26/08/2002: L`heure du défi pour le chef du régime M Guelleh. (La plume de Chiné – pour le PRD à Ottawa – Canada)

Notre pays a fêté ses 25 ans. Pour l’être humain, 25 ans, c’est un palier important. Il a atteint sa majorité dit-on ! Pour un pays, 25 ans, c’est encore l’enfance , la période de tatonnement . Mais ceci ne peut pas excuser les comportements de la génération conduisant les affaires dans notre cité . Car notre république qui est gouverné par des hommes venus d’Ethiopie est a une période vitale de son existence . Crise économique , crise morale (chez les djiboutiens ennes), démographie galopante , sequelle d’une guerre désastreuse sur tous les plans.

Dans les faits, le pays est en crise généralisé suite au hold hop organisé par le Chef de la sécurité et responsable du malheur qui ronge le petit peuple. Les symptomes du declin sont bien apparents. L’ere du gaspillage des deniers public est bien revolu (mais pas sous IOG). Le parti du renouveau démocratique est conscient de cette réalité. Nous sommes à une étape charniére qui aura des répercussions de toutes les façons dans l’avenir de notre cité . S’il y a un temps pour la reflexion, la recherche de soi, il y a aussi un temps pour l’action, l’entreprise. Nous, au parti du Renouveau démocratique, premier parti d’opposition et premier parti national, nous disons que l’heure du défi a sonné pour les citoyens de ce pays, qu’ils soient des administratifs ou des simples citoyens conscients de la gravité des choses que ce régime a mis. Le principal défi a relever est d’ordre politique et économique. La panne d’idée qui affecte M Ismail Omar est ressenti jusqu’au fond du territoire de la République.

Pour cela, notre parti (PRD) avec à sa tête DAF, propose que les Ministres et l’administration servent le peuple et non plus l’inverse : qu’ils se servent du peuple. Ils doivent se dire la vérité et dire la vérité aux autres. Ils doivent combatrre la corruption et le clientelisme et mettre une fois pour toute le tribalisme dans le placard aux oubliettes. Les Djiboutiens attendent beaucoup d’eux y compris l’opposition que nous sommes pour mener le pays sur le redressement national.

Au Parti du Renouveau démocratique, nous disons que nous sommes dans le même bateau et chacun d’entre nous doit prendre ses responsabilités, c’est un devoir. Il ne faut pas que la haine pour telle ou telle personne nous rende aveugle, sinon nous serons tous perdants. Le cas de la Somalie est un exemple qu’ALLAH a placé, devant nos yeux, pour que les Djiboutiens refléchissent.

Chiné,
député du PRD à Ottawa-Canada.