02/12/2019 (Brève 1536) Dernières nouvelles de Gabode. La prison où l’on incarcère des victimes de torture sans aucun soin médical

Une ignominie et un scandale permanent que seule une mobilisation massive peut faire cesser !

Merci à toutes et à tous de relayer nos messages ou de faire leurs propres articles pour dénoncer les conditions inhumaines et sordides des prisonniers politiques incarcérés à Gabode, sans soin et souvent sans avocat.

Deux exemples récents pour illustrer une situation qui perdure et qui touche un grand nombre d’opposants politiques pacifiques.

Le cas de Kako Houmed Kako : arrêté en pleine rue par des hommes qui ne portaient aucun signe distinctif d’une fonction de police ou de gendarmerie, nous savons qu’il a été torturé dans les locaux du SDS, puis jeté à Gabode à titre préventif par une autorité judiciaire très complaisante …mais seulement avec le pouvoir …

L’arrestation de 5 jeunes au motif de dégradation de véhicule, qui n’étaient, semble-t-il pas coupables des faits et les sévices qu’ils ont enduré ensuite à la brigade de Gendarmerie du PK 12 sous l’autorité du nouveau membre de l’Ordre des Bourreaux de la République Jihad Mohamed Awaleh.

Après cinq jours de torture ils ont été incarcérés à Gabode ‘en préventive’, mais sans aucun soin médical, ni probablement l’assistance d’un avocat. Leurs parents sont extrêmement inquiets.

Lançons une mobilisation dans tous les pays où la diaspora djiboutienne est très présente pour attirer l’attention des différents gouvernements afin qu’ils fassent pression sur le régime dictatorial pour que cessent les tortures, les emprisonnements arbitraires, etc…