16/05/2000 – Une mise en cause de la présidence djiboutienne (« Le Monde »)

Lors de l’émission « Sans aucun doute », vendredi 12 mai, sur TF 1, l’un des avocats de Mme Borrel, Me Olivier Morice, a mis en cause la présidence djiboutienne. Me Morice a affirmé détenir une note rédigée, d’après lui, par les services de renseignement français (DGSE) en 1991 au sujet de l’actuel chef de l’Etat djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh. Une annexe de ce document présente M. Guelleh comme l’éventuel commanditaire d’un attentat commis en 1990, à Djibouti, contre le Café de Paris. Cette affaire pourrait être à l’origine, toujours selon la partie civile, de la mort du juge Borrel en 1995.

S’indignant de la diffusion de ces documents non signés et non authentifiés, Me Francis Szpiner, défenseur de la présidence, nous a déclaré : « Tout cela est scandaleux, ce sont des faux grossiers, nous assistons à une fuite en avant de la partie civile dont l’attitude vis-à-vis des juges est particulièrement lâche. » Me Szpiner rappelle que les auteurs de l’attentat ont été jugés et condamnés par la justice française.

Le Monde daté du mardi 16 mai 2000