07/03/02 Dans mon pays, les coupables sont impunis, les innocents sont emprisonnés.

Dans
mon pays la plupart des coupables ne sont pas jugés,
seuls les pauvres et les déchus payent pour leurs crimes.
Dans mon pays voler les caisses de l’état n’est pas un
crime, détourner des fonds public n’est pas une grande
faute. Dans mon pays on peut tromper le peuple, le torturer,
le diviser, l’affamer, l’ humilier sans craindre de procès
et même s’en tirer les mains bien remplies. Un sens dessus
dessous, une pratique de chez nous, heureusement que les lois
de la nature qui nous régissent tôt ou tard rétablissent
l’équilibre, et ceux qui s’adonnent à ces pratiques
honteuses payent d’une façon ou d’une autre la note salée.
Le glas a sonné comme Roger l’a bien dit pour nos malheureux
contrevenants et comme toute organisation mafieuse, en période
des vaches maigres les crocodiles s’entredévorent et
les hyènes (warabe, qu’il soit en croissance ou déjà
grand) sont sans piété entre elles. Bientôt
aussi le peuple longtemps offensé soulèvera son
épée, dans sa colère espérant qu’il
ne se trompera pas de cible. Cela est la triste fin de ceux
qui contredisent les lois de la bonne gouvernance et de la bonne
gestion, une fin bien amère pour deux décennies
bien fastes…..

….
La capacité d’un peuple se trouve dans son pouvoir de
se prendre en charge ce là que le travail des intellectuels
résident : expliquer, préparer les esprits au
changement, montrer que le problème n’est pas seulement
Guelleh ou Gouled ou Garnaile et qu’il faut des réelles
reformes de nos mours et de nos systèmes de valeurs,
négocier avec les coupables pour qu’ils ne commettent
pas de dommage encore et contre eux-mêmes. Il ne sera
pas facile de se lever après un coup si terrible après
des fortes doses de clientélisme, de tribalisme, de raquettes
et des tous les autres mauvaises habitudes.

L’espoir
est dans notre jeunesse et sa façon de voir les choses
aujourd’hui seront notre avenir. Investissons bien notre seul
ressource. Appel aux hommes responsables et conscients.

Abdillahi
KHAIRDON