24/08/2002: Dans une interview publiée par l’ADI, le directeur de l’EDD nous dresse le portrait des mauvais payeurs, ancrés dans des habitudes d’insouciance : c’est hallucinant !

En synthèse, M. Djama Ali Guelleh, directeur de l’EDD estime que les Djiboutiens, (même s’il reconnaît qu’ils subissent des retards de salaire atteignant parfois 10 mois) ne payent pas leur facture en raison d’une insouciance naturelle et ancrée dans leur mentalité !

On voit bien qu’il ne doit pas connaître ce genre de problèmes : il est payé grassement tous les mois et chaque nouvel investissement à l’EDD doit lui rapporter un pourcentage non négligeable du montant de l’opération : la rumeur précise qu’il se sert largement ! A vérifier !

M. Djama Ali Guelleh en rajoute encore puisqu’il précise qu’il va utiliser la Police et la justice pour saisir les personnes incapables de payer leurs factures (et pour cause) !

L’insouciance est-elle du côté du Peuple victime des détournements de fonds de ses dirigeants (dont le directeur de l’EDD) ou des dirigeants qui ont acculé le pays et le peuple à la faillite ?

Il est tout à fait intéressant de noter aussi que le directeur de l’EDD adopte une position très conciliante en ce qui concerne les établissements publics qui ne payent pas leur électricité. Il dit simplement que ce n’est pas de leur faute, puisqu’ils n’ont pas de recette.

Cette différence de ton est caractéristique de la mentalité de l’équipe de sbires qui entoure Guelleh. On comprend bien que dans les deux cas : personnes privées et établissements publics, les causes du non-paiement sont identiques : absence de recette. Mais lui, le grand génie « bis », il trouve une différence et il détermine des responsabilités différentes : dans un cas la tolérance pour les établissements publics et dans l’autre, le bâton pour les privés. On comprend qu’il porte bien le nom de Guelleh dans son identité !!!

Nous sommes persuadés que les Djiboutiens auront à coeur de lui signifier rapidement son licenciement sans indemnité à la fois pour incompétence et pour abus de biens. Ils n’oublieront certainement pas d’exiger qu’il rembourse intégralement les détournements dont il serait coupable.

Nous interviendrons pour lui éviter la chaise électrique, si certains y pensaient !!! Mais il a peu d’inquiétude à avoir, car les périodes, où l’alimentation électrique fonctionne, sont, somme toute, assez rares . . . . et ça serait vraiment un manque de chance pour lui.

_____________________ Extrait de l’ADI

Le responsable a par ailleurs déclaré que l’entreprise arrivait aujourd’hui à un remboursement des dettes se chiffrant à 1. 300. 000. 000 fdj par an en soulignant que de ce fait, l’ensemble de ces charges ne peuvent être honorées sans une bonne gestion de l’entreprise.

Selon le journal, le Directeur Général a affirmé que ce n’était pas les moments difficiles (retards de salaires) qui ont causé les accumulations de factures impayées (qui vont jusqu’à 10 factures) mais une certaine insouciance ancrée dans la mentalité des Djiboutiens puisqu’une dizaine de factures représentent 20 mois de salaire.

« C’est dans ce cadre que nous menons un combat sur tous les fronts et avec l’aide et l’assistance des autorités de la justice et de la police nous arrivons à arrêter la gangrène », a-t-il dit

Concernant les créances impayées, M. Djama Ali Guelleh a déclaré qu’elles étaient très importantes et qu’elles se chiffraient à quelque 4 milliards de fdj.

Ceci est dû notamment d’après le responsable à certains établissements publics autonomes qui ne disposent pas de recettes particulières (ISERST, RTD, Palais du Peuple…etc. )