29/06/02 La participation des FFDJ au défilé militaire devant Guelleh : un scandale qui fait beaucoup de vagues et qui laissera des traces profondes.

Note
de l’ARDHD : nos lecteurs français et djiboutiens sont
nombreux à nous écrire pour regretter cette prise
de position officielle et voyante de la France pour soutenir la
dictature à Djibouti.

Certains
se demandent si Guelleh n’a pas sollicité la présence
des militaires français, car ils craignaient un coup d’Etat
militaire ce jour-là ? C’est possible mais ce serait une
fantastique ingérence dans les affaires intérieures
du pays…

D’autres
se demandent si ce n’est pas la France qui a sollicité
Guelleh pour pouvoir se maintenir sur place.

En tout
cas, la majorité des lecteurs, français ou djiboutiens,
expriment leur condamnation pour cet acte majeur, malvenu et dirigé
contre le Peuple djiboutien.

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Témoignage de lecteur

Vent
de panique sur le Palais de l’Escale dont le Squatter aurait
pu demander, dans la précipitation, la participation des
Forces Françaises stationnées à Djibouti
au défilé commérant le 25ème Anniversaire
de l’Indépendance
.

Le contenu
de votre récent article quant à la participation
d’unités des FFDJ aux défilés terrestre
et aérien aux cotés de l’Armée Nationale
Djiboutienne a du retenir l’attention de bon nombre de lecteurs
du site dont je suis.

Pour ce qui me concerne, je serais tenté de penser que
le Quai d’Orsay fut sollicité pour s’impliquer
car il pourrait paraître difficilement compréhensible
que la France puisse prendre l’initiative ( comment le pourrait-elle
? ) d’imposer une représentativité aussi marquée
des FFDJ dans cette manifestation sans qu’elle ait pu ne
pas être sollicitée préalablement par Ismaël
Omar Guelleh.

Quelque pourrait-être
l’opinion de l’État français sur IOG,
chacun se doit d’admettre que dans un tel contexte pour le
moins particulier le "code des bons usages" prescrit
de se maintenir dans ce qu’on appelle communément
le « Diplomatiquement correct » quand bien même
le demandeur serait le « Squatter du Palais de l’Escale
».

De l’implication
des militaires français à ce défilé
chacun va émettre les hypothèses et en tirer les
conclusions qui lui conviendront le mieux : il suffit de consulter
la dépêche de l’ADI pour bien cerner ce que
peut être « l’exploitation médiatique
d’un événement » par une presse inféodée
au pouvoir et dont elle en est l’émanation.

Quelques pourraient
être les buts poursuivis par les uns et les autres, par
évidence que l’on ne peut contester le mois de juin
de l’an 2002 sera à marquer d’une pierre blanche
dans l’histoire de la République de Djibouti tant
les exceptions se sont succédées aux autres «
dispositions inhabituelles » prises par un Ismaël Omar
Guelleh fort préoccupé pour son avenir et que l’on
dit très irrité.

Pour cause,
fin du mois de mai … une information fuse sur la confirmation
d’un « rejet très marqué du régime
en place » avec un éventuel soulèvement de
la population djiboutienne …etc …?.

La misère
s’accommode mal des images angéliques que le régime
s’efforce d’imposer à l’opinion et aux instances
internationales car ce ne sont pas les assiettes des djiboutiens
qui se remplissent avec les aides accordées au pays mais
les avoirs financiers et le patrimoine immobilier des «
mandarins » and co.

La question
que l’on peut se poser est de savoir si l’information
était juste (avec concertation de certains milieux de l’opposition
djiboutienne en exil ayant valeur d’apaisement ) ???? …ou
si l’on pouvait y discerner une hypothétique Opération
d’Intox et de repérage afin de confirmer les relais
du cheminement des informations jusqu’au « Squatter
du Palais de l’Escale » ???.

Je serais
tenté de dire « Les deux mon Commandant…. ».

Ceux qui savent
se tairont mais si tentative d’intox et de repérage
« du qui fait quoi ? » il y eut … , on peut raisonnablement
penser que le ou les initiateurs seraient parfaitement édifiés
aujourd’hui quant au fonctionnement du système du
« diplomatiquement correct » et du « réseau
parallèle » dont il fut fait mention dans l’un
des articles parus précédemment sur le site de l’ARDHD.

Cette information
concernant un possible soulèvement aurait eu le don d’inquiéter
Ismaël Omar trouvant ainsi et une fois encore matière
à alimenter ses inquiétudes avec … un soupçon
de paranoïa quant à son maintien dans les lieux…
et en l’état.

Rappelons
tout de même que les défections à haut niveau
de l’État djiboutien ce succèdent depuis quelques
mois et que les résultats des « chasses à
l’homme », lancées maladroitement en dehors
de Djibouti, deviennent de plus en plus aléatoires au point
que les lapins sont parfois armés et se mettent à
leur tour à chasser en bandes….les chacals.

Beaucoup comprendront
ce dont il est fait mention, quant aux autres ils peuvent s’adresser
au Palais de l’Escale où un accueil convivial voire
chaleureux leur sera réservé sur ce sujet par l’occupant
des lieux.

Confronté
à de tels échos très préoccupants,
il n’y a rien de surprenant à ce que, lors de la Fête
commémorant l’Anniversaire de la création de
l’Armée Nationale Djiboutienne et pour la première
fois dans l’histoire du pays, le « Squatter du Palais
de l’Escale » craignant pour sa santé… délicate
évite de s’y présenter.

Il se fabrique
de toutes pièces une « bonne raison » afin
de justifier son absence à cette cérémonie
importante et y dépêche son PM Dileyta qui n’en
« ramène pas large ».

Non content
de lui imposer cette obligation de laquelle il se serait bien
passé, il l’obligera à nouveau à le
représenter lors des cérémonies qui marqueront
le 25ème Anniversaire de la Commémoration de la
création des Forces Nationales de Police.

Cela, Hassan
Gouled n’avait jamais osé le faire, il était
présent à ces cérémonies quitte à
en faire déplacer la date pour convenances personnelles.

Mais l’affaire
n’en reste pas là.

Ismaël
Omar Guelleh fait construire dans la précipitation une
« Route de la peur », dont il sera le seul utilisateur
( Respect de soi oblige) et qui évite soigneusement les
quartiers dits populaires afin de rejoindre directement l’espace
qu’il a fait aménager face à Balbala pour la
Fête nationale, version 2002.

Confronté
à une rumeur qui s’amplifie, au point que dans certains
cafés de la capitale et dans les chaumières, tout
le monde en parle, Ismaël Omar Guelleh aurait pu demander
en urgence l’aide du Quai d’Orsay afin de le «
protéger » si d’aventure ladite rumeur venait
à se concrétiser.

Dès
lors, une certaine logique du « diplomatiquement correct
» étant respectée on comprendrait mieux le
pourquoi de la participation des FFDJ au défilé
du 27 juin 2002 et l’on se devrait, dans de telles circonstances,
de remercier les autorités françaises d’avoir
œuvré exclusivement dans le sens d’un rapprochement
des Forces françaises avec l’Armée Nationale
et la population djiboutienne.

Quant au «
Squatter du Palais de l’Escale » on serait tenté
de luis poser la question "A quand un décret d’interdiction
de l’emploi des « pétards » et des feux
d’artifices dans un rayon de 500 m autour du palais de l’Escale
et de celui d’Haramouze".

Il convient
d’ajouter qu’il pourrait vraisemblablement rappeler dans les meilleurs
délais son escouade de « gardes du corps »
qu’il avait dépêchée, pour protéger
exclusivement ses propres intérêts, auprès
de son ami de Mogadiscio… qui ne gouverne plus qu’un ou deux
quartiers de la capitale des ex Somalies italiennes.

Bouh Warsama.