29/10/1999 – dur dur d’être parent face à un gouvernement rapace.

Parler au nom de la liberté est un acte noble!!!
Noble parce que la vie humaine a été octroyé par
Dieu; acte divin, cadeau divin, vie qui appartient à Dieu et qui doit être reprise par Dieu. Mais quand un être humain enlève la vie à un autre, il s’oppose à la volonté de Dieu, à la minute où Il a conçu cet être, il a aussi prévis l’heure et la dâte de sa mort: c’est pour ça que le meurtre est un pêché très grave!!!

Il en est de même pour la privation de la liberté; aucun être humain n’a le droit de priver de liberté, à moins celui-ci ait enfrein celle des autres citoyens.

Parler au nom de la liberté c’est dormir, vivre avec ce refrain : NON À L’ARBITRAIRE!!!

Un Etat commet un crime quand il tourmente les coeurs de milliers de parents qui ont dépensés tant pour éduquer leurs enfants. Ils ont
rêvé haut pour leurs enfants, afin que ceux derniers acquièrent le Savoir que eux n’on pu avoir; ils auront une meilleurs vie que la notre disaient-ils chaque soir avant de dormir tout en caressant, sous l’oreiller, l’indépendance acquise après des années d’incertitude : demain, nous aussi aurons les fruits de nos efforts grâce à nos enfants.

Les enfants ont grandi, étudiés et sont revenus avec des diplômes.

C’était à leur tour de rêver; construction de maisons pour leurs parents afin que ces derniers se reposent enfin! Pélerinage à la Mecque, récompense sûpreme et geste qui couronne une vie de prière pour la réussite des enfants, geste-laurier dans l’imaginaire collectif de notre pays…

En descendant de l’avion qui les ramène au pays qu’est-ce qu’ils constatent?

Que le favoritisme a pris du poids, que la corruption est le sport le plus favoris depuis que les terrains de foot ont été remplacés par des
duplexes, que TU ES LE FILS DE QUI est le seul diplome national qu’on accepte dans ce pays «jeunesse-ticide».

L’État est criminel, non pas seulement à cause de ces réseaux clientèlistes ou de sa milice monotribal armée jusqu’aux dents, mais aussi à cause de tous ces coeurs endoloris, tous ces années d’efforts, tous ces espoirs trompés de tous les parents ; dur dur d’être parent face à un gouvernement rapace.

L’herbe ne poussera pas tant que les vautours continueront de tourner dans le ciel djiboutien.
NON AU SILENCE !!!!!!

S.