15/03/2000 – APPEL DES ÉTUDIANTS DJIBOUTIENS EN FRANCE QUI SONT PRIVES DE BOURSE D’ÉTUDES. MODÈLE DE PÉTITION

Bonjour,

Je voudrais attirer votre attention sur le triste sort des étudiants djiboutiens en France qui sont privés de bourse d’études depuis décembre 1999. Comme vous vous en doutez, presque que tous ces étudiants sont endettes mais le pire est qu’ils n’ont même pas de quoi prendre le repas de midi aux restaurants universitaires (repas qui coûtent environ 15 FF). Plusieurs de ces étudiants ont lâché leurs
études et se sont réfugiés en Belgique, Pays-Bas, Grande Bretagne ou ils pourront avoir une allocation de subsistance. Il est évidemment triste de voir la jeunesse du pays finir dans les banlieues des grandes villes européennes, et c’est pour cela que nous demandons a vous SVP de

1- de diffuser très largement ce message (c’est vital) aux djiboutiens, associations djiboutiennes, médias…

2 – de rediriger la pétition ci dessous vers l’ambassade de Djibouti en France (webmaster@amb-djibouti.org).

Notre pétition n’a d’autres buts que le rétablissement du paiement régulier des bourses études. Au moment ou le gouvernement djiboutien déploie beaucoup d’énergie et de moyens financiers pour s’occuper du malheur du peuple frère
somalien, il nous semble que sa première responsabilité est de respecter ses engagements envers ses étudiants.

Étudiants djiboutiens.
Paris, 15 mars 2000

Pétition
————–

Monsieur l’Ambassadeur,

Comme vous le savez, les étudiants djiboutiens en France n’ont pas eu droit a leurs mensualités de bourse depuis décembre 1999. Cette interruption de bourse fait peser des graves menaces aux projets professionnels de ces étudiants et a été fatale pour nombre d’entre eux qui ont abandonne leurs études pour aller se réfugier en Belgique, Pays-Bas,
Grande Bretagne. Cet échec est gravissime pour notre pays tout entier d’autant plus que l’éducation figurait au premier plan dans le programme du candidat Ismael Omar Guelleh (voir plate-forme sur le site www.ismail-omar.com).

En conséquence, nous exigeons, Monsieur l’Ambassadeur, le rétablissement du paiement régulier des bourses études.

Veuillez agréer, Monsieur l’Ambassadeur, l’expression de ma haute considération.

Paris, le 15 mars 2000