06/03/2019 (Brève 1316) Les dirigeants de Djibouti accusés de détenir des biens mal acquis à Paris (Médiapart – Michel Déléan)

Lien avec l’article (accès payant au contenu intégral) https://www.mediapart.fr/journal/international/060319/les-dirigeants-de-djibouti-accuses-de-detenir-des-biens-mal-acquis-paris

Un article très complet et très bien informé, dont seul le début est en accès libre :
 » Une enquête préliminaire, ouverte à la suite d’une plainte de l’association Sherpa, vise à vérifier si le clan Guelleh, au pouvoir à Djibouti, a acquis frauduleusement des biens immobiliers à Paris. Emmanuel Macron se rend bientôt à Djibouti.

Emmanuel Macron doit se rendre en République de Djibouti les 11 et 12 mars prochains. On peut déjà parier sans prendre de risques sur l’un des sujets délicats que le chef de l’État français sera bien obligé d’aborder lors de son tête-à-tête avec son homologue djiboutien : il s’agit des investigations sensibles menées depuis quelques mois dans son entourage par la justice française.

Le président tout-puissant de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh (au pouvoir depuis dix-neuf ans), ainsi que plusieurs de ses proches qui accaparent les postes clés dans ce petit pays (…)

On y apprend l’importance des biens détenus non seulement en France (plusieurs millions d’Euro, avenue Henri Martin, boulevard de Courcelles, avenue Marceau,…), mais à Djibouti aussi l’accaparement de pans entiers de l’économie par la famille et les proches de Guelleh. L’instruction ouverte par le pôle financier sur la plainte déposée par Sherpa et le CEDD, concerne
plusieurs membres de la famille de Guelleh dont sa fille et son gendre, dont les revenus n’auraient pas permis de tels investissements et aussi les Banques de la place pour des prêts « non remboursables » : la BRED, la BCIMR et la BOA en particulier.

A la veille de la visite sur place d’E. Macron, le site revient sur l’affaire Borrel, sur les menaces à l’encontre du président du CEDD et les poursuites judiciaires contre Kadamy. Bref, le Président français devra marcher sur des oeufs et jouer l’équilibriste s’il veut conserver les positions stratégiques françaises sur place (qui sont en chute libre avec la présence des Américains et surtout des Chinois)