01/11/1999 – Réponse d’une « vraie » djiboutienne à un « vrai » djiboutien.

Réponse à Monsieur le « vrai » djiboutien Samatar Mighil:

Si Djibouti c’est pour tous les djiboutiens, pourquoi mademoiselle Idile Aden Robleh qui était une des première de sa classe, la seule à obtenir une récompense francophone (« le mot d’or »), pourquoi elle n’a pas droit à une bourse djiboutienne ??.

C’est bien la preuve que Djibouti n’est pas à tous les djiboutiens.

Je témoigne que le peuple de Djibouti souffre de tous les cotés: éducation, santé et hopitaux, arrestations arbitraires, travail sans salaire, pays sans électricité et sans eau.

La population djiboutienne est entre de mauvaises mains: tortures, violences, menaces, prison sans aucune raisons, condamnation sans raisons et sans défense.

Je suis une vraie djiboutienne mais aujourd’hui je ne suis pas fière de mon pays et j’ai profondémment honte d’etre djiboutienne.

On vous a envoyé, monsieur Mighil, pour insulter le journal « La Liberté » et monsieur Jean Loup Schaal qui n’est pas un homme de l’ombre mais un homme de droit, de l’humanité, intelligent.

C’est vous qui etes jaloux du site de M.Schaal, brillant et gentleman.

Il écrit sur son site ce qui est vrai et la France n’est pas jalouse de Djibouti. Au contraire c’est vous qui faites à genoux auprès du FMI. Dans ce cas là vous devez vous occuper, au moins, comment on peut conduire le pays.

Personnellement, je défends M.Schaal et le journal « La Liberté »; pour nous les djiboutiens c’est une aide massive.Je remercie mille fois M.Schaal et ses amis francais qui nous aident, sans hypocrisie et de tout coeur.

J’ai espoir qu’à l’avenir, Djibouti sera pour tous les djiboutiens, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. salut Monsieur le « vrai » djiboutien.

Saida Barreh

Représentante du PND en Europe