09/10/02 Les attaques de La Nation contre les Banques, sont -elles déclenchées pour permettre à IOG de lancer son propre établissement bancaire. Ne vous laissez pas faire !

La diffamation des banques
de la place de Djibouti telle qu’elle a été diffusée
par La Nation cette semaine ne correspond pas à une enquête sérieuse
et honnête.

Il y a quelques mois la
rumeur de l’ouverture prochaine d’une Banque privée a circulé
dans les mabrazes au pays. Les propriétaires apparents de cette banque
seraient : Bouh Idriss Omar le fils du fameux frère d’IOG et le fils
d’un ancien Ministre du travail maintenant à la retraite. Le financement
serait assuré par Saïd Barkhad.

Ces dernier temps La Nation
est devenu non seulement un organe de propagande, mais aussi un outil de diffamation
des entreprises privées qui emploient des milliers de cadres Djiboutiens.

Ce journal sans intégrité
ni indépendance a commencé à faire des campagnes dangereuses
avec l’affaire des assurances d’Ethiopie, il y a quelques années. A
l’époque Saïd Barkhad (ancien millitaire et comptable de l’armée,
emprisonné un temps pour détournement de fonds millitaires)
et Bouh Idriss voulaient prendre le monopole du marché de l’assurance
automobile.

Le chantage a été
mis en échec grâce à l’action des Syndicats des Bus, des
Mini-bus et des Taxis qui ont resisté collectivement aux harcèlements
et aux augmentations ahurissantes du montant des primes qui étaient
fixées cette assurance mafieuse, devenue monopole de fait.

Ensuite, ce fut le tour
de la Compagnie pétrolière Mobil et tout le monde sait comment
cela s’est terminé ! Dans l’éditorial de La Nation, le marché
des transports en commun (bus et min -bus) a été farouchement
critiqué au motif qu’il serait abusivement rentable. La nationalisation
et/ou l’expropriation pour servir en fait les intérêts d’un certain
Ministre ont été évoquées et le même Ministre
a proposé un projet de Loi pour le « reglementer ». Ce projet
a été adopté en Conseil des Ministres.

Aujourd’hui c’est au tour
des Banques de la place de faire les frais de l’avidité de la clique
au pouvoir. Je demande aux Djiboutiens de résister à cette manoeuvre
qui s’apparente à du racket ou à de l’extorsion de fonds.

Qu’ils réfléchissent
bien avant de confier leurs épargnes à des nouveaux établissements
bancaires plus que suspects et dont les bénéfices iront à
Guelleh..


FOUROUN


_____________________ Extrait de La Nation

Un article scandaleux, qui ne convaincra personne, tellement il fait l’effet d’une propagande de mauvaise qualité et peu crédible.

Le diktat des banques
: Les salariés de l’Etat, une clientèle mal vue !

Suite à notre
article intitulé  » le diktat des banques  » et publié
dans l’édition du Jeudi 3 octobre 2002, certains lecteurs et lectrices,
détenant pour la plupart un compte bancaire respectif et parmi lesquels
aussi des employés des banques de la place, nous ont fait parvenir
leurs réactions en demandant dans leur ensemble de garder l’anonymat.
Ce que nous garantissons comme promis et conformément à la déontologie
professionnelle.

De ces réactions,
nous apprenons d’abord qu’à la BCI, les frais exigés pour les
demandes de position de compte bancaire s’élèvent à chaque
tentative à 200FD si l’on s’adresse au guichet traditionnel et à
300FD au guichet automatique. Et non à 100FD, comme nous l’avions évoqué
dans notre premier article.

Un lecteur pour sa
part confirme que les intérêts AGIOS sont effectivement de 17%
dans les deux banques (BCI et BIS), ce qui est logiquement exorbitant, nous
dit-il, et nous explique ensuite qu’ils sont calculés sur le nombre
de jours où le compte du client est resté débiteur, tout
en précisant aussi qu’à cela s’ajoute une commission pouvant
aller jusqu’à 2500 FD et même plus.

La même source
ne manque pas de préciser que la pénalité de 2500 FD
prélevée pour chaque émission de chèque sans provision
a également cours à la BCI-MR. A ce propos, notre lecteur nous
indique que la banque s’autorise également le droit d’émettre
un interdit bancaire d’une année à l’encontre de l’auteur du
chèque sans provision et lui retire son chéquier (ce qui veut
dire que ce dernier n’aura pas le droit d’avoir un chéquier durant
une année). Cependant, selon la même source, ceci est incohérent
et va à l’encontre de la procédure légale qui exige que
le client en soit avisé à l’avance et jouit d’un délai
pour se justifier.

Par ailleurs, dans
leurs réactions, nos lecteurs s’insurgent contre les abus dont ils
font l’objet de la part des deux banques en question et se demandent :

– Pourquoi paient-ils
200FD de plus (700 FD au total) lorsqu’ils effectuent une demande de chéquier
au guichet automatique, alors qu’au guichet traditionnel, on ne leur impose
que le prix du timbre fiscal seulement, au montant de 500FD ?

– Pourquoi faut-il
maintenant deux garants pour accéder (et encore !) au prêt bancaire,
alors qu’il n’en fallait qu’un seul, il n’y a pas si longtemps ?

– Pourquoi celui ou
celle dont le salaire est en dessous de 100 000FD n’a point le droit d’avoir
un chéquier et pourquoi se voit-il ou se voit-elle accorder seulement
trois fois son salaire lors d’une demande de prêt bancaire?

– Pourquoi refuse-t-on
d’ouvrir un compte à celui ou celle qui ont moins de 50 000FD de salaire
? Tous en sachant que des exceptions existent au niveau de la banque et lorsqu’on
sait surtout que  » toute personne physique capable a le droit d’avoir
un compte bancaire  » et le droit de porter plainte, s’il se trouve face
à de tels abus, à la Banque centrale, l’institution régulatrice
en matière de banque.

– Pourquoi cette ségrégation
entre les salariés de l’Etat et les autres, et pourquoi celui ou celle
qui ose faire valoir ses droits à l’administration bancaire se voit
déclaré  » client indésirable  » et voit son
compte bancaire clôturé sans autre forme de procès ? A
ce propos, nous apprenons que dans cette procédure, la banque transmet
un rapport sur le  » client indésirable  » à la Banque
Centrale pour lui interdire à jamais d’avoir un compte dans n’importe
quelle autre banque de la place à Djibouti. Etonnant !

La liste est certes
longue et nous apprenons dans la foulée que la BCI en particulier exerce
un chantage pour le moins incongru en imposant ses cartes de retrait  »
guichet automatique  » aux salariés en général. En
effet, nous dit ce lecteur, la carte retrait au guichet automatique est renouvelable
tous les deux ans, mais à l’échéance, le client se voit
saisir une somme d’environ 50 000FD sur son salaire s’il oublie ou omet de
retirer sa carte le plus vite possible. Et cela sans en être informé
au préalable ni sans lui donner le choix de vouloir encore de cette
carte de guichet automatique. Ce montant,  » pris en otage  » selon
ses dires, lui est remboursé après s’être adressé
au service exploitation de la banque et accepté de prendre cette fameuse
carte. Une façon de procéder qui est loin d’être une civilité
!

En parlant toujours
de guichet automatique, il faut savoir aussi que le détenteur de la
carte retrait débourse comme frais la somme de 2000FD par an, mais
n’a pas le droit au découvert (donc au crédit) si son salaire
équivaut à mois de 150 000FD.

Par contre, celui détenteur
de la carte prestige jouit d’un découvert n’excédant pas toutefois
150 000 FD et paie 7 500FD de frais par an.

Hormis tout cela, il
y a aussi le fait que les clients doivent faire face à l’arrogance
affichée de la plupart des employés de la banque.

Une arrogance que nous
avons relevé pour notre part en nous adressant à Western Union,
l’agence de transfert d’argent vers l’étranger que gère actuellement
et depuis peu la BCI. Nous avons été sidéré de
voir le responsable ou plutôt la responsable humilier le préposé
au guichet pour la simple raison que celui-ci se comportait courtoisement
avec les clients. Aux yeux de cette dernière, le client n’a droit à
aucun égard apparemment. Ce qui avait d’ailleurs fait fuir les quelques
clients qui attendaient leur tour pour passer au guichet.

Sachons enfin que cette
agence impose sur les transferts des commissions très onéreuses
par rapport à beaucoup d’autres exerçant à Djibouti.
Les taux exigés varient de 270 000% à 4,25%, plus le montant
est moindre, plus la commission est colossale