradiction avec les discours officiels du Président français), tient à assurer qu’elle poursuivra sa mission avec la plus grande détermination et qu’elle refusera toute forme d’accointances avec le pouvoir dictatorial en place