27/08/2019 (Brève 1445) Nouvelle nomination d’un « Homme de la Semaine » d’un célèbre Commandant de la Police

Réunis une deuxième fois cette semaine, le Comité d’attribution du titre prestigieux « d’Homme de la Semaine » avait à statuer sur la candidature du Commandant Abdokarim Asoweh Ahmed pour sa magnifique et courageuse intervention qui a permis, entre autre, de sauver l’honneur des « Barbouzes de la République » parfois qualifiées « d’Escadron de la mort » de Guelleh.

Après leur tentative d’assassinat manqué ‘in extremis’ sur la personne d’Omar Mohamed, chauffeur de taxi de son état à Djibouti et père de Fhami un très dangereux opposant réfugié à l’étranger, l’honneur des Barbouzes de « l’escadron de la mort « était en berne et ils n’en menaient pas large lors de la réunion durant laquelle ils auraient dû confirmer la mort du chauffeur de taxi, sauvé in extremis de l’immolation criminelle par de dévoués passants.

Fort intelligemment, le brave officier Abdokarim Assoweh Ahmed avait décidé de « rattraper le coup ». Après avoir mûrement réfléchi, ce fonctionnaire talentueux est parvenu à la conclusion suivante : « s’il parvenait à saisir le taxi du père de l’ennemi de Guelleh, ce dernier ne pourrait plus travailler pour gagner sa vie ».

Il a soigneusement construit son plan d’action et le jour dit, il l’a mis en oeuvre, courageusement, sans ne faire appel à aucun renfort. il s’est présenté au domicile d’Omar Mohamed en lui signifiant qu’il saisissait son taxi pour non respect de la législation.

Le Commandant Abodkarim Assoweh a réussi, là ou les Barbouzes avaient échoué et il est reparti au volant du taxi qu’il a immobilisé ensuite dans la cour de son unité.

Subjugués et admiratifs devant tant de dévouement et tant de courage, les membres du Comité ont décidé à l’unanimité de l’élever au titre prestigieux d’Homme de la Semaine pour son courage et son intelligence.

Toutes nos félicitations à ce Commandant de la Police qui gagnera désormais à être connu sur le plan international et pourquoi pas, un jour, par une juridiction pénale, à laquelle nous nous ferons le plaisir d’adresser son dossier.