27/06/2020 (Brève 1651) L’EQUIPE DE L’ARDHD ADRESSE TOUS SES VOEUX AU PEUPLE DJIBOUTIEN POUR L’ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE

L’indépendance obtenu le 27 juin 1977 est une grande victoire du peuple djiboutien qui aurait dû être le point de départ d’une ère nouvelle avec un système démocratique, égalitaire et juste.

++ Force est de constater qu’il n’en a rien été.

Les deux Présidents qui ont dirigé le pays depuis plus de 40 longues années, n’ont eu de cesse que d’instituer d’abord un régime autoritaire sur fond de préférence tribale, puis progressivement une véritable dictature, réduisant chaque année les libertés et les droits des citoyens par la force et les privant au final de tout progrès, d’une émancipation financière et de l’accès à des soins médicaux décents, à l’éducation et à l’emploi.

++ Comment un rêve a-t-il pu se transformer en cauchemar ?

Plusieurs facteurs ont joué contre le peuple. D’abord le soutien et la complicité sans faille de la France et de la sphère occidentale. Ensuite l’autorité absolue qui s’est progressivement installée en utilisant la vieille méthode qui a fonctionné « diviser pour régner ».

Et enfin le manque de réaction de celles et ceux qui se disaient en capacité de mener l’opposition. Bien souvent c’est l’apathie, le manque de travail et l’absence de volonté des dirigeants de l’opposition qui a favorisé le renforcement progressif de la mafia au pouvoir. Certes, l’opposition a des excuses légitimes : harcelés, malmenés, torturés, les opposants se sont repliés sur eux-même dans un équilibre précaire mais rassurant.

Et puis, faisant le jeu du pouvoir qu’ils étaient censés combattre, les dirigeants politiques se sont acharnés les uns contre les autres. Ils ont même donné la fausse impression de préférer le dictateur à l’un de leurs homologues.

Cette attitude véritablement suicidaire a favorisé largement l’instauration de la dictature, l’injustice, la misère et le découragement du peuple.

++ N’est-il pas venu le temps de remettre les pendules à la bonne heure ?
L’heure est venue. Il n’y aura pas de salut sans une union solide de l’opposition autour d’une personnalité choisie et incontestable, dont la première mission sera de conduire les djiboutiens et de mettre en oeuvre les moyens pacifiques pour mettre un terme à la dictature héréditaire qui voudrait s’installer à la tête du pays, puis d’organiser la période de transition durant laquelle chacun pourra librement et démocratiquement sa vision de la gouvernance du pays.