03/03/02 Clôture silencieuse, hier, samedi du 2ème festival cinématographique franco-djiboutien, en l’absence du Président …!!!

On peut enfin rentrer à Djibouti-ville !


nous n’avons reçu que très peu d’information ni
sur le déroulement des projections ni sur la conduite
et les résultats des interrogatoires. Le juge Parlos,
la partie civile, avocats et journalistes ont pris l’avion du
retour pour Paris.

On
peut comprendre, compte-tenu des risques et du secret de l’instruction,
qu’ils n’aient pas souhaité faire de déclaration
depuis Djibouti.

Nous
attendons maintenant les réactions qui vont nous arriver
et nous saurons qui sont les nominés dans cette affaire
probable de meurtre d’un juge français sur le territoire
djiboutien.

Il
est à noter que Guelleh et ses proches ont choisi d’être
absents durant toute la semaine, visitant Obock, Tadjourah,
etc. Ce n’est certainement pas un hasard si IOG a emmené
ses collaborateurs, y compris Hassan Saïd pour faire du
tourisme régional.

Les
populations concernées seraient certainement imprudentes
si elles imaginaient un seul instant qu’IOG, frappé par
l’esprit Saint de La Mecque, était allé leur rendre
visite parce qu’il s’inquiétait de leur sort.

Nous
nous pensons qu’il voulait surtout éviter de rencontrer
le juge Parlos dans la rue … à un croisement par exemple.
Que voulez-vous, il n’a peut-être pas la conscience tranquille
cet homme-là et dans ce cas, il vaut mieux éviter
des rencontres désagréables avec la justice…
De là à dire que son absence était motivée
par un certain sentiment de culpabilité, il y a un fossé
que seul un magistrat français intègre pourra
franchir. A suivre