20/11/1999 – Appel du Président de la LDDH en faveur de la Paix de façon à restaurer la protection des enfants djiboutiens.

LA LIGUE DJIBOUTIENNE DES DROITS HUMAINS – L.D.D.H. –

Président NOËL ABDI JEAN-PAUL
Siège : Quartier V, Boulevard du Général de Gaulle N° 66,
République de Djibouti

Téléphone Bur 00 / 253 35 78 04

Tel/fax: Dom 00 / 253 35 80 07

Djibouti, le 20 Novembre 1999

NOTE D’INFORMATION N° 10/LDDH/99

POUR NOS ENFANTS
APPEL POUR UNE PAIX DÉFINITIVE ET GLOBALE

Le 6 décembre 1990, la République de Djibouti a ratifié la Convention aux Droits de l’Enfant adoptée le 20 novembre 1989 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette Convention confère aux enfants des Droits et des Libertés fondamentales en tenant compte de leurs besoins pour recevoir une assistance et une protection en raison de leur fragilité et de leur vulnérabilité.

Or, le conflit interne de novembre 1991, considéré par le pouvoir en place comme définitivement résolut le 26 décembre 1994, perdure jusqu’à ce jour et touche principalement les enfants en raison des destructions des infrastructures sociales, de l’insécurité, des déplacements de population vers la Capitale et les pays limitrophes.

L’ensemble des effets de la guerre, qu’ils soient directs ou indirects, compromettent tout développement de l’Enfant djiboutien et principalement nos enfants du Nord et du Sud-Ouest. Une telle situation de guerre larvée a conduit à affecter lourdement ces enfants tant psychologiquement que physiquement, en plus de leurs incapacités à pouvoir s’insérer dans la vie citadine et à tout changement forcé de leur milieu.

Ces enfants sont aujourd’hui les proies faciles de la délinquance et de ses retombées (exploitations, viols, arrestations, emprisonnements dans des conditions intolérables, etc.)

Par conséquent, la Ligue Djiboutienne des Droits Humains – LDDH – inquiète et préoccupée de l’avenir des Enfants Djiboutiens réaffirme que le Droit de chaque enfant à la survie, à la jouissance d’un meilleurs état de santé, à l’épanouissement le plus apte à son développement passe avant tout par une réelle Paix.

Aussi, nous lançons un appel pressant pour un arrêt définitif et franc de la guerre et pour l’instauration d’une paix globale, afin que soit restauré le cadre idéal pour tout développement, lequel dépend de l’avenir de l’Enfant.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains – LDDH – exige du Président de la République djiboutienne d’ouvrir le dialogue et d’engager des négociations franches et transparentes avec le Président du FRUD, M Ahmed DINI AHMED, pour une Paix définitive et globale.

Le Président
NOËL ABDI Jean-Paul