02/03/03 le poème dédié aux djiboutiens de l’opposition (par Anboul Abdalle dit Chine)

"Désarroi
de notre pays."

Des yeux
sèchent
des larmes
pointent
des regards désolants
vers des horizons perdus
Aux abysses
Des longs échos
Ameutant autour
Du désarroi des sujets
Amorphes ,apathiques
accables par le tirade
du monarque
aujourd’hui et
hier ,avec l’éternel
étui revêche
Qui engourdit
chaque âme
D’un peuple
Amnésique
scandant
Les pléiades linceuls
en enfilade vers l’oubli
Souffle d’outre-tombe
l’hécatombre des infirmes
Le fracas de l’espoir
La sceptique douleur
Que rue les intrépides
Guerrier Galbed
Qu’ignorent les narcissiques
Pèlerins de la soif
et de la misère
nous prolongeant
Dans ses infinies
Harangues
Soucis en sourdine
Bulsho…Guelleh
Sonne le destin
Les séquelles et les immondices.

Je voulais,
par ce poème, susciter le réveil des Djiboutines,
avant que le
syndrome de la Somalie ne s’installe dans notre pays. Sauvons
notre patrie des
Ethiopiens qui les ruinent et ne nous conduisent nulle part.
Sauvons notre dignité t qu’ALLAH(SAIT) nous a donnée.
Gare à toi Guelleh, le peuple se réveille et prépare
ton cercueil .


Anboul Abdalle dit Chine
à Ottawa.