30/01/2000 – Djibouti tant bien que mal. Le programme et les exigences du FMI.(Extrait de La Lettre de l’Océan Indien

« malgré l’analyse en demi-teinte réalisée par les experts du Fonds monétaire international (FMI) à la fin de l’année 1999 (LOI n°887), les missions du Fonds se succèdent à Djibouti en prévision de l’examen de suivi de la Facilité d’ajustement structurel renforcée (FASR) qui doit intervenir en mars…. »

La lettre de l’Océan Indien poursuit en signalant les visites

de l’Executive Director gabonais Alexandre Barro-Chambrier, qui représente 23 pays africains, dont Djibouti, au conseil d’administration du FMI,

du directeur du département Moyen-Orient du FMI, Paul Chabrier,

d’une équipe de techniciens du FMI, dirigée par M. Van Kan Thai, chargée de rédiger un rapport.
« … Ce rapport sera présenté au conseil d’administration du FMI en mars 2000. Le principal obstacle à un déboursement de cette seconde tranche au printemps 2000 est la sérieuse dégradation du déficit budgétaire djiboutien: 10 milliards FD (1 $ vaut 177 FD). Les fonctionnaires du FMI s’intéresseront également à la restructuration du secteur bancaire, au programme de démobilisation et à la réforme du système de taxation. Selon l’échéancier de la FASR, toutes ces réformes doivent en effet être terminées avant la fin de l’an 2000 »