25/05/02 Et si La Nation, journal à la dévotion de la dictature à Djibouti, exprimait ouvertement des opinions racistes et sectaires ?

Nous avons été
surpris de lire le texte suivant extrait de La Nation (signature MS) et
diffusé sur le net, qui ne peut pas contredire la pensée
de Guelleh, sinon il aurait été censuré !

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Immigration : le banditisme au quotidien

Il n’est un secret
pour personne que la population flottante à Djibouti a atteint
des proportions intolérables à tel point que certains ses
demandent si l’on n’a pas atteint le seul de non retour. La mobilisation
dangereuse de cette dernière, lors des événements
de 7 décembre 2000 avait, semble t-il, généré
une certaine prise de conscience chez la classe dirigeante. Une prise
de conscience qui semble s’estompée malgré une aggravation
de la situation. Toutefois, la prise en compte des avis des uns et des
autres sur cette question de l’immigration lors de la semaine de réflexion
sur l’action gouvernementale avait crée un certain optimisme. Les
propos du ministre de l’intérieur M. Abdoulkader Doualeh Waïss
ont été salués par tous tellement la situation est
jugée dramatique. Même des étrangers (des français)
qui se sont exprimés sur la question ont déploré
cette situation.

Le banditisme au
grand jour : Il ne se passe pas un jour sans que des membres de cette
population ne commettent des délits ou des incivilités lorsque
ce ne sont pas tout simplement des crimes. Mettant ainsi en danger la
vie de nos concitoyens. C’est ainsi que jeudi dernier un jeune homme issu
de l’immigration, parlant maladroitement le somali et ne sachant un mot
de l’Afar prit un bus avec nous. Il descendit du bus au niveau du collège
Gachamaleh. On lui demanda de payer les frais de transport. A la surprise
générale, il insulta devant nous le pauvre ramasseur de
sous, refusant de payer quoique ce soit. Choqués par cette situation,
les passagers et le chauffeur descendirent du bus et menacèrent
le bandit. A ce moment-là, il extirpa de sa poche en billet de
2000 francs, et paya sous la pression du public. De l’autre côté
de la route, gesticulaient un bon nombre d’individus qui encourageaient
ce dernier à ne rien payer et de leur rejoindre. Cette prise à
partir indigna tout le monde sachant qu’il s’agissait là d’autres
immigrants communément appelés " argo ".

C’est le gardien
d’un tel !

Les passagers remontèrent
dans le bus avec ce sentiment du devoir accompli. Et un long débat
commença. Un jeune lycéen annonça était le
gardien d’un tel. Et on tergiversa sur le manque de vision de certains
responsables qui embauchent des individus dangereux pour eux et pour la
société à la place des citoyens qui sombrent dans
le chômage.

Et des inquiétudes
fort légitimes s’exprimèrent par ci, par là. Evoquant
l’arrivée massive des étrangers dans le pays, des étrangers
qui viennent même ces derniers temps de l’Afrique de l’Ouest.
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Avis aux étrangers
: tenez-vous bien à carreaux et protégez-vous bien. La dernière
grande rafle à Djibouti n’es pas si ancienne : fin 2000.