30/03/02 Dans un point de presse le Ministre des Affaires étrangères nous annonce qu’il soutient le processus d’Arta.

ARDHD
: doit-on encore s’étonner des positions de la Diplomatie
française en Afrique ? En particulier du soutien abusif
qu’elle accorde à la dictature à Djibouti (qui
a des intérêts financiers personnels avec le
GNT), se rendant ainsi non seulement coupable de non-assistance
à peuple en danger mais aussi complice des crimes commis
qu’elle n’ignore pas.

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Actualités diplomatiques du ministère des Affaires
étrangères.
Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay du 29 mars
2002.

 »La
France salue la déclaration du président du
Conseil de Sécurité sur la Somalie prononcée
le 28 mars 2002.

Les
termes de cette déclaration correspondent bien à
la position française sur la question somalienne :
respect de l’unité et de l’intégrité
territoriales de la Somalie, soutien au processus d’Arta et
à l’action de l’IGAD (Autorité intergouvernementale
pour le Développement en faveur de la réconciliation
nationale), en favorisant
un dialogue entre le Gouvernement National de Transition issu
d’Arta et
les autres forces politiques.

Le
retour durable à la stabilité en Somalie est
indissociable du succès de la lutte contre le terrorisme
dans la région et le Conseil de Sécurité
a rappelé l’importance que revêt le maintien
et le respect de l’embargo sur les armes prévu par
la résolution 733. Il envisage des aménagements
-nous y sommes évidemment favorables- pour renforcer
l’efficacité de cet embargo.

On
envisage en particulier de le compléter par un mécanisme
de surveillance qui appuierait l’action du Comité des
sanctions du Conseil, par exemple, un groupe unifié
d’experts indépendants auprès du Conseil de
Sécurité. Je rappelle que le ministre, M. Hubert
Védrine, avait proposé la création d’un
tel mécanisme lors d’une réunion du G8 à
Miyazaki, au Japon, en juillet 2000. »