23/06/02 Les agents de Guelleh (SDS) qui s’étaient installés à Addis ont replié leurs bagages, après avoir été repèrès et largement photographiés par les services éthiopiens.

J’avais
déjà signalé la présence d’une
cohorte de « molosses » d’Ismaël
Omar qui avaient débarqué pour s’installer,
avec armes et bagages, au Ras Hôtel d’Addis.

Je
m’étais interrogé sur les objectifs de ce
groupe de touristes d’un genre nouveau ?

Chacun
avait eu le loisir d’exprimer son hypothèse
… mais il ne passait rien : les hommes d’IOG
traînaient comme des âmes en peine dans les
rues d’Addis, espérant peut-être y faire
la rencontre de la femme de leur vie ou de faire une bonne
affaire chez les commerçants ?

Apparemment
lassés de chercher sans trouver ce qu’ils
étaient venus chercher, les « molosses »
d’Ismaël Omar Guelleh sont rentrés bredouilles
à Djibouti.

Les
Ethiopiens avaient été informés rapidement
de cette présence (par qui ? Leur services spéciaux
lisent probablement L’Observatoire ?). Il les ont marqués
"au short".

Sans
cesse filmés, photographiés et suivis, les
hommes de la SDS ont enfin compris qu’ils ne pourraient
pas mener à bien une mission secrète du
style "confidentiel défense" ou (dé)"raison
d’Etat". Ils ont essayé d’échapper
plusieurs fois à leurs poursuivants, mais ce fut
peine perdue.

Donc
ils sont rentrés penauds à Djibouti. Ils
ne sont pas à plaindre, car ils ont eu le droit
à un séjour payé dans un hôtel
très convenable et on mange bien en Ethiopie ..
L’air, en altitude est sec et frais. La vie de château,
pendant deux semaines.

Le
Génie de la Corne est encore furieux ! Une opération
râtée de plus : rien qu’en Ethiopie, c’est
la deuxième en Ethiopie en quelques semaines. Pour
sauver la mission, il a donc mandaté deux nouveaux
agents de la SDS, plus discrets et là, encore un
manque de chance, les Ethiopiens les ont remarqué
dès leur arrivée. Eux ne le savaient pas
encore, mais ils étaient suivis depuis l’aéroport
… Une tête d’agent de la SDS, ça doit se
remarquer dans la foule … c’est probablement spécial
!

Rien
ne va plus à Djibouti. Les murs du bureau d’Hassan
Saîd ont-ils des oreilles ? On a l’impression qu’il
suffise que le mot « Confidentiel » y soit
prononcé pour que la moitié de la capitale
en soit informée dans l’heure qui suit et
que L’Observatoire s’en fasse l’écho. Contrariant
en effet…

(..)

R.P.