04/03/2000 – ALERTE: QUELLE EST LA VERITABLE MISSION DES JUGES ET DU PROCUREUR FRANCAIS A DJIBOUTI ? AURAIENT-ILS EFFECTUE LE VOYAGE POUR APPUYER LE MECANISME D’ETOUFFEMENT DE L’AFFAIRE BORREL ?

TOUS LES MEMBRES DE LA FAMILLE D’Alhoumekani SONT CONVOQUES DEMAIN DIMANCHE 5 MARS A LA BRIGADE DE RECHERCHES DE DJIBOUTI.

Normalement la mission des juges, dans le cadre d’une commission rogatoire, doit consister à vérifier un certain nombre d’éléments pour contribuer à la recherche de la vérité : interrogations de témoins, déplacements sur les lieux, reconstitutions, etc.

Ce soir samedi 4 mars, nous apprenons, avec la plus grande stupéfaction, que leur premier acte, sur le sol djiboutien, a été de faire convoquer à la Brigade de Recherches (pour demain dimanche à partir de 8 h 30) tous les membres de la famille d’Alhoumekani du plus jeune au plus vieux pour des interrogatoires. ( Alhoumekani est ce témoin réfugié à Bruxelles qui a révélé une conversation qu’il aurait entendu dans les jardins de la Présidence à Djibouti et qui compromettrait M. Guelleh dans l’assassinat présumé du juge BORREL)

Dès lors, on peut légitimement se poser toutes les questions sur la véritable mission des juges. Eluder ou élucider ?

En effet, aucun des membres de la famille d’Alhoumekani n’est impliqué dans la mort du juge BORREL, ni de près, ni de loin. Donc, si les juges ont décidé de les interroger « tous », ce ne peut pas être en qualité de témoins dans le cadre de la recherche de la vérité sur la mort suspecte du juge BORREL. Il ne peut s’agir que de les faire parler de leur parent réfugié à Bruxelles.

D’ici à chercher tous les éléments susceptibles de montrer que ce témoin est un affabulateur, un instable, etc… Il n’y a qu’un pas qu’ils pourraient franchir rapidement … Et nous ne parlons pas des pressions possibles qui pourraient être exercées… dans ce contexte, pour obtenir des témoignages allant dans le sens souhaité par la France. Ce risque ne peut-être exclu… Les conditions de l’interrogatoire d’Alhoumekani par les deux mêmes juges à Bruxelles avaient été contestées …

Imaginons, par exemple, que le juge LE LOIRE n’ait aucune envie de se « déjuger » ; c’est à dire d’être amené à reconnaître qu’il avait eu tort dans ses premières conclusions. Que ferait-il dans ce cas-là ?

Cette « action d’éclat » des juges permettra de toutes les façons à la France de rassurer Monsieur Guelleh puisqu’elle est destinée à renforcer les arguments qu’il a utilisé pour sa propre justification ….

Décidément, le mécanisme d’étouffement français est bien marche et il bénéficie de moyens considérables.

Rassurez-vous M. Guelleh, la vérité ne devrait pas éclater …. dans l’immédiat !