20/06/02 Droit de réponse de M Ahmed Samireh, sur un fond d’intégrité, de morale et d’éthique ?

Ottawa le 14/06/2002

M. Le Directeur de
publication
de l’A R D H D

Je viens de prendre
connaissance de l’information mensongère publiée à
mon égard sur votre site Internet par un djiboutien résident
à Ottawa et qui n’a pas eu le courage de signer sa paperasse.

Je récuse les
informations mensongères portées à mon encontre et
qui portent atteinte à mon intégrité personnelle
surtout lorsqu’elles émanent d’une personne anonyme.

Etant actuellement
au Canada en tant qu’étudiant étranger préparant
un diplôme d’études supérieures spécialisées
en administration internationale à l’E.N.A.P. du QUEBEC, je m’inscris
en faux sur les informations concernant mon parcours professionnel et
sur celles relatives à ma présence au Canada.

Je vous demande en
conséquence, Monsieur le Directeur, de bien vouloir apporter les
justifications afférentes à ces accusations gratuites qui
portent atteinte à mon intégrité personnelle. Je
m’adresse à vous et vous demande ou est passé l’éthique
journalistique qui exige que toute publication concernant une personne
soit vérifiée et confirmée avant qu’elle ne soit
publiée.

Votre journal ne sort
pas grandi en publiant des articles fondés uniquement sur la perception
d’individus voulant porter atteinte à l’intégrité
de autres.

Quant à l’auteur
du ragot, je lui rappelle qu’il est devenu citoyen d’un pays de droit
respectueux de la vie privée des personnes et à ce titre
et par honnêteté intellectuelle, il lui revient de se dévoiler
car je ne suis ni un homme politique, ni un détenteur d’aucun pouvoir
pour qu’il agisse sous le manteau.

Je vous demande en
conséquence de bien vouloir apporter les justifications des accusations
non fondées rédigées de la main d’une personne obscure
et dans le cas contraire rétablir la vérité pour
laver mon intégrité atteinte dans cette publication.

AHMED
SAMIREH
OTTAWA Canada

Note
de l’ARDHD : comme c’est la règle, nous publions votre demande
de rectification.

Nous
comprenons votre agacement lorsque vous avez découvert que des
antécédents pouvaient être connus et qu’ils pourraient
contredire par exemple des affirmations produites dans une demande d’asile
politique ou ? Votre parcours professionnel et judiciaire pourrait être
quand même relativement conforme à celui qui a été
indiqué par ce lecteur.

S’agit-il
d’une erreur conséquence d’une homonymie ? Nous la regretterions
immédiatement, mais vous ne seriez pas concerné personnellement
dans ce cas.
Il
faut bien admettre que

votre demande de rectification sous-entend implicitement que vous vous
êtes reconnu dans ce portrait, ce qui pourrait bien soulever des
points de contradiction avec votre ‘inscription en faux’.

Il
est d’ailleurs surprenant que vous teniez tant à mettre en avant
l’éthique et la morale … cela est-il convenable de votre part
? Surtout quand vous garantissez que vous n’auriez pas effectué
une petite visite à Gabode pour des raisons qui pourraient être
financières.

Nous
n’acceptons de publier des informations sur des personnes privées
que lorsque placées aux commandes dans des administrations nationales
ou internationales, elles ont largement dépassé les limites
de la morale ou lorsqu’elles ont menti aux autorités nationales
chargées d’étudier les demandes d’asile.

Sauf,
nous le répètons dans l’hypothèse d’une homonymie
peu problable, vous pourriez avoir cumulé les deux raisons, mais
vous êtes mieux placés que nous pour le savoir.

C’est
pour cette dernière raison que nous vous donnons acte de vos déclarations
que nous reproduisons intégralement.

Par
ailleurs, si notre lecteur garde l’anonymat, c’est simplement en raison
de la répression qui ne manquerait pas de s’abattre immédiatement
sur sa famille, dans un régime de dictature que vous auriez servi
pendant un temps, juste avant d’être placé en disponibilité
pour vous rendre au Canada.

Pour
terminer, comme vous demandez des preuves, nous avons retrouvé
plusieurs archives que nous ne publierons pas, sauf si vous l’exigiez,
car nous ne voudrions pas vous mettre mal à l’aise. Nous avons
sélectionné un seul document parce qu’il ne vous porte pas
préjudice. Il prouve simplement, à titre d’exemple, votre
passage au Ministère de l’Intérieur.

Le
texte est extrait de la plainte déposée le 27 février
2001 par la LDDH à l’encontre du Ministère de l’Intérieur.

"le
mardi 31 janvier 2001, le Directeur du service de l’Administration Générale
et de la Législation M. Samireh chargé de délivrer
le récépissé, a verbalement informé le Président
de la LDDH, que le Ministre de l’Intérieur a donné ordre
de " classer sans suite le dossier de la LDDH ", tout en précisant
que le récépissé à soumettre à la signature
du Secrétaire Général figure parmi les pièces
du dossier de la LDDH."

Cela
dit pour nous la page est close et nous la refermons, en vous souhaitant
de réussir dans vos études.