16/12/2015 (Brève 545) VERITE : le portrait du fameux criminel et pervers Chef de la Police : Abdillahi Abdi Farah. (correspondant)
Abdillahi Abdi Farah dit « les grandes oreilles » est né à Djibouti. Dans lenfance, il a fréquenté lécole du quartier 6, puis lécole primaire arabique (Nijahiya située au Q 1). Comme cétait un gamin perturbé, il rodait autour des marchés avant daller suivre les cours car il naimait pas étudier. Cest son père âgé, qui exerçait le métier de boucher au marcher central, qui la encouragé à suivre ses études. Le petit Abdillahi, manquant de volonté, a rejoint ensuite le lycée de Djibouti pour y continuer son éducation dans le secondaire.
>Mais il a quitté létablissement sans obtenir le diplôme attendu. Alors il lui restait la rue où il fréquentait délinquants et les cancres et il commença à brouter le mauvais Khat (KARABA). Toujours mal habillé en fouta avec une paire de samara abimée, il rodait autour des majliss pour mendier quelques branches à des amis plus aisés.
Le jeune Abdillahi na jamais eu une vie aisée, car ses parents avaient des revenus modestes et donc peu de moyens pour satisfaire leurs progénitures. Le jeune garçon se tourna vers la famille de sa mère où il a trouvé aide et assistance. Vu la maladie de son père qui lavait laissé sans emploi, ce garçon solitaire et naïf navait ni le sens ni le savoir-faire pour trouver un petit travail afin daider la famille. Il était lent, timide et paresseux, et il aimait particulièrement assister aux matchs de football entre les grands dans un terrain vague.
Si Abdillahi est aujourdhui à la tête de la police, cest grâce à un officier de police qui était, à lépoque le chef du cabinet et qui la recommandé au Général Y.YABEH, lami denfance du fils de loued dont vous connaissez lhistoire, ou plutôt la triste fin.
Devenu lieutenant il a commandé une compagnie dintervention stationnée à létat-major, mais manquant totalement dexpérience dans lencadrement des hommes, il a préféré continuer de brouter nuit et jour en imaginant le moyen dapprocher le chef. Langue de vipère, il se faufila pour écouter et rapporter ce que disaient les vieux officiers expérimentés.
Durant 10 années consécutives, il resta le chouchou du général. Prenant du galon il a exercé différentes responsabilités telles que la direction du Détachement de la Sécurité publique, le Corps urbain, la Sécurité du quartier commerçant. Pendant cette période il a commencé à apprivoiser les riches Arabes et les commerçants somaliens de la place, ce qui marque le début de sa richesse car il rendait des services payants, des dons, des Hakoulas destinés à la Caisse des contraventions. Il fournit à chaque commerçant un garde du corps et un chauffeur policier.
Peu après, il est devenu un petit patron et son compte bancaire se garnissait de jour en jour (achat de bus, de terrains, de propriétés de luxe, sans compter de nombreux voyages à travers le monde payés avec de largent sale).
Mais grandes oreilles reste un naïf. Bénéficiant sans précaution, des moyens considérables que procurent largent facile il essaya de se rapprocher de la cour du clan, plus particulièrement de la famille du tyran car son objectif était de déboulonner le général. Mais en sa qualité dingrat ,il a été bien puni.
Son double jeu aussitôt découvert, la matraque lui est tombée sur la tête et le général lui a retiré toute responsabilité durant une année, lassignant à son domicile pour le punir de sa trahison.
Abdillahi, na pas ménagé ses efforts pour atteindre le sommet de linstitution mais cela demande une personne compétente, mure et consciente des tâche qui lui sont confiées (servir le peuple et non le régime).
Mais selon la coutume en vigueur au pays du tyran, celui qui dispose du soutien de la dame de fer, même sans compétence, ni expérience, ni intelligence peut accéder à la tête dun service à la seule condition daccomplir, sans aucun état dâme et avec zèle toutes les actions même lâches ou inhumaines qui lui sont demandées.
Dans notre coutume, lhomme sage disait souvent aux enfants que le bien être personnel était essentiel non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour la société dans laquelle ils entreraient un jour, et voilà lingratitude.
Notre futur Chef de la Police a pris conscience au fur et à mesure du fait quil était rongé par la précarité qui lavait accompagnée durant toute son enfance.
Etant le chouchou, lassidu, le nettoyeur, linformateur, le profiteur, de la dame de fer, Abdillahi na jamais assisté à mettre les mains dans le sang.
– il a participé à des réunions de la famille royale
– il a assumé sans discuter les missions qui lui étaient imposées
– il a concocté des plans pour détruire les opposants
– il a été le coordinateur de nombreux « coups tordus » commis dans le pays
– il a collaboré ou assisté de près et de loin à des assassinats et à des complots mortels
– il a pris une grosse part dans les opérations de destruction du peuple Afar
– il a même équipé, organisé et commandé une milice composée de jeunes délinquants dont les missions nétaient autres que des violences, des menaces, des intimidations envers les leaders de lUSN, ce qui est très grave.
Les casernes de la police sont devenues des centres de gardiennage où les nouvelles recrues sans formation en provenance des pays voisins grouillent dans les cours dhonneurs en attendant leur affection dans les milices de répression.
Abdillahi a outrepassé la loi et les règlements qui régissent le rôle et la mission du responsable de linstitution policière et il a commis des actes contre lexistence de la nation :
– Cest lhomme qui a vendu 500.000 passeports Djiboutiens aux étrangers résidants (Hargeisa- Jijiga)
– Cest lhomme qui a délivré 100.000 cartes didentités Djiboutiens aux proches du clan au pouvoir, il a falsifié et créer de nouveaux dossiers pour les étrangers dans le fichier de la police, qui est hébergé à létat-major de la police. (Sur ordre de la Qabyo)
– Il a détourné le budget de fonctionnement de la police
Abdillahi est un élément du clan, corrompu, éloigné du peuple ; il échappe à la réalité, il agit avec violence, nayant pas grandi dans le respect dautrui et le souci de la bienfaisance. Cest aujourdhui un homme solitaire et endurci sans aucune cuLieutenanture ni ouverture desprit et nayant aucun bon sens ni de moralité
Il est même rejeté par les personnels du corps quil commande car jamais il n a apporté la moindre aide ou la moindre assistance aux policiers et leurs familles :
– Révocation ethniques en masse ( Fourlaba, Afars,Walaldon, Wardik, Horonee)
– Licenciement abusif de policiers
– Mise à la retraite anticipée dofficiers expérimentés
– Eloignements, mutations dans lintérieur sans motif
– Expulsion de policiers habitant dans les casernes en détruisant leurs biens et en réaffectant les maisons ainsi libérées à des proches
– Refus aux policiers de leur droit légitime à bénéficier de leur pension
– Mise à lécart systématique de la police de tous les hommes compétents.
Comme je lai déjà dit, grandes oreilles a mis sur pied une milice composée de jeunes voyous et de délinquants ; ces groupes sont encadrés par des officiers promus uniquement au choix tels que :
– Commandant Elmi Jesse
– Capitaine Cher Chee
– Lieutenant Abdo
– Capitaine mohamed Migu1l
– sous-Lieutenant Hassan
– Lieutenant ali
– Adjudantt Guedi
– Adjudant Osman
Ces mercenaires à la solde du régime devront être inscrits à létranger sur la liste des personnes à poursuivre pour crimes contre lhumanité et la liste nest pas exhaustive (Officiers militaires, gendarmerie, police, garde républicaine).
Abdillahi nest pas un officier supérieur capable véritable dexercer un commandement ou une direction, car il ne peut pas accomplir un travail juste et honnête. Dans les faits, il la pas les compétences dun responsable qui mesure ses actes et qui réfléchit sur sa façon dagir. Pour lui, son Chef, cest la Qabyo. Dès quelle émet une instruction il se déchaine, il perd le contrôle, il devient agressif et il commet les actes les plus graves envers le peuple.
Il y a longtemps que le peuple a constaté que cet officier zélé est une personne perverse et brutale, car il ne sait que donner des ordres ciblés pour museler les opposants.
Grandes oreilles, lofficier paranoïaque aurait fait état de plusieurs maladies dans son carnet de santé : diabète, cholestérol, trouble du sommeil, problèmes rénaux, problèmes de vision, problèmes de communication,
Mais au fond, ne cherchez pas plus loin ce sont la rancune qui le ronge, lingratitude qui le hante et son agressivité qui le rend faible.
Ses richesses son considérables
- Il est un patron, il manipule des montagnes dargent
- Il est associé avec de grands commerçants de la place
- Il dirige une grande société de construction
- Il participe au partage de laffectation de projets colossaux
- Il convoque les directeurs des banques de la place pour leur imposer de signer des contrats de prêts en faveur de ses proches.
- Il fait fabrique des parpaings et des briques dans la caserne de police afin de les revendre sur le marché, à son profit
Le dossier pénal dAbdillahi devrait contenir :
des disparitions forcées
– des assassinats ciblés
– des exécutions extrajudiciaires
– des manoeuvres de harcèlement de la presse
– de nombreuses violations des défenseurs de droit de lhomme
– des arrestations arbitraires
– des détentions illégales
– des violations et des destructions des domiciles des opposants
pendant la nuit
– des actes dhumiliation de citoyens modestes
Voici le portrait du chef de la police, si proche idéologiquement du régime. Cest un homme qui adore le pouvoir et largent sale, mais il oublie que la vie est courte et plus court encore le régime de faveur dont il bénéficie par la violence et la traitrise et quil devra rendre des comptes au peuple le jour venu ..