20/02/02 L’OGRE D’HARAMOUSSE A ENFANTE UN PINOCCHIO ! (Lecteur)

Il y a eu
d’abord le temps de la séduction, suivi tout de suite
par celui de la prédation ; qui logiquement débouche
sur la répression. Djibouti a connu toutes ces phases.
C’est ce que l’on pourrai appeler le "cycle des dictateurs".

Sentant
qu’il est arrivé au bout du cycle, IOG commence à
nous faire la danse
du ventre et à déployer une opération de
charme de très grande envergure. Il
y met le prix. L’objectif de cette étape est de montrer
du doigt les soi-disant Ministres incompétents et responsables
de tous les maux de la population djiboutienne. A la précision
près que l’Ogre de Haramousse semble oublier que c’est
lui qui les nomme et que c’est encore lui qui tire les ficelles
de ses Ministres-Marionnettes.

Le premier
élément de ce dispositif n’est autre que le 1er
Pion – désolé, le 1er Ministre -. IOG l’a voulu
jeune, soi-disant instruit, surtout très servile et prêt
à tout pour avoir sa part du gâteau dans ces moments
de disettes économiques et financières pour les
prédateurs.

Cet homme
il l’a trouvé dans la personne de Dileita. N’étant
pas sur place pour suivre ses réalisations, il me donne
l’impression de quelqu’un qui se démène beaucoup,
s’agite inutilement, parle à outrance en recourant régulièrement
aux lapalissades et autres inepties du même genre.

En gros,
ce 1er lampion – pour ne pas dire 1er morp… : un parasite
se nourrissant du sang des ses hôtes – de la République
brasse beaucoup d’air, soulève beaucoup de poussières
– A Djibouti, il n’aura aucune difficulté – et n’aboutit
en fin de compte à rien du tout. Le néant intergalactique
!

En fait,
toute son énergie est focalisée sur l’art et la
manière de plaire au Prince et ce pour espérer
saisir quelques miettes sur le sillage de l’Ogre de Haramousse.

De toute
façon, il n’en a pas le pouvoir. Ce n’est qu’un pantin
dont les gestes et les faits sont orchestrés par notre
Génie de la Corne. L’expérience me donne finalement
raison en ayant choisi ce petit sobriquet de Génie de
la Corne. Je sentais qu’il était dans la lignée
des grands de ce siècle :
Ceausescu (Génie des Carpates), Mengistu (Négus
rouge), Milosevic (le boucher
des Balkans) , Marcos et consorts.

Ne boudons
pas cette renommée internationale. Après tout,
n’est ce pas l’homme qui a rétabli la paix en Somalie.
Ce pays est tellement en paix qu’il a osé faire circuler
la rumeur qu’il serait un sérieux concurrent pour l’attribution
Dun Nobel de la Paix.

Il peut
toujours attendre. Il devrait plus tôt postuler pour une
place devant le Tribunal de la Haye.

Revenons
à notre 1ère Marionnette qui a pris "l’engagement
solennelle d’entretenir la flamme née du séminaire
sur l’-In-action gouvernementale" qui a eu lieu courant
février 2002. A voir son auto-satisfaction, on aurait
dit un PINOCCHIO tout émerveillé de voir qu’il
pouvait marcher, se mouvoir et parler à l’identique des
êtres humains.

A la différence
près que notre PINOCCHIO national s’émerveille
devant ses facultés et ses facilités à
reproduire à l’identique, les ruses, les mensonges, les
promesses sans lendemain, la kleptomanie, la zizanie, la corruption
– et tout le reste …- utilisés par son maître
à penser, l’Ogre d’Haramousse. Je parie un faux dollar
(n’y voyait ni malice, ni aucune allusion aux faux dollars en
circulation quelque part dans la Corne de l’Afrique) que d’ici
peu, un long nez viendra prendre place sur le visage de notre
Pinocchio National.

En sommes,
que devrions nous retenir de cette vaste mascarade destinée,
d’une
part à amuser la galerie, et d’autre part, à faire
illusion auprès des bailleurs de fonds. Le comble est
que cette duperie a marché. En effet, il paraît
que les bailleurs ont débloqué une forte somme
pour entretenir l’appétit insatiable de l’Ogre de Haramousse.
N’est pas Génie qui veut !

Notre Pinocchio
de service, au cours d’une interview bidon comme sait si bien
le faire l’A.D.I (Agence de Désinformation d’Iog) était
en extase devant les retombées de ce séminaire
– une question : ce séminaire, c’était avant ou
après le Khat ? -.

Franchement,
j’ai beaucoup de mal à me prononcer sur ce séminaire.
Encore faut-il qu’il y ait matière pour donner un avis
ou émettre une critique. Ce séminaire aurait pu
s’intituler : séminaire sur l’Inaction gouvernementale.

Le leitmotiv
de tout son discours c’est le terme "société
civile" . Pinocchio ne jure que par la société
civile. Il semble découvrir l’existence de cette société
civile. Cette même société qui a été
malmenée, cette société dont les droits
les plus élémentaires sont violés quotidiennement
depuis plus de deux décennies dans une totale impunité,
une société civile dont les éléments
les plus valeureux ont été poussés à
l’exil, une société civile méprisée,
réduite à un état de misère sans
pareille.

En regardant
de plus près le contenu de son intervention, on décèle
plus de fanfaronnades que de réalisations concrètes.
On est toujours au stade " de projets, de plans d’actions
sectoriels résultant des concertations, pérennisation
des structures multiformes – encore un poste crée sur
mesure pour un cousin – , de démarche programme, etc
…."

Paroles,
paroles, paroles,… Toujours des mots, rien que des mots,
toujours des mots ………Je n’ai pu m’empêcher de chanter
cet air de la célèbre chanson de Dalida.

Prenons
par exemple cette phrase que je reprends in extenso :"
ce programme
nécessite des politiques sectorielles et des programmes
économiques interdépendants, une cohérence
d’ensemble dans le temps et un ordonnancement
logique. Ce qui provoquerait à n’en pas douter des contradictions
mais aussi
des synergies utiles".

cette phrase
se suffit à elle-même pour nous montrer à
qui nous avons à faire. Un pantin sans envergure – le
dernier alibi et la dernière trouvaille d’IOG – , à
l’exception près que le vrai PINOCCHIO relève
de la fiction alors que notre Pinocchio national est bien réel,
en chair et en os.