24/03/02 La fête de l’Internet à Djibouti ou la mise en évidence d’un détournement gigantesque. Escroquerie présidentielle ?

L’ADI, dans
une dépêche, nous informe que la République
de Djibouti a participé à la fête de l’Internet.
Il n’y a rien à dire sur ce point et nous aurions toutes
les raisons de nous réjouir du fait que les Djiboutiens
puissent avoir accès librement à Internet.

Mais comment
‘IOG pense-t-il encore qu’il pourrait nous faire croire que la
liberté de l’Internet existe à Djibouti. Il ne faut
pas nous prendre pour des naïfs !

En effet
l’Internet à Djibouti, c’est :


la cession gratuite par l’État du nom de domaine "*.dj"
à la famille Guelleh,


le transfert de façon opaque des intérêts
du service public "Djibouti télécom" dans
une société privée, appartenant et gérée
par la famille Guelleh et ses proches,


l’interdiction de l’accès à de nombreux sites, comme
celui du GED et parfois le nôtre,


des coûts prohibitifs, qui empêchent la majorité
des Djiboutiens de se connecter, mais qui profitent à la
famille Guelleh,


la surveillance policière de tous les messages échangés,
le viol du secret de la correspondance, la récupération
de mots de passe, etc…

Alors Monsieur
Guelleh, cessez de prendre les Djiboutiens et tous les hommes
pour des c … Inutile de gesticuler pour nous faire croire à
la Liberté. En matière d’Internet, comme dans d’autres,
la République de Djibouti est sinistrée. Les Djiboutiens
sont soumis à la chape de plomb que vous avez dressée
sur leurs têtes en matière d’information. Certes
ils peuvent toujours consulter sans risque les fadaises et les
dépêches grandiloquentes que l’on retrouve dans les
sites de La Nation et de l’ADI qui vous cirent les pompes à
coups répétés de brosse à reluire.


……..

Pensez-vous
vraiment encore que les Djiboutiens soient dupes ? La communauté
internationale ne l’est pas en tout cas. Mais les Djiboutiens
ont simplement peur ! Car, vous leur imposez la terreur. Ils font
seulement semblant de vous croire pour éviter la prison,
la torture, le viol de leurs épouses et de leurs filles,
le licenciement, la destruction de leurs maisons et les menaces.

Mais attention,
ils se réveillent et un jour ils viendront vous chercher
pour vous déposer leurs réclamations et nous craignons
qu’ils le fassent un peu brutalement. Qu’attendez-vous soit au
mieux pour démissionner, soit au pire pour inverser le
sens de votre régime et pour dissoudre l’Association de
malfaiteurs qui vous entoure et qui n’a plus qu’une seule préoccupation,
celle de vous brosser tous les jours dans le sens du poil ?

En attendant
votre chute, les Djiboutiens qui sont des gens organisés
et pratiques, font des photocopies. Les articles intéressants
publiés sur Internet, sont imprimés et photocopiés
dans les Ministères, les Etablissements publics, où
l’accès est possible et ils sont diffusés le jour
même dans les Mabraze …. Et tout le monde rit dans votre
dos !

Attention
quand même à ne pas se faire arrêter en possession
de copies des pages du GED : Dans ce cas le circuit est connu
: Commissariat (interrogatoire musclé), Nagad (contre-interrogatoire
musclé), Gabode (séjour de longue durée)
pour atteinte à la sureté de l’Etat..

C’est cela
la Liberté d’expression et le libre accès à
Internet, revu et corrigé par l’équipe de Guelleh.

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ADI/DJIB/1947/127
MOTS

La fête de l’Internet se poursuit au Pôle
Universitaire de Djibouti (PUD)

DJIBOUTI
(ADI) – 22 mars – Dans le cadre de la fête de
l’Internet qui a démarrée hier à Djibouti,
une exposition-vente s’est déroulée ce matin
au Pôle Universitaire de Djibouti (PUD).

Cette seconde
journée de la Fête de l’Internet, a vu les visiteurs
qui sont pour la plupart des élèves des établissements
secondaires (les CES de Boulaos, et d’Ambouli, les collèges
Foucault, et Fukusawa,) des lycéens et des étudiants
du PUD s’intéresser plus particulièrement aux
matériels et logiciels informatiques étalés
dans les différents stands aménagés pour
la circonstance par les sociétés privées
de la place telles que Philga, Méga, et autres.

ADI