30/08/2002 L’ouverture de la vie publique aux partis de l’opposition, sans limitation de nombre, ouvre la voie à l’ODU et aux partis qui la composent (lecteur, militant du PND)

C’est en ce mois de septembre que vont tomber les effets d’une soi-disant Loi (jamais publiée à Djibouti) qui aurait limité le nombre des partis politiques à quatre pendant quatre ans.

Durant cette période et afin de ne prendre aucun risque, Guelleh avait pris soin de clôner tous les partis d’opposition, de façon à n’avoir, contre lui, que quatre partis (en réalité) entièrement dévoués à ses ambitions : faux FRUD, faux PND, faux PRD, vrai RPP.

Dans la première quinzaine de septembre, la politique devrait avoir le plus légalement du monde, un droit de cité à Djibouti. Je peux vous assurer que cela devrait chauffer, selon les informations que j’ai reçues.

L’opposition n’a pas l’intention de se laisser faire / rouler dans la farine. Elle connaît les méthodes de voyou qui sont celles de Guelleh et elle sait comment réagir.

Que ce soit le PND ou l’ODU, l’opposition a bien l’intention de s’exprimer. Elle est constituée de la coalition de tous les partis politiques d’opposition crédibles et reconnus. Il y a trois ans, elle a participé, dans l’unité, à l’élection présidentielle et si Guelleh n’avait pas trafiqué honteusement le scrutin, c’est son représentant qui aurait été élu, car il disposait du soutien quasi unanime de la population et des forces en présence, à l’exception des ‘obligés’ de Guelleh au sein du RPP (et encore, pas tous !)

L’ODU avec le soutien de tous les partis d’opposition du pays est l’un des rares exemples d’union de l’opposition en Afrique.

Dans les autres pays africains un tel niveau de consensus au sein de l’opposition n’a pratiquement jamais été atteint. Toutes les ambassades accréditées à Djibouti le savent bien et elles ont reçu les représentants délégués de l’ODU et des partis de l’opposition avec beaucoup d’égards.

L’ODU saura mobiliser le peuple en faveur de la démocratie ce qui est son objectif final et celui de tous les partis d’opposition, spécialement le PND dont je suis un membre actif.

                                       Un militant du PND exilé