26/02/02 M.Guelleh et son sens de l’équité : « Tout pour moi et les miens, rien pour les autres » (Lecteur)

On voit déambuler dans les rues des quartiers universitaires de Montréal, au Canada, cinq jeunes gens (deux filles et trois garçons) dont la corpulence rappelle vaguement aux djiboutiens une silhouette bien connue: celle rondelette des Guelleh.

En effet, il s’agit des nièces et neveux de IOG, chef de l’état djiboutien. Les enfants des propres frères de IOG: abdi omar guelleh, youssouf omar guelleh et said omar guelleh.

L’état canadien a octroyé à Djibouti des bourses d’étudiants démunis dont les parents n’ont pas les moyens de payer les frais d’étude de 2500 dollars requis par session. Il s’agit de bourses d’exemption supplémentaires pour étudiants étrangers puisque les canadiens ne s’acquittent, eux, que de 800 dollars par session.

IOG ayant personnellement pris en main l’octroiement de ces bourses, au grand dam du ministère de l’éducation nationale, à qui revient habituellement ce rôle, en fait bénéficier uniquement ses jeunes nièces et neveux dont aucun ne possedait pourtant les qualifications et niveaux requis.

Et avec le sens de l’équité et de la justice que nous lui connaissons si bien, il y ajoute trois autres étudiants: la fille de ismail houssein tani (son chef de cabinet et propre cousin) et deux autres, respectivement fils de djama oudine et du frère de djama ali guelleh (tous deux de sa propre famille).

La générosité et le népotisme de IOG ne s’arrête pas là: une bourse de l’état djiboutien de 1500 dollars par mois est versé sur le compte bancaire de ses jeunes protégés.

Décidément les longues heures de lecture du saint Coran sont bien assimilées par IOG en ce qui concerne « la répartition équitable » des richesses du pays comme des bourses des étudiants.

« tout pour moi et les miens, rien pour les autres » semble être la devise préférée de IOG, en ce moment.

Un djiboutien indigné.