24/08/2002: Tourisme et loisir différents à Djibouti. Dans le cadre du programme d’IOG pour promouvoir le tourisme, deux centres de villégiature proposent cette semaine des séjours revitalisants….

Rappel : extrait de l’ADI ____________________

« Grâce aux multiples actions de l’Office Nationale du Tourisme de Djibouti la destination touristique Djibouti est aujourd’hui aimée et appréciée pour la diversité de son patrimoine naturel et culture »

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Nous avons sélectionné ces deux centres pour la qualité du service et pour leur excellent rapport qualité-prix.

1 – Séjours de courte durée :

Ce centre de soins spécifiques est ouvert tous les jours de l’année.
Il peut accueillir des curistes pour des séjours de 24 à 72 heures.
Les responsables, le Commandant Hassan ZAKARIA et le Colonel MAHDI prescrivent des soins qui sont délivrés par leurs assistants.
Ils n’interviennent personnellement, que pour des patients de qualité . . .
Exercices physiques : spécialité de balançoire.
Exercices respiratoires, à base de tampons imbibés d’eau de Javel, etc. . .
Le centre assure une très bonne écoute de tous ses patients et dresse des compte-rendus précis d’intervention.Plusieurs formules de séjour sont proposées . . . en fonction des symptômes

La brigade Nord de la Gendarmerie accueille tous les jours (7/7, 24/24), les manifestants, les opposants, les familles des opposants et tous ceux qui déplaisent à IOG, à sa femme, à ses proches ou à ses ministres.

On prétend que les locaux de cette brigade (Nord) ont remplacé ceux de la Villa Christophe devenue trop petite et vétuste et qu’ils servent désormais à masquer les horreurs commises par les sbires à la solde de Guelleh, bourreaux et tortionnaires.

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2 – Séjours de moyenne et longue durée :

Ensemble complet de villégiature en bungalow collectifs :
calme et repos absolu.

Ce lieu est particulièrement recommandée après une cure dans le premier établissement. Sauna et bains de vapeur. Bronzage assuré.
Réservation à la semaine, au mois et à l’année.

Un seul point faible : la restauration. Il est prudent de s’assurer un ravitaillement extérieur, car l’économe a la mauvaise habitude de conserver pour son usage personnel, le budget ‘alimentation’ qui lui est alloué par la Direction générale.
Prévoir aussi des bombes anti-vermines et un sac de couchage.

La sinistre prison de Gabode où sont passés la majorité des opposants. . . et même des enfants mineurs (8 à 17 ans) qui y avaient été incarcérés dans les mêmes locaux que les adultes pendant plusieurs mois. Selon toutes vraisemblances, ils y avaient subi les pires sévices . . . un scandale qui avait provoqué, à l’époque, une condamnation mondiale unanime.

A l’époque, la Présidente du Parlement européen, Mme Nicole Fontaine, l’Association mondiale contre la Torture, Amnesty International et de nombreuses autres organisations étaient intervenues jusqu’à leur libération. Malheureusement, personne n’a pu nous dire où ces malheureux enfants avaient été conduits ensuite : vers une autre prison ? Ont-ils été sauvagement assassinés et enterrés dans un charnier ? Ou bien jetés par-dessus une frontière ?

Le silence est total sur ce problème qu’il faudra bien éclaircir le jour où la Justice demandera des comptes à Guelleh et à ses proches, y compris le directeur de la Prison de Gabode en poste à l’époque.

De nombreux opposants ont séjourné à Gabode, certains dans les cellules spéciales : W-C de 1 M2, sans toiture, sous le soleil, etc. . . . Citons : Me Aref, les extradés du Frud avec Mohamed Kadami, Ismaël Guedi, DAF, Aden Robleh, le général Ali Meidal Weis, Moussa Idriss et tant d’autres, qu’il nous est impossible de nommer, tant la liste est longue.

Les co-inculpés de l’affaire du 5 décembre 2000 y sont toujours emprisonnés dans des conditions tragiques, inhumaines, dégradantes et révoltantes.

Combien sont morts de mauvais traitements à Gabode ou de manque de soins ? Feu, le général Yacin Yabeh est le dernier en date, mais nous détenons une liste impressionnante qui n’est certainement pas exhaustive.

En revanche, certaines personnes repentantes ou intervenant pour le compte de Guelleh, pourraient bénéficier d’autorisations discrètes, exceptionnelles et renouvelables de sortie, ce qui aurait pu leur permettre d’intervenir en sous-main dans des affaires sensibles et particulières, comme par exemple le ‘suicide assisté’ d’un juge français . . . à Arta, dans une villa et le transport de son corps au bord du Goubet. . . tout en conservant un alibi presqu’imparable : celui d’être emprisonné à Gabode !!!