08/03/2000 – Le service de Coopération et d’Action Culturelle nous écrit à propos de notre nouvelle brève sur les ordinateurs offerts par la France, parue dans le numéro 23.

Monsieur le Directeur,

Suite à l’article intitulé « Bruits et rumeurs. Le juge Patrick FIEVET aurait offert quinze ordinateurs, sans appel à la concurrence » publié dans votre édition du 26 février 2000, je souhaiterais vous apporter les précisions suivantes :

Le Service de coopération de l’Ambassade de France a procédé en décembre dernier à l’acquisition de treize ordinateurs avec le reliquat des crédits disponibles de la dernière convention FAC d’appui à la Justice djiboutienne.

Un appel à la concurrence a eu lieu et des factures pro forma ont été produites par quatre fournisseurs différents. Le marché a été attribué par le Service de coopération à la société la mieux disante, en termes de qualité de matériel et de maintenance, conformément aux règles en vigueur.

Les ordinateurs ont été remis au ministère de la Justice et affectés sur décision du Ministre au sein des différentes juridictions.

Les liens d’amitié entre la société attributaire et un magistrat du Parquet, à les supposer vrais, étaient ignorés et n’ont eu aucune incidence sur ce marché, qui s’est déroulé dans la plus totale transparence.

Cet article mettant gravement en cause, sur la base de « bruits et rumeurs », la réputation et l’honorabilité de M. Patrick FIEVET, conseiller technique du Ministre de la Justice, je vous serais reconnaissant de bien vouloir assurer la publication de ce droit de réponse dans votre prochaine édition.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l’assurance de ma considération distinguée.

O.C.

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Note de l’ARDHD ;

Nous prenons acte de la réponse des autorités françaises et des précisions qui nous sont apportées.

Nous nous réjouissons d’apprendre que les Autorités françaises consultent LA LIBERTE.